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 Chroniques des Commandos Atlas

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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyLun 26 Avr - 15:15

La tension était palpable au Quartier Général des Commandos Atlas à Cayo. Les mouvements ennemis étaient enregistrés par un drone furtif depuis les dix dernières heures au-dessus des puits de pétrole.
Le schéma tactique était retranscrit numériquement sur la table holographique au centre de la salle principale.
Stenark observait les mouvements ennemis avec un sentiment d'effroi et d'inquiétude. La colonne de la Black Legion partait direction du nord. Le cap maintenu par les troupes du Chaos semblait être l'Astroport de Paraiso.
Pourquoi la Black Legion ne suivait-elle pas son parcours habituel ? Selon le schéma habituel, elle aurait dû foncer sur Cayo et raser ville.
Tasker entra dans la salle principale, couvert de poussière de la tête jusqu'aux pieds, le regard morne. Il balaya d'un regard l'ensemble de la pièce, et trouva Stenark à côté de la table holographique, en train de faire défiler une liste d'informations stratégiques numérisées.
L'Agent du Bureau s'avança vers l'officier, et posa un morceau de métal calciné devant lui, sur la table.
- Tasker, qu'est-ce que c'est que cette merde ? grogna Stenark.
- Oh, excusez-moi, capitaine, fit ironiquement Tasker.
Stenark le dévisagea en redressant son buste.
- J'ai pensé que vous aimeriez voir ce qu'il en est resté du dernier char en état de marche.
Le capitaine passa sa main sur le morceau de blindage déchiré. Les bords étaient, soit coupants, soit noirs et déformés par une forte source de chaleur.
"Une arme à fusion peut-être."
Stenark leva les yeux sur son subordonné. En était-il vraiment ainsi ?
- Que s'est-il passé, Tasker ? Dites-moi tout.
Il croisa ses bras. Son regard trahissait soudain un profond sentiment de méfiance. Les conversations cessèrent d'un coup autour des deux soldats. Tous les regards se concentrèrent sur eux.
- Nous avions piégé les puits de pétrole, commença Tasker. Les uns après les autres. Ca nous avait pris toute une journée. Puis, nous avons déplacé nos troupes au sud afin d'attirer le Chaos vers nous en les obligeant de traverser le champ pétrolifère. Pour une raison inconnue, aucune bombe, aucun piège n'a explosé. La Black Légion a traversé nos lignes de défense et nous a massacré.
Stenark écoutait attentivement le récit de l'Agent. Les mauvaises nouvelles continuaient d'ètre révelées. A un moment, il sembla vouloir poser une question, mais Tasker anticipa.
- Je… je suis le seul survivant.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyDim 2 Mai - 23:32

La salle de contrôle était plongée dans une semi obscurité que seuls les écrans, consoles, et autres ordinateurs illuminaient faiblement. Le personnel fédéral était concentré intensément sur son travail en ce moment décisif de la campagne de Trixis.
David Stenark était assis sur son fauteuil, au centre de la salle, presque affalé, les yeux perdus au loin, regardant de façon distraite les simulations tactiques des mouvements ennemis. Toute une partie de son contingent avait disparu, ses réserves diminuaient dangereusement, et la panique commençait à s’emparer de lui.
Le Chaos.
Une frénésie soudain emplit la salle de contrôle souterraine. Quelques soldats tournèrent leur regard vers le contrôleur de la sécurité intérieure. Le visage de ce soldat parut tendu, puis surpris. Tout le monde retint sa respiration.
- Pardonnez-moi, Capitaine, annonça le contrôleur. Il semble qu’un survivant soit parvenu à quitter la zone de combat du Plato de Cayo.
Stenark sortit lentement de ses pensées.
- Il s’agit du Lieutenant Jensen.
Une rumeur s’éleva parmi le personnel présent dans la salle.
Stenark se leva de son fauteuil d’un bond.
- Un peu de calme, s’il vous plaît. Confirmez l’information, ordonna-t-il au contrôleur d’un ton monocorde.
Le contrôleur se tourna complètement face à son supérieur. Une goutte de sueur roula de sa tempe jusqu’à sa gorge et le col de son uniforme.
- C’est bien le Lieutenant Jensen, mon Capitaine, confirma le soldat, avec le peu d’assurance qu’il lui restait. Il est blessé.

* * * * * * * * * * *

Assis sur un lit au centre d’une salle d’un blanc immaculé, le Lieutenant Jensen recevait les premiers soins après être revenu de l’enfer.
L’enfer.
Il l’avait souvent énoncé dans ses diatribes, l’avait souhaité à nombre de ses contemporains, mais ne l’avait vécu comme il l’avait vu en cette journée.
Le Capitaine restait debout, les bras croisés, au fond de la salle, laissant la place aux docteurs et infirmiers. Ceux-ci s’affairaient autour du blessé, lui provoquant au passage quelques grimaces et regards noirs. Il observait de loin l’homme qui avait survécu face à la mort, qui l’avait même caressé, et qui pourtant n’avait pas été emporté par elle.
Son regard était vitreux, les yeux rouges, irrités par le sable s’élevant en tourbillons autour de la ville. Il fixait un point qui n’existait pas, méthode utilisée pour éviter un contact visuel non désiré.
Stenark nageait en plein désarroi après la défaite amère de ses troupes, mais les yeux du lieutenant en disaient trop pour qu’il ignore cet avertissement.
« Que me cache-t-il ? »
Le capitaine regarda sa montre. Les médecins prenaient leur temps pour nettoyer toutes les blessures de Jensen.
La plupart ressemblaient à celles qu’on se fait quand on se râpe la peau sur un sol rocheux, voire parsemé de cailloux. Son corps était lacéré, comme s’il avait été traîné sur plusieurs dizaines de mètres. Par contre, une blessure impressionnante avait meurtri son épaule droite. Ce qui semblait être un tir de plasma avait fait fondre le gilet pare-balles, l’uniforme, la peau et la chair, et laissait apparaître un mélange hideux de chair et de kevlar rouge vif.
Les médecins et les infirmiers travaillaient centimètre après centimètre pour nettoyer la terrible blessure. Jensen semblait souffrir le martyr à chaque fois qu’on lui enlevait un bout de chair brûlée. Malgré tout, la douleur ne semblait pas aussi forte que ce sentait le Capitaine.
« Viens à moi Madras, que je n’aie pas à utiliser le pouvoir qui m’a été donné. »
David Stenark toussa pour s’éclaircir la voix, puis s’avança plus près du Lieutenant.
Il décida d’ignorer le personnel médical.
- Je n’y crois pas.
Les médecins entendirent à moitié, et continuèrent leur travail. Jensen leva ses yeux vers son supérieur comme un enfant qui est surpris par son père la main dans le sac.
- Il faut garder la foi, mon Capitaine, murmura le lieutenant un léger sourire en coin.
Le visage de Madras Jensen rougit. Était-ce la douleur ?
- Tout le monde était mort. Les images du drone ne mentent pas.
Le faible sourire du lieutenant disparut. Un drone ?
Les médecins ne comprenaient se qui se passait. Un des infirmiers questionna le premier médecin d’un regard inquisiteur. Celui-ci lui fit les gros yeux, signifiant qu’il devait travailler sans poser de questions.
- J’étais mort, moi aussi…
La voix de Jensen tremblait. Ses mains aussi.
- … mais je suis revenu à la vie.
Stenark eut comme un hoquet.
« Foutaises. FOUTAISES ! Ce connard se fout de ma gueule ! »
- Pourquoi fallait-il prendre contact avec la Black Legion ?
Cette question sonna comme un coup de fusil.
L’ambiance se tendit d’un coup.
« A quoi joue le capitaine ? » se demanda un des médecins.
Le lieutenant eut un sourire nerveux, sa respiration sembla s’accélerer. Il grimaça suite à une manipulation d’un infirmier derrière lui.
- Je ne sais pas de quoi vous parlez, répondit Jensen, cachant difficilement un malaise grandissant.
Stenark fit demi-tour vers le mur opposé, et à mi-chemin se retourna face à son subordonné. Ses bras étaient croisés. Son regard exprimait une certaine lassitude.
- Pourquoi le Commando Infiltré Vailani a-t-il reçu l’ordre de suivre la trace de la Black Legion ?
Le capitaine parut soudain agacé.
Jensen serra les dents et les poings. La douleur augmentait, mais autre chose tentait de sortir hors de lui.
- Je ne sais pas de quoi vous…
Stenark explosa.
- QUELS SONT VOS LIENS AVEC LA BLACK LEGION, BORDEL DE MERDE! hurla le capitaine et faisant voltiger une table pleine d’ustensiles médicaux.
Tout le monde sursauta dans la salle. Jensen hurla de douleur, un médecin lui ayant planté un bistouri profondément dans la blessure par mégarde. Stenark sortit son pistoplasma de son holster et le pointa sans hésiter sur la tête de Jensen. La colère se lisait dans ses yeux.
La scène parut surréaliste. Le capitaine avait définitivement perdu toute patience après quatre mois de conflit. Le personnel médical resta immobile. Même les regards étaient figés.
Madras Jensen, au centre de la salle, avait le visage décomposé. La douleur physique se mêlait à la douleur psychique, et rendait sa réalité trouble.
- Nous savons que la Black Legion vous a épargné. Nous avons des preuves qui prouvent que vous avez tenté de saboter la mission qui nous a été confiée. Je ne sais pas ce qui me retient de vous abattre maintenant, salaud.
- Vous ne savez rien, Stenark ! protesta Jensen. Vous n’imaginez pas dans quel merdier nous sommes ! Vous ne m’abattrez pas parce que vous savez que je n’ai trahi personne !
Alors qu’il avait son pistolet pointé sur le lieutenant, Stenark bondit sur Jensen et lui planta une seringue sur la cuisse gauche.
Les ténèbres s’abattirent sur Jensen. Il s’écroula sur le lit en un instant.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyLun 3 Mai - 16:56

- Qu'est-ce que vous en pensez, capitaine ?
- Je ne pense à rien, fit la voix agacée. Il n'a rien dit de concret.
- Et son allusion à quelque chose que nous ne savons pas.
- Ce n'est pas clair. Il n'y a rien de recevable pour passer en jugement.
- Pourtant, il a quelque chose à se reprocher, capitaine.
- Je sais. Ca se voit dans ses yeux. Il semble désemparé, comme s'il était en contradiction avec lui-même.
- Capitaine, vous savez que je suis un expert en interrogatoire…
- Et aussi que vous êtes un sacré con, Tasker ! Vous saviez que Jensen manigançait quelque chose et vous n'êtes pas venu m'avertir ! Beaucoup de vies auraient pu être épargnées.
Tasker tenta de se défendre, mais aucun mot audible ne sortit de sa bouche.
- Et qu'est-ce qui me dit que vous n'êtes pas mèche avec lui ? lança insidieusement Stenark.
Tasker sembla hésiter.
- Je sais ce que j'ai vu, capitaine. Il ne me reste que mon honneur, et mon intégrité. C'est à vous de décider si je suis digne de confiance.
Un silence s'installa entre les deux hommes. Stenark fit mine d'ignorer ce qu'il venait d'entendre.
- Jensen dort dans sa cellule maintenant. Nous attendrons son réveil pour en savoir plus. En attendant, le Lieutenant Taivard remplacera Jensen. Il est inutile de dévoiler aux hommes nos doutes quant au lieutenant.
- Vous pouvez compter sur moi.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyJeu 13 Mai - 17:26

La salle était grise et elle était légèrement plongée dans une semi-obscurité. Seule une petite lampe tentait d’illuminer les quelques mètres carrés de la pièce. Sur le mur à gauche de la porte d’entrée se dressait un miroir. Une fenêtre à sens unique.
Au milieu de la salle, deux chaises, séparées par à peine deux mètres. La première était occupée par Madras Jensen.
La deuxième était vide.
- Vous croyez qu’il va parler ?
- Je comprends que Jensen vous déteste… vous prenez vraiment tout le monde de haut.
- Mais…
- La ferme… faites votre boulot.
La porte s’ouvrit. Le Capitaine Stenark apparut.
Il entra.
Le garde à l’extérieur referma la porte.
Il prit le temps de s’approcher de la chaise se trouvant face à Jensen, et s’assit lentement sans cesser de fixer le Lieutenant du regard.
Il se pencha en avant, les coudes appuyés sur ses genoux. Son attitude paraissait paisible et amicale.
Jensen le remarqua à peine. Son regard était perdu dans le sol. Dans les ténèbres.
« Il sait ce qu’il a fait. Il en est terrifié. »
Stenark fit une inspection visuelle des lieux. La pièce était quand même exiguë.
« Parfait. »
Il regarda le miroir. Ca allait commencer.
Tasker, dans la pièce voisine, derrière le miroir prit ce regard comme un ordre.
- Commencez à enregistrer.
Un des soldats accompagnant l’Agent du Bureau du Prince appuya sur un bouton. Une caméra pointée sur la vitre se mit en marche.
De l’autre côté, Stenark fit face à Jensen, en s’appuyant contre le dossier de sa chaise.
Il respira profondément sans faire de bruit.
- Racontez-moi tout depuis le début.
- Je n’ai rien à vous dire, se renferma Jensen. Vous ne comprendrez jamais.
Stenark s’humidifia les lèvres.
- Vous et moi avons tout intérêt à nous comprendre. Vous connaissez aussi bien que moi les procédures des Commandos Atlas. Je peux vous abattre sans discuter, maintenant. Mais, je crois que vous valez mieux que ça.
Jensen leva les yeux et croisa le regard de son supérieur.
Son garde-chiourme maintenant.
Il avait le regard rouge sang.
- J’ai épluché votre dossier. Vos états de services sont bons, hormis votre célèbre fin de carrière dans le Bureau du Prince. Vous entrez chez les Commandos Atlas après les trois années règlementaires passées à l’Académie du même nom, et après vous servez dans les commandos -C- depuis l’année dernière. Vous vous portez volontaire pour cette mission, votre dossier est accepté. Ca tombe bien car la plupart de nos officiers sont occupés sur le front dans les différentes flottes, à contrer aussi bien les pirates Eldars que les marchands Tau et humains.
Jensen n’esquissait le moindre mouvement, ni la moindre émotion.
- Donc, je disais votre dossier est accepté. Comble de chance, vous avez été sponsorisé par quelqu’un d’influent. Le Temple Millénaire a donné un avis favorable pour votre incorporation à la Force Expéditionnaire 2C.
- Qu’est-ce que les Eldars font dans votre collimateur, capitaine ? expira Jensen, la voix rauque. Ils sont à la base de notre civilisation.
- Ils ne sont pas dans mon collimateur, comme vous dites. D’ailleurs, le super-destroyer Montana vient de nous envoyer les informations qui nous manquaient. Le cabinet du Grand Prophète ne vous a jamais soutenu, ni ne vous connait d’ailleurs.
Jensen sourit.
- C’est donc à partir de là que j’aimerais entendre votre histoire.
Jensen sourit à nouveau. Il se contorsionna pour se gratter les côtes. Il était menotté.
- Qu’est-ce qui a fait qu’un vulgaire soldat de votre trempe soit sponsorisé par quelqu’un du cabinet du Grand Prophète, et qu’il finisse par trahir les siens en frayant avec l’ennemi ? Laissez-vous aller, ça ira mieux après, vous verrez…
Jensen sourit encore, mais baissa les yeux. Le piège semblait se refermer sur lui.
- Je ne pactise pas avec l’ennemi ! souffla le lieutenant.
Stenark acquiesça du regard.
- Vous connaissez le « proxizoom » ? demanda le capitaine. Bien sûr que vous le connaissez.
Jensen parut soudain inquiet, fébrile.
Stenark allongea son bras et fit apparaitre un bracelet électronique à son poignet. Il appuya sur un bouton. Un écran apparut sur le mur à sa droite. Un fichier vidéo figé sur une image en contre-jour. La silhouette épaisse n’était autre que celle d’un sergent space marine de la Black Legion. Après quelques secondes, Stenark appuya sur un deuxième bouton, et les images commencèrent à défiler.
Face à lui, un homme, frêle créature, habillé de l’uniforme sacré des Commandos Atlas.
Jensen.
Madras Jensen.
La discussion était inaudible. L’autre de ce reportage était trop loin pour entendre un quelconque son.
Après quelques minutes, la discussion prit fin. Le renégat serra la main du commando et s’en alla, suivi de siens.
L’écran redevint noir.
- Le proxizoom est le système de capture vidéo intégré dans les jumelles électroniques standard. Equipement de base de n’importe quel soldat d’élite.
- Les images mentent mon capitaine, plaida Jensen.
Son état sembla s’améliorer d’un coup.
- Je disais donc que le Montana venait de nous livrer les dernières informations nécessaires à votre dossier.
Stenark ignora ce que Jensen disait.
- Nous avons donc tracé tous vos échanges d’informations avec vos complices, vu qu’il paraît que vous n’êtes pas seul dans cette aventure…
L’image sur le mur n’avait pas disparu. Stenark appuya sur le même bouton qu’auparavant, et l’image changea. Une liste de lignes suivies de dates apparut. Des dates très récentes.
- Comme vous le voyez, nous savons que vous avez pris contact à de nombreuses reprises avec Ruder Vailani. Une ligne de codes revient souvent aussi. Les services secrets de la quatrième flotte ont découvert qu’il s’agissait d’un code de la Black Legion. Et pour finir, un autre de vos interlocuteurs se trouve sur le Montana.
Jensen était cerné. Sa respiration était saccadée. Le souffle court, il était paniqué.
- C’est le moment de vider votre sac.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyMar 25 Mai - 0:50

- Bon, reprenons notre discussion là où…
- Je vous arrête tout de suite ! coupa Jensen. Je vais tout vous dire.
Stenark acquiesça en hochant la tête, s’assit et appuya son dos sur le dossier de sa chaise.
- Il y a de cela deux années standard, ma sœur Nisa a servi la Fédération dans la zone de tests, en dehors de la frontière. Elle servait sur Aronis, dans le Quartier Général d’Aronis Prime quand les troupes de l’Imperium sont arrivées. Le Chaos suivait le sillage de l’Imperium, accompagné de quelques pirates orks. Comme vous devez le savoir, la situation s’est rapidement détériorée, et Aronis Prime a vite été encerclée. Si vous vous souvenez bien, le Quartier Général a été attaqué dès les premiers jours de l’invasion.
- J’ai lu des rapports à ce sujet, commenta Stenark. C’est exact.
- Ma sœur a été évacuée avec tout le personnel du Q.G. vers le sud. Au vu de la situation sur Aronis, le Commander avait pensé qu’il était possible de reprendre le dessus, mais Fort Artemis est vite tombé dans les mains de l’ennemi, et la barrière anti-warp a disparu. Du coup, l’évacuation de toute la planète est devenue inéluctable. Mais, dans le feu des combats, le convoi dans lequel se trouvait ma sœur a été attaqué. Et elle est morte.
- Je suis désolé, regretta Stenark. Mais, qu’est-ce que cela a à voir avec votre trahison ?
- Je ne suis pas un traître, s’énerva Jensen. Laissez-moi aller au bout de mon histoire.
Il respira une grande bouffée d’air.
- Il y a six mois, un gars m’a contacté en me disant qu’il avait des informations qui pourraient m’intéresser. Je me suis dit que ça aurait pu intéresser les services secrets de l’armée, alors j’ai accepté l’invitation, et nous avons pris rendez-vous. Le gars en question était un Eldar. Il disait venir d’Arsanken.
- Le monde-roche… pensa à haute voix Stenark.
Jensen le dévisagea. Stenark se reprit.
- Je disais donc que c’était un Eldar de la Fédération… Lors de notre rencontre, il m’a appris que ma sœur n’était pas morte, et qu’en fait, elle avait fait partie de l’équipe qui devait déplacer la centrifugeuse avant l’arrivée de l’ennemi. Après l’assaut de Fort Artemis, les troupes Eldar de la Fédération ont débranché la machine, fait sauter la forteresse, et se sont échappé par le tunnel secret donnant sur la côte nord de l’île dans le plus grand secret. Imaginez ma surprise lorsque j’ai appris tout ça. Mais, après, cet Eldar m’a dit que Nisa était retenue prisonnière par eux, et que si je voulais la revoir en vie, je devrais faire tout ce qui me serait ordonné. Le premier ordre qu’on m’a donné a été de m’enrôler pour cette mission. Par la suite, tous les ordres que j’ai reçu avaient pour but de jeter les Commandos Atlas contre la Black Legion.
- Qui eux ?
- Je n’en sais rien, mais j’ai senti depuis le début, depuis le moment où j’ai rencontré cet Eldar, qu’il ne devait pas être seul dans le coup. Et en plus il a bien dit que ma sœur était retenue quelque part en otage par « eux ». Les Eldars ne font les choses par hasard, et même dans un univers imparfait comme le nôtre, je suis convaincu que ce simple détail a toute son importance.
- Daccord, mais pourquoi la Black Legion ?
- Je n’en sais rien, c’était un ordre récurrent. C’est pour cela que depuis que nous sommes arrivés ici j’ai tenté de faire ce qu’ils me demandaient, dans les limites de mon serment, mais ce qu’il s’est passé sur le champ de pétrole a ébranlé ma foi.
- Donc si je comprends bien, un Eldar de chez nous vous a dit que votre soeur est en vie, alors que les rapports fédéraux disent le contraire. Ensuite, il vous a fait chanter, et vous avez marché dans leur combine sans hésiter. Vous vous foutez de moi ?
- Non, il avait quelque chose qui m'a fait comprendre qu'il disait vrai.
- Et de quoi s'agissait-il, Lieutenant ? demanda Stenark, incrédule.
- Une chaînette avec des plaques d'identité de la marine spatiale de Stynica. Celles de ma soeur Nisa, pour être plus précis.
Jensen reprima un léger sanglot. Stenark porta ses mains sur son visage comme pour masquer sa surprise. Il resta pensif pendant un instant.
- Vous auriez dû nous avertir. Votre devoir était de nous avertir !
- Vous ne comprenez pas, insista Jensen au bord du désespoir. Ma sœur m’a été rendue, et je ne veux pas qu’elle meure une deuxième fois !
- Ca ne pardonne en rien votre comportement, Lieutenant ! Vous auriez dû nous en parler ! Une centaine de nos frères d’armes sont morts à cause de vos conneries !
Jensen était au bord des larmes, le visage décomposé.
- Ce n’est pas tout. Il y autre chose. Une fois que la Black Legion a rempli ses réservoirs dans le Plato de Cayo, un de leurs chefs est venu vers moi me demander des informations. Il m’a demandé où se trouvait la « cathédrale », et je lui donné les coordonnées du laboratoire souterrain où était détenu Vailani.
- La « Cathédrale » ?
- Des rumeurs sur Trixis racontent qu’il existe un endroit en Sahrani, ou plutôt une salle, qui se trouverait sous terre, et qu’elle serait immense. Elle mesurerait plusieurs milliers de mètres carrés et le plafond serait à plus de quatre cents mètres du plancher. En son centre, il y aurait une arme aussi ancienne que la galaxie elle-même.
- Je connais aussi cette rumeur… continua Stenark. Et j’y crois.
- Je sais. J’avais intercepté vos communications avec la flotte.
Stenark ignora cette dernière révélation.
- Mais personne ne sait où se trouve cette cathédrale…
- Moi oui, coupa net Stenark. Et je viens d’apprendre par un groupe de personnes que nous recherchons depuis que nous sommes arrivés sur Trixis que la centrifugeuse y est installée.
Un silence s’abattit dans la pièce.
Stenark se leva de sa chaise, fit le tour de la pièce, pour finalement se placer à côté de la porte.
- Vous reprenez votre commandement, Jensen. Je ne veux pas que l’ennemi pense que nous avons découvert leur informateur.
- Merci mon capitaine, vous avez…
- Ceci dit, coupa Stenark, vous serez dans la ligne de mire de mes meilleurs snipers.
Jensen, qui eut un moment d’euphorie, reçut la nouvelle comme une douche froide.
- Si vous me doublez, vous êtes mort.
Stenark se tourna vers la porte et posa sa main sur la poignée.
- Vos hommes ainsi que tout le personnel ont été avertis que aviez été gravement blessé, et qu’il fallait vous remplacer pendant tout ce temps. Ils ne savent pas, sauf le personnel médical, ainsi que Tasker, et ma garde rapprochée, tout ce dont nous avons parlé depuis votre retour des champs de pétrole. Votre intégrité ne sera pas remise en cause.
- Et ma sœur dans tout ça ?
- Si vous faites ce que je vous dis, nous la retrouverons, et elle s’en sortira.
Stenark ouvrit la porte et quitta la pièce.

* * * * * * * * * * * * *

Quelques minutes plus tard, Stenark arriva dans la salle de contrôle.
Tasker s’approcha de lui.
- Alors, est-ce que ce salopard a craché le morceau ?
- Taisez-vous Tasker, et ne parlez comme ça de lui ! La réalité est devenue bien différente tout à coup.
- Quoi qu’il ait pu vous dire, capitaine, il bluffe ! fit Tasker en chuchotant.
- Jensen a été manipulé. Et si tout se confirme, le problème pourrait être bien plus grave qu’il n’y paraît. Il faut que j’envoie un message urgent crypté au Montana.
Tasker était décontenancé. Comment le capitaine pouvait-il faire confiance à un traître ?
Stenark s’assit à son poste, et se mit à écrire un message sur son ordinateur.
- Communications ?
Un soldat se leva de son fauteuil dans la salle.
- Oui, capitaine ?
- Envoyez un message crypté au Montana.
- Etes-vous sûr que ce soit sage, mon capitaine ? Nous en avons déjà envoyé plusieurs depuis quelques jours. L’ennemi pourrait trianguler notre position s’ils repèrent notre fréquence.
- Sur le champ ! ordonna Stenark.
Le soldat s’exécuta.
Pendant ce temps, un autre soldat s’approcha du capitaine.
- Mon capitaine, nous avons un problème. Je viens de perdre pour la deuxième fois depuis le début de la semaine un de nos drones de surveillance. Et à chaque fois, au-dessus du secteur sept, entre notre position, et le port au Sud de Cayo.
- Quelles sont les positions des troupes ennemies sur Trixis ?
- La Black Legion est aux portes de Paraiso, il y a une forte concentration de troupes du Chaos stationnée à Corazol, les Tau’s sont au nord de l’île, ainsi qu’à Paraiso, les informations sont incomplètes en réalité.
- Autrement dit, les drones sont de moins en moins efficaces.
Soudain, l’alarme générale se mit à retentir dans le Quartier Général. L’expression du soldat se tendit en un instant.
- Voilà la réponse à votre question, mon garçon, fit ironiquement Stenark. L’ennemi abat nos drones pour arriver ici par surprise.
- Ennemi arrivé par le sud ! cria un des soldats face à son écran. Il s’agit des forces impériales locales. Notre ligne au sud est sous le feu de leur artillerie, mon capitaine !
- L’ennemi a du trouver notre position à cause de notre intense flux de communications de ces derniers jours, remarqua Tasker, accusant clairement son supérieur.
Stenark lui lança un regard noir.
- Tout le monde à son poste ! Tasker, faites venir le peloton de Jensen, et assurez-vous qu’il soit à son poste dans cinq minutes. Pas une de plus ! Sinon, je ne donne pas cher de votre peau !
Tasker partit et se résolut à faire selon les ordres sans être d’accord.
Pendant ce temps, Stenark appela le Lieutenant Taivard.
- Lieutenant Taivard, faites évacuer tout le monde. Prenez tout le matériel léger. Et piégez le matériel lourd. Brûlez tous les documents, supports media et autres, susceptibles de révéler notre identité et rejoignez votre transport sur la place centrale. Nous nous reverrons à notre point de retraite comme prévu au début de notre mission en cas de problème.
- A vos ordres capitaine.
A peine cinq minutes plus tard, les Commandos Atlas étaient en position au sud de la ville, certains dans des bunkers, d’autres dans des immeubles, d’autres encore derrière des barricades. L’artillerie impériale ne laissait aucun répit. Les explosions retentissaient partout dans le secteur.
- Capitaine ! L’ennemi s’est déployé de sorte à nous écraser sous une pluie d’obus avant de donner l’assaut. Nous ne tiendrons pas longtemps, cria Jensen.
Stenark eut soudain l’impression que son Lieutenant n’avait pas changé et que tout ce qui avait eu lieu auparavant n’était qu’un cauchemar.
- Il faut tenir ! Où sont les blindés ?
- Ils vont arriver dans quelques minutes.
Tasker arriva au même moment avec ses hommes.
- Et vous Tasker, vous savez où sont nos chars ?
- Ils étaient positionnés au nord de la ville. Il ne vont plus tarder.
Une explosion secoua le sol. Un pan de mur d’un immeuble s’effondra non loin des officiers.
- Retournez à vos postes !
La bataille redoubla d’intensité. Les obus impériaux mettaient en pièce les troupes fédérales. Un obus explosa sur le bunker tenu par Jensen et ses hommes. L’obus se planta dans l’épaisse couche de béton et explosa violemment. Le lieutenant reçu une pluie de morceaux de béton qui agravèrent instantanément son état de santé déjà précaire.
Tasker, voyant la scène depuis son poste, accourut à son aide. Il traversa la rue parsemée de décombres, et entra dans la ruine qu’était devenu le bunker.
- Jensen ! Jensen !
Une main se leva. Tasker bondit comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Il balaya de la main tous les débris, et un uniforme des Commandos Atlas apparut. Il continua frénétiquement et soudain le visage du Lieutenant sortit du néant.
- Je ne suis pas un traître, souffla le lieutenant du bout des lèvres.
- Ce n’est pas le moment de faire des efforts inutiles, pesta Tasker. Je vais vous sortir de là.
Il fit rouler une plaque de béton et libéra les jambes du pauvre officier. Jensen en hurla de douleur.
- C’est bien, ça ! Vous sentez vos jambes, se moqua Tasker.
Il prit Jensen dans ses bras et sortit du bunker aussi vite que ses jambes le pouvaient.
De l’autre côté du front, Stenark subissait de plein le feu ennemi.
Un obus décima plusieurs de ses hommes.
- Mon capitaine, les chars viennent d’arriver ! s’exclama un de ses sous-officiers.
- Qu’ils passent par cette rue et qu’ils fassent taire ces canons ! Quant aux marcheurs, il y a une pièce d’artillerie sur notre flanc gauche. Ordre à eux de la détruire sans ménagement !
A peine avait-il dit cela, une rafale de lasers transforma en poussière les barricades qui avaient été dressées au milieu de la rue. Un tir de canon laser transperça la cuisse gauche du capitaine. Il s’effondra et perdit connaissance.
- Putain ! Le capitaine est H.S. ! Il faut l’évacuer en vitesse.
Le reste de ses aides de camp le portèrent rapidement vers l’arrière, profitant d’une accalmie.
La contre-attaque des blindés avait été décisive. Impériaux et fédéraux se rendaient coup pour coup. Les fédéraux décimaient les troupes ennemies ainsi qu’une de leur pièce d’artillerie, alors que les impériaux détruisaient un bunker après l’autre.
De part et d’autre, les obus, les canons laser, le plasma, et les armes à fusion causaient d’énormes ravages. Le nombre de troupes diminuait rapidement.
Tasker était retourné à son poste lorsqu’il apprit que le capitaine avait été sérieusement blessé. L’évacuation de tout le personnel était primordial, et la gloire de Stynica était sa priorité en chaque instant de sa vie.
Une heure s’écoula, dans le feu de l’action, jusqu’au moment où il reçut un signal.
L’avant-dernier transport était parti !
Il pouvait enfin se replier. Ce qu’il fit avec ses hommes et le reste des troupes encore à Cayo, sans perdre de temps.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyLun 31 Mai - 18:56

"Respire.
Ténèbres et ronronnement régulier.
Des mouvements saccadés.
Une pression m'oppresse.
Respire !
Ah ! La lumière vient à moi.
Tout est trouble.
Des formes bizarres tournent autour de moi.
Qu'est-ce que c'est ?
Une mélodie tourne dans ma tête.
Les couleurs s'intensifient et dansent au-dessus de moi.
Où suis-je ?
Les formes s'affinent, des hommes apparaissent.
J'ai froid.
Une pression à droite.
Ca me brûle.
Quelle est cette sensation envahissante de bonheur qui me traverse ?
Tiens, je connais cet homme.
Colozzini."
- Capitaine ! Capitaine ! Reveillez-vous capitaine ! Nom d'un chien, passe-moi cette seringue !
"Pourquoi crie-t-il ?
On est pourtant bien, là.
Que fait-il, là ?
Ah ! J'ai mal !
Ca brûle. Ca brûle !
Faites quelque chose, ça remonte par mon bras !
Aaaaarrgh !

Tout bouge autour de moi.
Je vois un autre homme maintenant.
Il est à ma gauche.
Il a l'air inquiet.
J'ai froid. J'ai vraiment froid !
Une couverture.
Colozzini se retourne vers quelque chose."
- Ok bien reçu !
"Il me regarde."
- On va atterrir capitaine ! Le lieutenant Taivard va s'occuper de vous ! Les médics sont tous morts à Cayo ! Leur transport a été touché par les Impériaux !
"Qui suis-je ?
Mais, bon sang qui suis-je ?
Des souvenirs me reviennent.
David Stenark, vous êtes diplômé de l'Académie des Commandos Atlas au rang de sergent. Vous allez prêter le serment des commandos. Répétez après moi : Moi, David Stenark, Commando Atlas, je jure solennellement, par la constitution du Royaume de Stynica, de servir la couronne princière, de protéger le territoire sacré de nos ancêtres, d'être le fer de lance des armées fédérales, et ce nuit et jour, d'une étoile à une autre, jusqu'à ce que la mort, ou le Prince, ne me libère de mon serment. Sergent, bienvenue parmi l'élite de l'élite.
David Stenark.
Commando Atlas.
Une secousse destabilise les deux hommes.
Colozzini pose sa main sur moi."
- Capitaine, vous allez vous en sortir ! Nous sommes en train d'arriver au point de rendez-vous ! Capitaine !
"Les ténèbres m'envahissent à nouveau.
Où suis-je ?
Que c'est bon.
David, c'est bon.
David, tu as une mission.
David.
Réveille-toi, David.
Réveille-toi !
REVEILLE-TOI !"
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyMer 2 Juin - 18:29

Stenark ouvrit les yeux.
La première chose que son regard aperçut se révéla être la toile vert kaki de la tente de l'hôpital de campagne sous laquelle il semblait se reposer depuis une éternité.
Tournant la tête, il se rendit compte qu'il n'était pas seul. D'autres soldats étaient couchés, couverts de pansements de fortune, gainés dans des atteles, ou gémissaient de douleur.
A sa gauche, il vit un homme assit sur le lit de camp voisin. Son uniforme légèrement déchiré laissait apparaître les pansements sur son corps.
- Bonjour Capitaine. Bien dormi ?
C'était le Lieutenant Jensen.
Stenark n'eut pas la force de répondre.
- A ce qu'il paraît, vous et moi sommes passés tout près de la mort.
Jensen eut un léger rire étouffé.
Quelques minutes s'écoulèrent. Le temps semblait s'être arrêté.
Jensen faisait craquer les articulations de ses doigts pour passer le temps.
"De toutes façons, il n'y a rien d'autre à faire ici", pensait le lieutenant.
Son regard fut attiré par une ombre qui s'approchait de lui, et du capitaine.
C'était le Lieutenant Taivard accompagné de Tasker.
Le lieutenant s'approcha de Stenark et s'accroupit à côté de son lit de camp pour mieux lui parler.
- Bonjour Capitaine. Heureux de vous revoir en vie, fit-il avec un grand sourire qui reflétait un immense soulagement. Nous sommes passés près de la catastrophe. Vous avez eu des complications suite à votre blessure. L'impact de laser a sectionné l'artère fémorale. Mais tout va bien maintenant.
Tasker souriait derrière le lieutenant.
Stenark se fit violence pour sortir un son de sa gorge.
- Il faut terminer notre mission, lieutenant. Ma santé attendra.
Il tenta de se relever.
Soudain, Jensen se raidit. Ses yeux fixaient quelque chose à l'entrée de la tente.
Tous les visages se tournèrent dans la même direction.
Escorté par un commando, un homme entra sous la tente. Il était vétu d'un étrange uniforme tout râpé, et portait un fusil en bandoulière.
Un sourire illumina le visage de Stenark,
- Tiens… laissa échapper Tasker. Enfin, nous vous rencontrons.
L'homme mystérieux s'approcha du capitaine, et se baissa pour arriver à sa hauteur.
- Bienvenue sur Trixis, fit-il en serrant doucement la main de Stenark. Je crois que j'ai les informations dont vous avez tant besoin.
Stenark ferma les yeux et respira une grande bouffée d'air.
- Messieurs, voici à quoi ressemble un vrai trixien.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyMer 30 Juin - 23:45

« Il y a fort longtemps, les nôtres vivaient heureux dans la paix. Nous avions fondé une société dirigée par le respect de la nature et de l’humain, comme nos ancêtres venus de chez vous l’avaient rêvé, sans avoir à obéir à un gouvernement central, ayant pour but ultime mais irréalisable pour l’instant de renverser l’Imperium.
Nos pères ont eu la sagesse de créer un gouvernement écologique, mêlant savamment connaissance, technologie et respect de la nature et de l’être humain, du Tau, et de l’Eldar. Ils nous avaient inculqué le respect de l’autre, la reconnaissance et la gratitude pour les dons qui nous étaient attribués par la mixité de notre civilisation.
Les Tau apportaient le sens du bien commun, les Eldars prévenaient tout danger grâce à leur préscience et permettaient de faire les bons choix à long terme, et les humains étaient les maîtres d’œuvres de toutes les réalisations entreprises sur notre monde.
Tout cela a duré longtemps. Mais cela paraît si court maintenant, et si lointain.
Un jour, un étranger arriva sur Trixis. Il fut aperçu pour la première à Baxis, notre capitale aujourd’hui détruite. Il s’arrangea pour rencontrer notre souverain, le Roi Larkin, ce qu’il réussit à faire en à peine quelques heures. Notre monde n’avait pas de soucis de guerres, d’insurrections, d’insécurité. Notre souverain était facilement atteignable.
Ce mystérieux personnage n’était pas un voyageur. C’était un messager. Il déclara venir au nom de l’Imperium, et exigea du Roi Larkin un tribut en hommes, vivres, matières premières et production industrielle d'une telle importance que le roi se sentit obligé de le renvoyer. Demandant conseil auprès de auprès de ses personnes de confiance, il fut vite convaincu qu’il fallait trouver un compromis. Il rappela le messager, et lui proposa de lui donner toutes les richesses dont il disposait en échange de son silence et de son départ de Trixis. Le messager ne dit rien, et disparut.
Nous ne savons pas ce qu’il a bien pu se dire ce jour-là entre le roi et ses conseillers, mais une chose était sûre : sans savoir pourquoi, le don de prescience des Eldars s’était estompé, voire avait disparu.
La vie reprit son calme.
Puis, un jour, des ombres traversèrent le ciel de notre planète, et ce fut le début de la fin.
L’Imperium venait de déclencher une tempête de feu contre laquelle nous n’étions pas préparés. Nos armes étaient limitées, nos hommes, nos femmes, n’étaient pas entraînés pour la guerre. A la fin de la première semaine de combat, plus de la moitié de la population était morte sous le feu ennemi. Baxis avait été rasée dès le premier jour par une salve nucléaire. Tout le continent baxian -au nord de Sahrani- était régulièrement balayé par des bombardements orbitaux. En peu de temps, le sol devint semblable à celui d’une lune, inerte, sans vie, où vagabondaient de rares survivants à la peau déchirée, au regard vide.
Les rares survivants étaient faits prisonniers et étaient envoyés dans des camps, les camps de la mort. Les hommes et les femmes étaient séparés. Les enfants étaient arrachés à leurs parents et envoyés dans des centres spécialisés ou la répression et l’endoctrinement impérial étaient aussi intenses que la plus puissante des drogues, et où le but était de les transformer en futurs soldats de l’Imperium.
En quelques mois, la population a quasiment disparu, et a été remplacée par un mélange de citoyens impériaux amenés de force sur Trixis.
Du Roi Larkin on en entendit plus parler. C’est là que l’histoire de Trixis, le joyau des étoiles, se termine. Dans un bain de sang.
Je hais l’Imperium.
Capitaine Stenark, j’étais un de ces enfants… arraché à mes parents, à ma vie, à mon innocence. Ils ont cru que leurs techniques d’endoctrinement feraient de moi un soldat impérial fanatique, une machine à tuer sans nom, un numéro anonyme sur une liste infinie perdue au fond fin d’un Administratum.
La haine brûle en moi tel l’enfer, et je jure devant l‘univers entier que jamais je ne cesserai de combattre tant que Trixis n’aura pas été libérée de ces monstres ! »
Stenark avait la gorgée nouée. Il posa sa main sur l’épaule du trixien. Celui-ci lui rendit un regard en guise de remerciement.
« Après avoir terminé mes classes à la Schola Progenium, j’ai déserté le régiment auquel on m’avait affecté. Un peu moins de vingt ans s’étaient écoulé depuis l’invasion de l’Imperium, mais j’étais toujours aussi résolu et déterminé à combattre l’ennemi juré. Avec d’autres soldats ayant souffert les mêmes épreuves que moi, nous avons tenté de chercher les rebelles, mais sans succès. Nous avons alors décidé de rallier le continent baxian -nous avions fait nos classes sur le continent vèresien, au sud de Sahrani- par nos propres moyens : partout on racontait que des rebelles menaient des actions de guérilla aux alentours de Baxia.
Mais, la réalité était tout autre. La capitale avait disparu sous un épais manteau de poussière et de cendres. Des animaux parfois difformes déambulaient çà et là. Pas un seul rebelle, pas même un humain. Toute la vie que nous avions espéré trouver avait disparu. Heureusement, nous avions revêtu des combinaisons nous protégeant des radiations, car celles-ci étaient encore trop élevées par endroits.
Nous sommes donc repartis en direction de Sahrani. Mais lors de la traversée, une tempête nous a surpris et notre bateau a chaviré en plein océan. Tout ce dont je me souviens et une lumière verte et jaune. Puis plus rien.
Quelques années avant l’arrivée de l’Imperium, nos ancêtres avaient commencé à cultiver les fonds marins. Plusieurs fermes sous-marines ont été crées, et déjà une nouvelle ère semblait s’ouvrir pour la connaissance de nos pères.
Quand l’Imperium arriva sur Trixis, les derniers représentants de notre monde furent cachés dans ces endroits loin sous la surface des océans. Et parmi les abysses se trouve une cité immense, la dernière cité libre de Trixis, qu’aucun étranger ne connaît, ni ne soupçonne.
C’est à cet endroit, le plus improbable, le plus fantastique de l’univers, que je me réveillai. Je pensai être dans une autre dimension, mon corps flottant sur l’océan, mon âme à des milliards de kilomètres. Mais, il n’en était rien. J’avais été sauvé de la noyade par les rebelles. Et ils m’avaient emmené, moi et mes compagnons à Marine Paradise, la dernière cité libre de Trixis.
A partir de cette cité, nous lançons régulièrement des raids avec l’aide de nos sous-marins furtifs. Et, c’est là que nous allons, capitaine.
La « cathédrale » est bien cachée, et l’île sur laquelle elle est cachée et fortement protégée. Un raid en sous-marin nous donnera l’avantage. Mais, vous ne pourrez pas emporter avec vous le matériel lourd. »
- Je ne crois pas que nous pourrons nous passer de notre armement, mon ami, coupa Stenark avec tact. L’ennemi en face aura de quoi nous faire mordre la poussière.
- Ne vous en faites pas, capitaine, nous vous réarmerons une fois arrivés à Marine Paradise.
Stenark porta ses mains à sa bouche. Il chercha du regard ses lieutenants, Taivard et Jensen. Quelques longues secondes s’écoulèrent.
- Je marche, accepta Stenark en tendant sa main au rebelle trixien.
Celui-ci lui serra la main en retour.
- Alors, ne perdons pas de temps, allons-y.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyVen 9 Juil - 18:43

Dans l'obscurité profonde et perpétuelle, plusieurs engins métalliques longs de quelques centaines de mètres se mouvaient lentement parmi la faune locale. Leurs déplacements étaient lents et majestueux.
Cette lente procession glissait lentement vers sa destination secrète : Marine Paradise.
- Sire Stratége, nous arrivons à l'entrée du canyon, annonça le préposé au sonar.
- Bien, répondit celui-ci. Lancez les procédures d'entrée, nous rentrons chez nous.
Le second du Sire Stratège, le Deuxième Stratège, se tourna vers un autre soldat, face à ce qui sembrait être un gros bouton rond, et quelques moniteurs donnant des informations numériques.
- La barre à quinze gauche ! ordonna-t-il.
- La barre à quinze gauche ! acquiesça le préposé au gouvernail.
- Vitesse à douze ! continua le Deuxième Stratège.
- Vitesse à douze ! confirma à nouveau le préposé au gouvernail.
Il suivait le défilement des informations attentivement sur son écran de contrôle.
- Assiette à quatre pour cent avant !
- Assiette à quatre pour cent avant ! entendit-on en confirmation.
La salle de contrôle dans le sous-marin commença à se pencher lentement vers l'avant.
- Nous sommes dans le canyon, annonça le navigateur.
- Parfait, commenta le Sire Stratège. Navigateur, continuez selon les procédures.
Le Capitaine Stenark suivait les faits et gestes de tout l'équipage trixien avec attention et émerveillement.
Le Sire Stratège, le commandant du navire, semblait tout contrôler avec un calme qui rappelait le Commander Atlas, le Général Slyven De Loren Van. Stenark se sentit bien l'espace d'un instant, comme s'il était retourné sur Pléïad.
- Pas mal, n'est-ce-pas ? demanda le trixien.
- Oui, acquiesça Stenark. Il y a quelque chose chez vos hommes et vous-même qui me rappelle mon monde, ma vie avant Trixis.
- L'humain, je suppose ?
- Oui, c'est ça.
Stenark semblait ouvrir les yeux sur quelque chose qui l'avait peu à peu quitté depuis que lui et ses soldats étaient arrivés sur Trixis : son humanité.
- Nous ne sommes pas des animaux. L'humain, l'Eldar, le Tau, sont les seules choses qui nous restent.
Le regard calme et pacifique du Sire Stratège embrassa la salle en entier.
- Virage à vingt-sept droite ! lança une voix. A trois : un, deux, trois !
- Virage à vingt-sept droite ! répondit une autre voix.
Stenark lança un regard interrogateur au Sire Stratège. Il comprit de suite.
- Pourquoi toutes ces manœuvres ? fit-il un sourire au coin de sa bouche. Comme vous l'avez entendu tout à l'heure, nous passons au fond d'un canyon, ou plus précisément, d'une des épines dorsales de notre planète. A cet endroit naissent deux plaques océaniques, et en sortant des entrailles de la terre, elles sortent en créant ce canyon long de plusieurs kilomètres. Plusieurs volcans bordent la zone en expulsant et dispersant des poussières. Nous profitons de toutes ces conditions pour cacher la position de Marine Paradise.
- Vous croyez que l'Imperium a lancé des drones et des satellites à votre recherche ? s'étonna Stenark.
- Non. Mais on ne sait jamais. Nous évitons aussi les navires par sécurité. Notre but est de ne pas éveiller le moindre soupçon sur nos capacités navales. D'ailleurs, avant l'invasion chaotique, plusieurs divisions de l'Imperium ratissaient Verès de long en large pour nous retrouver. Il faut que cela reste en l'état.
- Je vois… fit pensif Stenark.
- Nous arrivons à destination, Sire Stratège ! avertit le navigateur.
- Bien.
Il se tourna face à ses subordonnés.
- Vitesse à sept !
- Vitesse à sept ! obéït le préposé au gouvernail.
Les écrans affichaient une représentation du canyon en trois dimension. Une faille apparut sur la gauche des écrans.
- Attention, virage à quarante-trois dans six secondes ! avertit le navigateur. Un, deux, trois, quatre, cinq, six !
- Virage à quarante-trois ! confirma l'autre soldat.
Le sous-marin se pencha sur sa gauche.
- Fumigènes ! ordonna le Deuxième Stratège.
- Fumigènes lancés ! lança une autre voix dans la salle.
- Des fumigènes ?
- Oui Capitaine Stenark. Les conditions ont beau être en notre faveur dans cet environnement, nous ne voulons rien laisser au hasard.
Stenark était impressionné.
- Assiette à soixante avant ! ordonna le Deuxième Stratège.
- Assiette à soixante avant !
Le sous-marin grinça en se penchant violemment vers l'avant.
- Assiette à soixante-dix arrière ! ordonna rapidement le Deuxième Stratège rapidement.
- Assiette à soixante-dix arrière ! répondit le soldat.
Le sous-marin se stabilisa.
- Videz les ballasts !
- Ballasts vidés !
Un bruit de vagues lointain arriva aux oreilles du capitaine.
- Ouvrez les vannes à oxygène ! ordonna le second du Sire Stratège.
- Nous sommes arrivés à destination, fit le trixien en posant une main sur l'épaule de Stenark.
Stenark était surpris. L'idée d'arriver à destination au milieu des abysses était pour lui surréaliste.
Le Sire Stratège fit un signe de la tête à son second. Celui-ci acquiesça en hochant la tête.
- Concierge ? appela le Deuxième Stratège.
Un homme accourut instantanément.
- A vos ordres, sire.
- Faites venir nos alliés pléïadiens, nous venons d'arriver.
- Bien, sire.
Il repartit à toutes jambes.
Un bruit de gaz comprimés annonça l'ouverture de la porte du sous-marin. Une lumière aveuglante inonda la salle de contrôle.
- Alors, ça vous dit de visiter Marine Paradise, capitaine ?
- Oh que oui ! fit Stenark attiré par sa curiosité.
Le capitaine emprunta la passerelle qui était déployée entre la salle de contròle et la coque du sous-marin. Arrivé tout en haut, une vue impressionante s'offrit devant lui.
Le sous-marin trixien était amarré au quai métallique d'un port sous-marin grand de plusieurs kilomètres. Un nombre incalculable de sous-marins étaient stationnés, par quatre, ou par huit, selon l'endroit où ils étaient parqués, sous la voûte de la grotte.
Puis, il descendit sur le quai métallique. Celui-ci était fixé sur la roche. Les rampes d'accès qui menaient à la zone de fret étaient taillées à même le roc. Stenark leva les yeux vers le haut. Le plafond irrégulier de la grotte allait en s'élevant à plusieurs centaines de mètres du sol.
"Bon sang, ces trixiens sont des malades !" pensa le stynicien en lui.
Stenark suivait le cortège des soldats qui montaient la rampe sans discuter, quand soudain Tasker et Jensen le rejoignirent.
- Capitaine, ces gens sont des fous ! s'exclama Jensen sans souffle. Ils ont bâti une ville dans une grotte sous-marine !
- Je sais, lieutenant, je sais… fit remarquer Stenark.
Les soldats fédéraux suivirent les trixiens jusqu'à une suite d'immeubles affectés au fret portuaire, qu'ils contournèrent en quelques secondes. C'est alors que le spectacle le plus ahurissant se déploya face à eux.
Marine Paradise.
La grotte sous-marine se déployait en plusieurs bras larges de plusiers kilomètres. Au centre de la grotte, une série de collines plus ou moins arrondies garnissaient ça et là l'immense et infinie prairie ouverte derrière la zone portuaire. Des routes, des champs, divisaient le tout en parcelles, sous le regard bienveillant de Marine City, la ville-capitale perchée au fond de la grotte sur un promontoire qui dominait tout le secteur central de Marine Paradise.
- Ca vous dirait de voir tout cela de plus près ? invita le Sire Stratège.
Les soldats fédéraux restaient figés sur place.
- Houhou ! Un véhicule vous attend… fit tout sourire le Deuxième Stratège. Ce serait bien de le prendre.
Stenark se resaisit.
- Oui, bien sùr, répondit-il en donnant un coup de coude à Tasker et Jensen.
Les trois soldats entrèrent dans le véhicule suivis des trixiens.
Le véhicule partit en direction de Marine City, pendant que le reste des Commandos Atlas étaient pris en charge par les autres trixiens.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyJeu 15 Juil - 13:05

Stenark s'engouffra dans le véhicule devant suivi par Tasker, Jensen, puis le Sire Stratège.

La voiture fila à toute vitesse, et sortit de la zone portuaire en s'engageant sur une route à haute vitesse qui montait en direction de Marine City.
Le paysage incroyable defilait derrière les vitres du véhicule. Des collines, des cultures à perte de vue, et la capitale qui s'approchait, leurs tours s'élevant jusqu'à toucher le plafond de la grotte, quatre-cents mètres plus haut.
Soudain, le véhicule s'engagea dans une route qui partait sur la gauche de la ville.
- Où allons-nous ? demanda Stenark.
- Au Sanctuaire, répondit le Sire Stratège, de marbre.
- Qu'est-ce que c'est que ce "sanctuaire" ? demanda insistant Jensen.
- Il s'agit du lieu de réunion de notre gouvernement, enfin de ce qu'il en reste. Pour survivre, nous devons être organisés. Rien de ce qui se trouve ici ne peut être maintenu sans une rigueur et une précision sans faille. L'ordre et la discipline sont notre salut.
"Comme chez nous..:" pensa Stenark.
Après quelques minutes supplémentaires de trajet, le véhicule sortit de la route principale, et s'enfonça dans la campagne parmi les collines. Empruntant une petite route, il arriva au sommet d'une des plus hautes de la zone. Sur son sommet étaient disposés deux rangées de bancs en cercle ayant pour centre un piédestal en pierre.
Une scène et son auditoire.
Les styniciens et le Sire Stratège étaient attendus par une assemblée d'une vingtaine de personnes. Les Sages de Marine Paradise. Le gouvernement en place.
Ils prirent place sur les bancs qui étaient réservés aux visiteurs.
La réunion commencea.
Un homme âgé, à la courte barbe blanche, se leva de sa place, et prit la parole.
- Cet homme est l'Assage, notre chef, chuchota le Sire Stratège à Stenark. Les autres membres sont appelés les Disages. L'Assage a le même pouvoir que les Disages. Sa fonction diffère dans le sens que c'est lui qui représente le gouvernement face au peuple.
Stenark écoutait avec grand intérêt.
- Mes amis, nous avons des visiteurs parmi nous aujourd'hui. Ces mêmes visiteurs que nous attendions depuis plus d'un siècle, et qui sont enfin arrivés à nous.
L'homme à la barbe blanche se tourna vers Stenark.
- Capitaine Stenark, je n'ai reçu qu'un bref rapport sur la raison de votre présence parmi nous. Je vous laisse donc la parole.
Stenark se leva.
- Merci.
Il s'avança vers le centre du cercle dessiné par les bancs, et monta sur le piédestal. La coutume de Marine Paradise.
- Gens de Trixis, je m'appelle David Stenark, j'ai le grade de capitaine dans les Commandos Atlas, une des quatre divisions d'élite de l'armée fédérale de Pléïad. Il y a de cela six mois, j'ai été nommé commandant d'une force de réaction rapide, envoyée d'urgence sur Trixis pour effectuer une mission d'extrême urgence. Seulement, nos services de renseignements avaient été courcircuités depuis plus de cent ans. Nous ne savions rien de l'invasion Impériale, ni de la guerre opposant humains et tau's, ni de la disparition du roi Larkin. Ce n'est que lorsque nous sommes arrivés sur le sol de votre monde que nous avons commencé à comprendre la gravité de la situation. Nous nous sommes vus forcés de coopérer avec la fragile alliance imposée par l'Imperium, le temps pour nous de trouver ce que nous cherchions avec tant de zèle.
- Qu'est-ce qui vous a fait venir ici de toute urgence ? demanda une jeune femme au cheveux blonds.
- Il y a de cela deux annèes standard, un de nos mondes à l'extérieur de notre espace interdit à été la cible d'une invasion ennemie. Ce monde était un centre de recherches et de tests d'armes de la Fédération. Après un an et de combats, et l'évacuation d'une grande partie du personnel fédéral, nous perdîmes le contrôle de ce monde. Le plus grave arriva pendant les combats. On nous déroba une machine qui était plus importante que tout ce que nous avions.
- Je crois savoir ce que vous vous êtes fait voler, interrompit un des Disages.
- Moi aussi, continua un autre. Nous avons ce même genre d'appareil indispensable à notre survie.
- Vous êtes venus récupérer votre centrifugeuse, Capitaine Stenark, n'est-ce-pas ? demanda l'Assage.
Stenark était abasourdi.
- Ne vous en faites pas, mon ami. C'est un secret technologique que nous partageons. Nos pères vous ont quittés avec cette technologie. C'est pour cela que nous sommes encore en vie ici. Mais la puissance de notre machine est si faible, qu'elle ne protège que notre ville sous-marine.
Stenark reprit ses esprits.
- Vous avez raison, il s'agit bien de la centrifugeuse à lumière blanche. L'endroit où elle est cachée s'appelle la "Cathédrale". Cette cathédrale doit se trouver sur île au nord de Sahrani, île que nous avons déjà localisé grâce à un petit subterfuge. L'unique problème est que les photos aériennes que nous avons pris au-dessus de l'île ne montrent aucun bâtiment. Cette cathédrale doit être bien cachée.
- Il ne s'agit pas d'une cathédrale au plein sens du mot, coupa un des Disages assis sur un des bancs. Le nom "Cathédrale" est donné à une grotte majestueuse formée par un volcan aujourd'hui inactif depuis des milliers d'années. Des pierres précieuses de toutes sortes tapissent les parois de cet endroit le transformant ainsi en endroit sacré, tel qu'il était considéré avant l'arrivée des impériaux.
- Et je vous le confirme, continua l'Assage, touchant sa barbe de la main droite. Votre machine tant recherchée est là-bas.
Stenark, Jensen et Tasker esquissèrent un sourire plein d'espoir.
- Mais elle est bien gardée. Des membres de l'Inquisition se sont joints à des personnages étranges.
- Il nous faut y aller au plus vite ! souffla Stenark. Notre civilisation en dépend.
- Ne vous en faites pas, rassura l'Assage. Nous vous aiderons dans cette tâche.
- Et nous le ferons de toutes les façons, continua le Sire Stratège. Nous allons reprendre votre matériel abandonné à notre dernier point de rendez-vous, ainsi que votre matériel lourd laissé à Randia.
- Randia ?
Jensen ne comprenait pas.
- Ah oui. C'est le nom trixien de l'actuelle Cayo. Vous y avez laissé beaucoup de matériel là-bas et l'Imperium n'a pas pris grand-chose, préssés qu'ils sont par la bataille finale autour de Paraiso.
- Je ne comprends toujours pas l'intérêt de cette démarche ? fit Stenark.
- Rendre vos ennemis aveugles. Nous allons reprendre votre place dans la bataille entre l'Imperium, Taus, et Chaos. Pendant ce temps, vous prendrez d'assaut la cathédrale. Il ne se douteront de rien.
- C'est dangereux, marmonna Tasker.
- Oui, acquiesça le Sire Stratège. Mais nous sommes disposés à nous sacrifier pour la victoire finale.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyLun 2 Aoû - 13:53

La voûte de la grotte décrivait un arc-de-cercle majestueux qui plongeait à pic dans l'eau salée du port de Marine Paradise. Les reflets illuminaient dans un ballet incessant les cristaux figés du plafond naturel, et transformaient l'endroit en lieu de lumière.
Stenark observait la colonne humaine et mécanique s'enfoncer dans les entrailles d'un des plus gros sous-marins amarrés à quai. Leur transport. Il aurait tellement voulu en apprendre plus sur ces gens, ces survivants d'un monde détruit.
A ses yeux, ils étaient nobles. Dignes d'un genre humain quasi inexistant dans la galaxie. Même les humains de la Fédération n'étaient aussi respectables qu'eux.
Et que dire de leur technologie. Une variante de celle utilisée sur la terre sainte des Commandos Atlas. Mais un peu plus en harmonie avec l'environnement, la nature, et l'être humain, que celle qu'ils avaient dévelloppé.
Il repensa à toutes les personnes qu'il avait côtoyé pendant ces quelques jours, et se jura de ne jamais les décevoir ni les oublier.
Jensen s'approcha de lui, et le fit sortir de ses rêveries.
- Capitaine, nous avons presque fini de charger le transport. Il ne reste plus que deux chars à faire entrer et nous pourrons partir.
- Parfait Lieutenant. Montez à bord. Je vais dire au revoir aux dirigeants.
Le lieutenant monta à bord du sous-marin, en lançant un dernier regard à cet étrange monde miniature.
Stenark quitta son poste d'observation et s'approcha des dignitaires trixiens. Le Sire Stratège discutait ferme avec l'Assage. Le vieil homme avait les traits tirés. Ce n'était sans doute pas la fatigue, mais la crainte de voir la situation s'empirer.
- Promettez-moi de débarquer vos troupes et de faire revenir le sous-marin immédiatement !
- Ce sera fait comme l'a décidé le Conseil, cher Assage, rassura le Sire Stratège. Nous allons poser pied au sud de Randia, et le Subtile reviendra aussitôt, afin de ne pas réveler nos mouvements sousmarins.
Les deux hommes virent le stynicien s'approcher, et esquissèrent un sourire de circonstance.
- Alors, le moment est venu de se dire "au revoir", Capitaine Stenarde.
L'Assage lui tendit la main.
- "Stenark", cher Assage, corrigea le capitaine.
- Oui, c'est cela.
- Bonne chance à vous, Sire, salua Stenark. Vous en aurez besoin.
- Ne vous en faites pas, cher Capitaine, rassura le trixien. Nous combattons ces armées depuis fort longtemps. Tel est notre lot. Menez à bien votre mission. Et n'oubliez pas : dès que vous retournerez dans votre monde, parlez de notre situation au Prince Arion. Nous avons besoin de votre aide.
- Si nous sortons vivants de cette quête, votre demande sera ma priorité une fois retourné sur Pléïad. Le Prince connaîtra votre situation, et peut-être que, dans sa grande bonté, il décidera d'envoyer deux flottes armées jusqu'aux dents, et des spécialistes du terraformage.
Un sifflet résonna soudain dans le port. Le groupe se tourna vers les sous-marins.
- Ah, le Rancœur est prêt à appareiller, mon ami. Il vous faut monter à bord.
- Oui.
Stenark respira profondément. Sa mission arrivait à son terme. Il allait enfin pouvoir venger la réputation de son Prince, laver le nom des Commandos Atlas, mais surtout sauver la Fédération d'un possible assaut ennemi. Pour cela, il suffisait de détruire une machine, et tuer un traître. Le plus grand traître que la Fédération avait porté en son sein.
- Au revoir.
Stenark tourna les talons, et marcha jusqu'au sous-marin. Il monta sur la coque, et, se plaçant à la verticale de l'entrée supérieur, adressa un dernier salut militaire en direction des trixiens.

* * * * * * * *

L'obscurité avait plongé Cayo dans un calme relatif.
Par endroits, on pouvait entendre comme des coups de feu au loin, noyés dans le vent, perdus quelque part entre la ville en ruines, et les premières maisons de Corazol, loin derrière les roches désolées du désert qui séparait les deux villes.
A quelques kilomètres au sud, un contigent d'une centaine d'ombres furtives était sorti de la mer pour rejoindre l'ancien quartier général des forces fédérales.
Le Sire Stratège menait l'expédition, suivi par le Deuxième Stratège, et bon nombre de Frères, des soldats aguerris à toutes les guerres, surtout celles de type guérilla.
Les astres de la nuit semblaient s'être voilées cette nuit-là. L'obscurité jouait en faveur des résistans trixiens, qui s'enfonçaient loin dans le pays.
Après une heure de marche, ils atteignirent les faubourgs du sud de Cayo.
Vérifiant chaque rue, chaque ruine, les soldats avançaient prudemment sans faire le moindre bruit.
Après avoir remonté une rue parallèle à la principale avenue, les trixiens arrivèrent au centre ville. Le Sire Stratège fit un signe de la main pour montrer l'entrée de la base secrète et déploya ses hommes dans les ruines environnantes afin de créer un périmètre de sécurité.
Le Deuxième Stratège s'approcha de son supérieur.
- Cette entrée est celle de leur base, chuchota-t-il. La rampe menant à leur dépôt de véhicules se trouve de l'autre côté de la place, derrière ce bâtiment.
- C'est juste, mais la porte ne s'ouvre que depuis la base, chuchota le Sire.
Puis, se taisant à nouveau, le Sire lui fit signe de prendre quatre hommes, et de le suivre, lui et son escouade dans la bâtiment. Le Deuxième Stratège s'exécuta immédiatement.
La petite équipe ainsi complétée s'engouffra dans le bâtiment en ruines, et descendit les escaliers qui se trouvaient rapidement à droite après l'entrèe principale, leurs lampes-torche allumées, éclairant le moindre recoin sombre.
Ils descendirent deux niveaux, et entrèrent dans ce qui restait de la salle principale du quartier général des Commandos. Une légère odeur de métal brûlé flottait dans la pièce. Les meubles et ordinateurs détruits tapissaient les couloirs.
La salle s'ouvrait sur deux couloirs. L'un menait droit vers les salles annexes, telles que l'infirmerie, et autres salles de réunion. L'autre partait vers la droite, et descendait sur une salle plus grande.
Après emprunté les escaliers s'y trouvant, la petite troupe entra dans une salle immense où flottait une odeur d'huile et de métal froids.
- Ca y est, nous sommes dans le dépôt des véhicules, se permit de chuchoter le Sire Stratège en pointant de sa lampe-torche un des blindés des Commandos Atlas.
Soudaint, un craquement métallique résonna dans l'obscurité.
Les lumières de la salle s'allumèrent.
Le Sire Stratège et ses soldats se retrouvèrent au milieu de soldats impériaux en armure lourde pointant leurs armes sur eux.
Rapidement, ils lâchèrent leurs armes et levèrent les main au-dessus de leur têtes.
- Enfin, nous vous rencontrons, chers amis Commandos Alpha-Delta !
Le Sire Stratège, était stoïque. Son second fut surpris. Puis, baissant ses yeux, il remarqua le bleu gris de son uniforme. Il avait oublié qu'il était déguisé en commando fédéral.
- Alors, on est revenu chercher du matériel ? se moqua l'officier impérial.
Soudain, un groupe de soldats apparut derrière un char. Parmi eux un haut gradé.
- Suffit ! gronda-t-il, à l'attention de son subordonné. Remontez dans la rue, et gérez les autres prisonniers !
"Ainsi, tous mes soldats ont été faits prisonniers…" pensa soudain, déçu, le chef trixien.
L'homme, corpulent, s'avança du Sire Stratège.
- A qui ai-je affaire ? A un traître venu d'Ultramar ? A un rebelle ? A un hérétique ? Ou à toutes ces personnes en même temps ?
Il regarda par-dessus l'èpaule du trixien en direction des autres soldats dont il examina sommairement l'aspect.
- J'ai deux informations pour vous. La première : je suis le Colonel Stoltz, je dirige le 2e de Forces de Défense Planétaire de ce monde. La deuxième : étant de nature curieuse, j'ai demandé des informations sur votre planète d'origine, enfin, sur une des vos planètes d'origine dans le secteur d'Ultramar, et ô surprise ! aucune des garnisons des mondes d'Ultramar ne connaît de troupes d'élite appelées "Commandos Alpha-Delta" !
Il se mit à faire le tour des prisonniers, les mains dans le dos.
- Qui que vous soyez, vous allez devoir payer cher. L'Inquisition est moins prévenante que moi avec les prisonniers. Avec eux, un monde de tortures et autres plaisirs vous attendent.
Il s'arrêta net, et croisa les bras.
- Vous feriez mieux de tout nous avouer !
- Teqsu koa su nu cu al oniest kam ! répondit le Sire Stratège, à la surprise générale.
Stoltz se retourna vers le trixien.
- Qu'avez-vous dit ?
- C'est du vrai trixien. Cela veut dire : "Vous n'avez rien à faire sur ce monde". Mais, au fait, je ne parle pas votre langue…
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyVen 6 Aoû - 18:16

- Videz les ballasts ! ordonna le Deuxième Stratège.
- Videz les ballasts ! répéta plus loin un autre soldat trixien.
Le sous-marin s'ébranla. Il s'approchait de la surface des flots.
- Surface, annonça le soldat préposé au contrôle de la profondeur.
- Ouvrez les vannes extérieurs de la pompe à oxygène. Je vais monter. Suivez-moi, Capitaine.
Stenark suivit le trixien sans discuter. Il était impatient de reprendre une bouffée d'air frais après avoir respiré de l'"air en boîte" pendant un peu de moins de vingt heures dans ce sous-marin.
Arrivé en haut de l'escalier donnant à l'écoutille supérieure, la première impression du chef stynicien fut mitigée. Une grotte sous-marin à demi-imergée.
- Vous êtes sûr que nous n'avons pas fait du surplace ?
Stenark semblait irrité.
- Ne me dites pas que cette grotte est une étape à notre beau voyage sous les mers en tuyau préssurisé. J'ai pas envie de refaire un tour en cage !
- Nous sommes arrivés au terme de notre voyage.
Le capitaine ne comprenait. Il tourna la tête, examinant les alentours dans la grotte sous-marins, essayant de trouver le moindre détail qui pourrait le rassurer.
- Ne vous en faites pas, capitaine. Il y a une passerelle au fond de la grotte. Vous pourrez y débarquer votre troupes ainsi que les véhicules que nous vous avons donné. Cette passerelle donne sur un tunnel qui débouche à la surface de l'île, au milieu de la jungle qui entoure l'ancien volcan.
Le visage de Stenark se détendit.
- C'était obligatoire de procéder de la sorte. Un débarquement sur la plage aurait été rapidement détecté par vos ennemis. Je vous offre ainsi l'effet de surprise.
- Merci, mon ami.
Stenark posa sa main sur l'épaule de son homologue.
- Je descend me préparer.

Après quelques minutes, l'imposant sous-marin était amarré à une large passerelle menant à un tunnel creusé à même la roche.
La rampe du sous-marin était déployée. Les véhicules et les troupes fédérales montaient des entrailles du vaisseau trixien jusqu'au tunnel en deux colonnes bien ordonnées. A l'arrière, Stenark, Jensen, et Tasker faisaient leurs adieux aux trixiens.
- Puisse notre armement vous aider dans votre quête, amis pléïadiens. J'espère vous revoir un jour sur Trixis.
- Merci pour votre aide, Deuxième Stratège.
- N'oubliez pas le sacrifice de notre peuple en ces heures sombres. Les nôtres vont sûrement être faits prisonniers dès que la supercherie sera dévoilée au grand jour, sans parler du sort qui leur sera réservé s'ils doivent affronter les forces de la Ruine. Le Prince Arion devrait se souvenir de notre alliance et faire face à ses responsabilités.
Le trixien avait le regard triste et mélancolique.
- Je ne le sais que trop bien, répondit Stenark. J'espère tout autant que vous que nous reviendrons sur Trixis, et que cette fois ce sera pour vous libérer de l'opression. Je vais en parler à ma hiérarchie, ce sera ma priorité, et si tout va bien, je devrais revenir avec la quatrième flotte fédérale dans moins d'un an. Le Commander Atlas ne sera pas insensible à l'appel angoissé d'un être humain dans la détresse.
- Ainsi soit-il, acquiesça le trixien.
- Au revoir. Tenez bon.
Les trois officiers fédéraux saluèrent militairement leur allié trixien, et montèrent dans le transport blindé qui les attendait en queue de convoi.


Après quelques minutes de route, le convoi militaire s'immobilisa.
- Capitaine, nos hommes en tête du convoi sont arrivés au bout du tunnel. Le Lieutenant Taivard me communique que la sortie du tunnel donne sur une partie relativement discrète de la jungle de l'île. Nous pouvons sortir, fit le lieutenant Jensen, sa main appuyant un écouteur contre son oreille.
- Feu vert pour sortir de la grotte, autorisa Stenark.
Tasker regardait les deux officiers, dans l'exiguïté du transport blindé dans lequel ils se trouvaient, avec une étrangé curiosité. Les trois hommes avaient vécu toutes les émotions possibles depuis le début des opérations, même la trahison, et poutant un calme régnait entre eux, comme si rien ne s'était passé. Voilà qui intriguait, voire irritait l'agent du Bureau du Prince.
Il sortit son pistoplasma de son holster, et commença à l'essuyer avec un chiffon sec.
- Capitaine, avez-vous des nouvelles au sujet de la sœur du Lieutenant ? demanda-t-il la tête baissée, le regard fixe sur son arme.
Stenark fut surpris par la question, plus incrédule qu'irrité par la démarche.
Jensen eut la sensation que son sang se glaçait dans ses veines. Un coup de poignard en plein cœur aurait eu le même effet.
- Croyez-vous qu'elle se trouve avec nos amis traîtres dans cette "cathédrale" ? insista-t-il.
- Taisez-vous Tasker ! gronda Stenark. Vous avez suffisament causé de dégâts pendant ces quelques mois !
- Je ne faisais que poser une simple ques…
- Je t'interdis de parler de ma sœur, espèce de cafard ! cria Jensen, les dents serrées, les yeux rouges, plein de rage, alors qu'il pointait son arme sur Tasker.
Tasker s'immobilisa. Jensen avait toujours l'agent en joue.
- Calmez-vous, messieurs.
Stenark ne sut que faire l'espace d'un instant.
Puis, il sortit son communicateur de sa poche de pantalon.
- Je suis un officier des Commandos Atlas, et comme vous le savez, un officier ou un sous-officier chez les Commandos est considéré plus gradé que n'importe quel officier de l'armée régulière fédérale ayant le grade de Capitaine de Frétage ou un grade moindre.
Les deux officiers ne semblaient pas l'écouter.
- C'est pour cela que j'ai des entrèes, comme n'importe quel Commando d'ailleurs, dans quasiment toutes les sphères de notre système de défense. Et un de ces privilèges me permet d'avoir des informations sur ce que je veux, sur qui je veux.
Tasker et Jensen ne bougeaient toujours pas.
- Figurez-vous que je viens de recevoir un message du Montana me confirmant que le sergent Nisa Jensen n'est pas morte pendant l'invasion d'Aronis. Cependant, les services secrets de l'armée, ainsi que les Commandos Atlas, et le Bureau du Prince ont jugé convenable de garder le secret. Le but était de remonter la seule piste disponible à cette époque.
Jensen baissa son arme et la rengaina dans son étui.
- Deux annèes standard après, le Commander décide de monter une opération pour retrouver la centrifugeuse. Un traître parmi nous a eu vent de l'opération. Du coup, l'information a été relayée jusqu'aux dissidents eldars, qui ironie du sort, ou par esprit retors, vous ont recruté, Lieutenant Jensen, pour saper nos efforts sur Trixis.
Tasker était abasourdi.
- Je pense que votre sœur est encore vivante et que vous la reverrez bientôt.

Après quelques minutes, le convoi était sorti du tunnel, et attendait à l'abri des regards sous un épais manteau végétal au pied du volcan éteint.
Stenark sortit du véhicule blindé, son communicateur à la main, et envoya un message. Il avait encore en mémoire le visage du trixien qui commandait le sous-marin. Cette pensée le hanterait certainement le reste de sa vie s'il ne faisait pas selon ce qu'il avait promis.
Il regarda les étoiles du ciel trixien illuminer les flancs du volcan tout en récitant une prière militaire, ferma les yeux, et appuya sur l'écran de son communicateur.
Revenant dans son transport blindé, il remit ses écouteurs et son micro et referma la porte du blindé.
- On y va. Tous en avant, fit-il à tous ses soldats.
La colonne se reforma et prit la direction du volcan.
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyJeu 12 Aoû - 13:08

"Putain de bordel ! Tout est en train de partir en couille !"
Braast courait dans l'interminable dédale des couloirs du niveau L du Montana. Le niveau L était une zone du mastodonte divisée en de nombreuses petites salles privées, où étaient stockées diverses choses tels que des uniformes, des chaussures, des pièces de rechange pour différents types de machines, pour ne citer que cela.
L'agent du Bureau du Prince accourait à grandes enjambées vers son bureau secret aménagé dans un de ces locaux privés. Le temps s'écoulait à grande vitesse pour lui. Il fallait agir vite.
Après quelques minutes de course, il arriva essouflé devant la porte de son "bureau". Il inséra sa clé numérique en forme de carte, et la porte s'ouvra après un fort cliquetis métallique.
Il referma la porte derrière lui, et s'assit immédiatement devant le transmetteur crypté qu'il avait installé sur son bureau.
"Il ne faut pas qu'ils puissent remonter la filière, s'ils tombent sur le patron !" pensa-t-il.
Il alluma l'appareil, et entra quelques codes d'accès.
Soudain, la porte derrière lui vola en éclats.
Des Zéros, des soldats d'élite de l'armée régulière, entrèrent dans la pièce et fondirent sur Braast sans que celui-ci puisse faire le moindre mouvement, plaqué au sol.
Après quelques secondes, l'agent du Bureau du Prince était solidement attaché.
Un ombre imposante fit irruption dans la pièce.
C'était le Commander Atlas, le Général De Loren Van !
- Commander ! laissa échapper Braast, dans un mélange de surprise et d'admiration.
Le général ne laissait personne indifférent. Un charisme presque divin émanait de cet homme, qui comptait déjà plusieurs centaines d'années de combats. Braast perçut son aura instantanément, alors que les soldats étaient au garde-à-vous, comme s'ils étaient en présence d'un dieu surpuissant.
- Repos, Messieurs !
De Loren Van observa la petite pièce, et en particulier le transmetteur crypté. Un sourire de satisfaction détendit son visage.
Il fit signe à ses soldats de relever l'agent, ce qu'ils firent avant même qu'il eut fini de donner son ordre.
- Cher Agent Braast, vous serez ravi d'apprendre que toute la filière des traîtes d'Aronis a été démantélée. Vos chefs ont tous été emprisonnés sur Tempeloris. Vous-même êtes le dernier à avoir été démasqué.
Braast baissa les yeux vers le sol. Ses projets de richesse venaient d'être anéantis.
- De plus, la mission du capitaine Stenark arrive à son but. Il vient de nous avertir qu'il avait retrouvé la centrifugeuse, ainsi que toutes les personnes impliquées dans son détournement.
Il fit une pause, comme pour cuisiner le traître.
- La partie est terminée. Vous avez perdu. Emmenez-le dans une cellule du quartier de haute sécurité.

* * * * * * * * * * * * * * * *

- Commander sur le pont ! annonça à forte voix l'officier du pont supérieur en voyant arriver De Loren Van.
- Repos ! répondit-il immédiatement.
De Loren Van s'approcha directement vers un des contrôleurs près duquel se tenait l'Amirale Barton. Elle était en pleine discussion avec le capitaine Stenark.
- Je vais devoir couper la communication, Amirale, mais auparavant j'aimerais que vous preniez en considération ma demande concernant nos alliés trixiens.
- Je vais y réfléchir, Capitaine. D'ailleurs, le Commander et le Général Hatrix viennent de rejoindre la quatrième flotte. Nous vous aviserons dans un moment.
- Négatif, Amirale, refusa Stenark. Je ne serai pas atteignable à plusieurs centaines de mètres sous la roche. Il me faut une réponse maintenant. J'ai donné ma parole aux trixiens que nous les aiderions.
- Bien, alors achevez votre mission. Récupérez la C.A.E.L.B.. Et tuez-les tous. Pendant ce temps, nous nous occuperons de nos anciens alliés trixiens. Mais, ne perdez pas de temps. Le sort de la Fédération en dépend ! Terminé.
- A vos ordres, Amirale, acquiesça Stenark. Terminé !
L'Amirale Barton aperçut le Commander. Il l'avait écoutée depuis un instant.
- Quelle est la demande du capitaine Stenark ? demanda De Loren Van.
- Il veut que nous aidions les rebelles trixiens. Selon lui, les trixiens n'ont pas oublié notre ancienne alliance avec eux, et ils veulent que l'on s'y tienne.
- Et vous, vous ne voulez rien faire sous peine de réveler la position de la flotte, n'est-ce-pas Amirale ?
- C'est exact, fit Barton amusée. Quand je vous dis que nous ferions une bonne équipe, les deux… Quel gâchis que de vous donner le commandement d'une armée de cinquante mille soldats, alors que vous pourriez commander une flotte entière, un groupe spatial, voire même toute l'armée fédérale.
- Je suis un soldat avant tout, et mes soldats me respectent surtout parce que je les accompagne en première ligne. Je ne saurais quoi faire sur le pont supérieur d'un super-destroyer. Vous êtes bien meilleure que moi dans ce registre.
- Il y a d'autres domaines où je suis excellente, réncherit-elle.
- Amirale, s'il-vous-plaît, stoppa le Commander. Pas devant vos subordonnés. De plus, le Général Hatrix pourrait vous entendre et elle est très jalouse.
L'expression du visge de l'Amirale changea d'un coup. Elle n'aimait pas le Général Lisa Hatrix. A cause d'une histoire "de mecs" disait le Général Hatrix lorsque De Loren Van l'interrogeait à ce sujet.
L'Amirale retourna à son poste, face à l'immense baie vitrée sous laquelle étaient alignés par étages la plupart des contrôleurs de vol du pont supérieur.
- Revenons au problème qui tient à cœur au capitaine Stenark, rappela le Commander suivant Barton de près. Nous ne voulons pas réveler notre position, mais voulons aider nos anciens alliés trixiens.
Barton laissait son regard se perdre dans le vide spatial, à travers la baie vitrée.
- Combien avons-nous de vaisseaux furtifs ?
- Dans la quatrième flotte, nous avons quelques frégates ATA-F, répondit Barton sortant de ses rêves.
- Non, je pense à quelque chose de plus petit ?
- Vous pensez à un cargo léger ?
- Oui. Ou alors, un lanceur autoguidé avec un plan de vol bien défini qui se désintégrerait dans l'atmosphère et larguerait une arme spéciale au-dessus de la position donnée par le capitaine. Quoiqu'il en soit, il nous faut un transport suffisament petit pour qu'il passe entre les différentes flottes ennemis.
- Je dois avoir ça, pensa à haute voir Barton.
- Parfait. Alors, assurez-vous qu'il peut transporter cette arme à son bord, et s'il le peut, faites en sorte que ce joujou arrive dans les mains des trixiens, lui demanda le Commander en lui montrant les schémas de l'arme sur sa console portable.
- Commander, vous êtes sûr de vouloir leur envoyer ça ?
- Oui. Cette arme est de conception fédérale, avec une technologie inconnue de nos ennemis, mais ressemblant à celle des trixiens, enfin j'espère. Si nous envoyons une arme volée à l'Imperium, ils vont tracer sa provenance, et je veux pas de cela. Nous pourrions leur envoyer une de nos armes copiées sur les schémas impériaux, mais nos stocks sont quasiment à zéro, vu le nombre d'opérations que nous menons en dehors de l'espace fédéral. Et de plus, nous voulons apporter notre aide aux trixiens, sans courrir le moindre risque. Croyez-moi, cette arme sera un signe qui leur fera comprendre que nous allons les aider, mais pas maintenant. C'est tout ce qu'il nous faut pour l'instant.
- Et vous croyez que je vais accepter qu'un simple général d'armée me donne des ordres ? s'insurgea ironiquement Barton.
- Vous le ferez non pas parce que je vous donne un ordre, car ce n'est pas le cas, mais parce que c'est la seule bonne solution.
- Approchez-vous, chuchota l'Amirale en lui faisant signe de la main. Vous avez de la chance d'avoir un beau cul !
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MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas - Page 2 EmptyDim 15 Aoû - 15:35

La colonne s’était engouffrée dans ce qui devait être une rivière de lave quelques millénaires auparavant. Les soldats et les machines avançaient en faisant le moins de bruit dans l’obscurité grandissante des entrailles de la montagne.
Soudain, les premiers soldats éteignirent leurs lampes torches. Une faible lueur éclairait le fond de l’ancien tunnel de lave.
Le communicateur de Stenark se mit à crépiter.
- Capitaine ! Nous sommes arrivés au but, fit en chuchotant une voix stressée.
- Bien compris. Envoyez les éclaireurs, et déployez-vous selon le plan.
- A vos ordres.
Stenark rangea son communicateur dans sa poche, et jeta un regard inquiet à ses deux adjoints. Le moment décisif était arrivé.
Après quelques longues minutes d’attente, le communicateur vibra dans la poche de Stenark. Il le dégaina comme s’il s’agissait d’un pistolet, et le porta à son oreille.
- Capitaine, nous y sommes ! vibra la voix dans le communicateur. Nous avons toute la troupe face à nous à quatre cents mètres de nous. La salle est majestueuse. Elle est suffisamment haute pour que nous puissions déployer notre artillerie.
- Nous arrivons, coupa Stenark.
Après quelques minutes, le reste des Commandos Atlas entra dans l’immense salle souterraine.
« C’est donc ça, la Cathédrale… » pensa Jensen, en observant Stenark du coin de l’œil.
Le capitaine avait dirigé toute son attention vers le centre de cette salle naturelle, l’ancien réservoir de lave d’un volcan situé sur l’île d’Antigua.
Une machine imposante trônait sur le sommet d’une petite formation calcaire. Son mécanisme était composé par des anneaux superposés qui tournaient sur eux-mêmes, et ayant en son centre une source de lumière blanche. Des silhouettes sombres tournaient autour de la machine.
- Messieurs Jensen et Tasker, introduisit Stenark de façon théâtrale, je vous présente la Centrifugeuse Atomique à Expansion de Lumière Blanche !
- Enfin la voilà, souffla Tasker.
Jensen demeurait muet.
Sous les ordres du Capitaine, les Commandos Atlas avancèrent en silence vers la centrifugeuse. Après avoir avancé des quelques centaines de mètres à couvert, les silhouettes devinrent plus précises, les visages anonymes devinrent reconnaissables.
Des femmes en armure lourde se tenaient en faction de part et d’autre de la centrifugeuse. A leurs côtés, des eldars en armures rouges, et des humains habillés de vieux uniformes de l’armée régulière fédérale regardaient stoïquement la mystérieuse machine.
Au centre, et revêtu d’une armure spéciale rouge, un Eldar s’adressait à toute la troupe.
- Général Arundel ! chuchota Tasker incrédule.
- Oui, acquiesça Stenark. Voici la source de nos problèmes. Il nous faut le tuer !
- Le traître, souffla Tasker.
Au loin, Arundel semblait parader autour de la centrifugeuse. Il était accompagné d’un groupe de personnes qui paraissaient être des techniciens plutôt que des soldats, malgré le fait que leurs habits semblaient être des uniformes.
- Mes frères, nous avons réglé la Centrifugeuse de sorte à que nous puissions modifier l’espace-temps, et ainsi corriger certains détails de notre histoire. Aujourd’hui est un jour historique qui n’aurait pu se réaliser sans l’aide de nos nouveaux alliés conduits par l’Inquisiteur Hernek. Ni sans votre aide mes amis, ni sans l’expertise de notre spécialiste, j’ai nommé Nisa Jensen.
- Merci, Maître, répondit-elle. Enfin, ce projet arrive à son terme. Je suis…
- Non ! Nisa ! cria Jensen en se levant, sortant ainsi de sa cachette.
Toute la troupe se retourna vers la source des cris. Une voix lointaine, qui n’était de l’un d’entre eux résonnait dans l’immense grotte. Nisa Jensen sursauta en apercevant l’homme au loin.
Son frère !
- Madras ?
Arundel entendit ce prénom sortir doucement de la bouche de son assistante, et fut frappé de stupeur.
« Que fait un Lieutenant des Commandos Atlas ici ? » s’inquiéta-t-il.
- Attrapez-le ! ordonna-t-il à ses soldats humains.
A peine eut-il prononcé ces mots, que Stenark donna ordre à tous ses soldats de se relever et de sortir de leur couvert.
Les soldats rebelles s’arrêtèrent net, et se mirent frénétiquement en position de tir.
- Cher Général Arundel ! Ca fait un bail que l’on ne s’était pas revus… lança ironiquement Stenark à son rival au loin.
Tasker tentait de retenir Jensen, évidemment submergé par ses émotions.
- Ca fait un moment que l’on vous cherche, vous et votre petit joujou ! Joujou qui en fait appartient à la Fédération, celle que vous avez trahie !
- Tiens donc, se ressaisit Arundel. Ce bon vieux Stenark, toujours aux basques du Commander. Votre attitude de suiveur vous a procuré des bienfaits, je vois. Vous êtes devenu Capitaine.
- La Fédération ne pardonnera jamais cette infamie ! Vous devrez répondre de vos actes devant le Haut Tribunal.
- Jamais vous ne m’emmènerez captif ! rétorqua Arundel.
- Le Haut Tribunal est ici en jour, et son verdict est inapélable ! La mort sera la juste récompense à votre crime.
- Vous rêvez, Stenark ! La Fédération aurait-elle perdu tout sens de la justice ? Ou est-ce que mes actes soient finalement la conséquence d’une injustice chronique au cœur même du pouvoir fédéral ?
- Votre soif de pouvoir et d’indépendance sont les seules causes de votre déchéance, Arundel ! Quand je pense que d’innocents soldats fédéraux sont tombés sous les tirs de vos armes, je me dis que la plus violente des morts ne sera pas suffisante pour pardonner vos crimes !
Stenark et ses Commandos avançaient un pas après l’autre, lentement, vers leurs ennemis.
- N’avancez plus ! cria Arundel. Que je ne vous tue de la même façon que les pauvres ignorants qui gardaient la centrifugeuse sur Aronis.

* * * * * * * * * * * *

Deux ans auparavant…

- Putain les gars ! Le Chaos fonce sur nous !
- Calme-toi mec ! Le Général va nous sortir de ce mauvais pas.
Au loin les explosions, et autres déflagrations déchiraient l’air et l’espace au-dessus d’Aronis Prime, au loin dans la plaine. Quelques incendies de forêt formaient des colonnes de fumée au pied de la montagne.
- Commandement Atlas ! Commandement Atlas ! Ici Fort Artémis ! Je répète : ici Fort Artemis ! Nous allons subir une attaque des Forces du Chaos ! Envoyez des renforts ! s’époumonait le soldat par radio.
Un eldar se tenait à ses côtés, en armure rouge. Arundel.
- Alors ? Est-ce qu’ils répondent ? demanda-t-il agacé.
- A peine quelques bruits, mon général, répondit-il. On dirait qu’ils se battent dans le Quartier Général…
- Je vois.
Arundel quitta la pièce exiguë des communications, et suivant quelques couloirs, arriva dans une grande salle où était installée la centrifugeuse.
Plusieurs techniciens s’affairaient autour de la machine, avec une frénésie qui n’était pas étrangère aux combats qui se déroulaient à Aronis Prime.
Une jeune femme aux cheveux noirs s’approcha de général eldar.
- Nous devrions déconnecter la centrifugeuse et la démonter maintenant avant que l’ennemi n’arrive, mon général. C’est le moment rêvé pour réaliser notre projet !
- Vous êtes sûre, Sergent Jensen ? lui demanda l’eldar à voix basse.
- Oui, fit-elle en s’approchant de son oreille.
- Ok, se releva-t-il. Faites ce que vous avez à faire. Je vais retenir l’ennemi pour que vous ayez suffisamment de temps pour terminer le travail.
Nisa Jensen salua militairement son supérieur, et retourna à son travail.
- Allez les gars, fit-elle à l’encontre des techniciens qui travaillaient avec elle. Démontons cette machine aussi vite que nous le pourrons ! Il faut l’évacuer en vitesse vers l’espace restreint fédéral ! Le Général va faire en sorte de nous sortir de là.

Arundel arriva aux portes du bunker souterrain, et sortit accompagné de ses aides de camp. L’unique porte du bunker enterré dans la montagne donnait sur la cour supérieure de Fort Artemis, la principale place forte d’Aronis.
Le fort était composé d’une muraille extérieure hérissée de plusieurs tours et d’armes lourdes tous les deux mètres. Une deuxième muraille, plus haute, protégeait le bunker de toute attaque ayant percé le premier rempart.
Arundel appela à lui toutes ses troupes. Les soldats eldars accoururent à lui et formèrent les rangs.
- Mes frères ! L’heure est venue ! Chacun d’entre vous sait ce qu’il doit faire !
Puis, saluant une dernière fois ses troupes, il leur souhaita bonne chance.
Le général monta sur la muraille et observa une dernière fois l’horizon qui s’étalait devant ses yeux. Une fumée noire s’élevait de la forêt en contrebas de la montagne, sur laquelle était perché Fort Artemis. Au loin, de minuscules explosions résonnaient dans la capitale. Des troupes s’allongeaient sur les routes de l’île-capitale, visibles depuis les hauteurs de la montagne. La guerre allait faire des ravages. Au nord, Fort Major brûlait.
Et soudain, Arundel aperçut les premières unités des dieux sombres sortir de la forêt.
La batailla approchait à grands pas !
Arundel descendit en toute hâte des remparts, et retourna dans le bunker. A la porte, un de ses adjoints humain l’attendait. Le général fit mine de ne pas le remarquer, et continua en direction de son bureau au fin fond du bunker.
- Général ! Nos unités eldar sont prêtes pour l’embuscade.
- C’est bien, mais j’étais déjà au courant !
- Je n’en doutais pas mon général. Mais, je me demandais, si nous ne devrions pas protéger leurs arrières…
- Mettez-vous en doute mon jugement, sergent ?
Le sergent eut soudain une montée de chaleur.
- Je… je ne voulais pas dire cela mon général. Simplement, au vu de ce que nous allons faire, je me dis que nous devrions laisser à nos hommes une chance de s’en sortir.
- Le courage et la détermination sont la base de notre réussite, sergent. Caporal !
Un autre soldat fédéral accourut vers les deux hommes.
- Vous êtes désormais sergent, et je vous ordonne de procéder selon notre plan !
Arundel dégaina son arme et troua la tête de son vis-à-vis d’un tir de son pistolet. Le sergent s’écroula, mort.
- Vous voyez, il avait des doutes quant à sa mission… ironisa Arundel.
Le nouveau sergent fut frappé de stupeur.
- Je ne faillirais pas !
- C’est dans votre intérêt.
Arundel tourna les talons et s’en alla vers les profondeurs du bunker.

Dans la grande salle, dans les entrailles de la montagne, Nisa Jensen et ses techniciens venaient de terminer le démontage de la centrifugeuse, et avaient rangé les différentes pièces dans des caisses sécurisées, prêtes à partir.
Arundel et plusieurs dizaines de soldats eldars et humains arrivèrent en courant dans la salle.
- Sergent Jensen ! Où en êtes-vous dans votre tâche ?
- Nous avons terminé, Général.
Des bruits de combats résonnaient des couloirs du bunker. Des cris stridents sifflaient et glaçaient le sang des derniers combattants. Des voix rauques et caverneuses ricanaient.
Le Chaos.
- Jensen, est-ce que le vaisseau est prêt ?
- Oui mon Général, nous commençons à y charger le matériel.
Une rafale de bolter ricocha sur les montants de la porte d’entrée de la salle. Les soldats s’accroupirent et se mirent en position de tir.
Les derniers soldats entraient dans la salle à reculons, tout en faisant feu sur un ennemi encore invisible. Certains se trouvaient encore dans les couloirs quand Arundel cria : « Feu ! ».
Des charges explosives dissimulées dans les murs des couloirs firent voler en éclats le ciment et la roche cachée derrière. Le couloir s’effondra laissant les derniers soldats à une horrible mort. Le Chaos. Certains se suicidèrent immédiatement, d’autres firent feu sur tout ce qui bougeait jusqu’à épuisement des munitions, d’autres pleurèrent amèrement. Voyant le passage condamné, les forces du Chaos égorgèrent tous les survivants dans le rituel typique des Thousand Sons.

De l’autre côté du tas gravats et de roches, dans la salle de la centrifugeuse, les soldats amenaient les dernières caisses dans le vaisseau qui les attendaient de l’autre côté de la montagne, à la sortie d’un tunnel secret donnant directement sur la mer. Jensen et Arundel et les techniciens inspectèrent une dernière fois la salle pour vérifier qu’ils n’avaient rien oublié.
- Sergent, que pensez-vous faire une fois que nous aurons mené notre projet à terme et que nous l’aurons vendu au meilleur offrant ?
- Je pense m’acheter une planète entière, et la cacher de l’Imperium et du Warp grâce à notre technologie.
- Vous avez la folie des grandeurs, sergent !
- Nous serons immensément riches, mon général.
Les techniciens furent surpris par les déclarations de leurs supérieurs.
- Vous ne ramenez pas la centrifugeuse dans l’espace restreint ?
- Tiens, il semblerait que nos amis n’aient pas la même vision des choses que nous, sergent ? ironisa Arundel. Que devrions-nous leur dire ?
- Oh je ne sais pas, peut-être que sergent chez les Commandos Atlas ça ne paie pas. Et quelle vie de servitude ! Alors que nous possédons une technologie qui nous rendrait riches !
- Qui nous rendra riches ! ricana Arundel.
- Vous n’avez pas le droit ! s’insurgea un des techniciens.
- Oui nous l’avons ! répondit sur un ton grave le sergent.
Jensen et Arundel dégainèrent leur pistolet et tuèrent les techniciens.
- Allons-nous-en.
- Oui. Nous avons mieux à faire.
Ils s’engagèrent dans le tunnel en direction du vaisseau.
- Croyez-vous que le fait d’avoir déconnecté et démonté la centrifugeuse fera croire à une explosion ?
- Si les explosions ont été vues depuis Aronis Prime, je ne me fais de souci, Général.
Les deux soldats arrivèrent sur une plateforme perchée sur une paroi abrupte à la sortie du tunnel secret venant des entrailles du bunker souterrain.
- Je dois rester ici le temps que le Commandement Atlas comprenne que la situation est trop compliquée pour espérer inverser la tendance et rester maîtres d’Aronis. Je ne dois pas éveiller le moindre soupçon sur nous. C’est pour cela que je continuerai à combattre avec le restant de mes troupes basées au port. Dès que nous battrons en retraite, je vous rejoindrai vous et nos hommes au point de rendez-vous sur le système Relade.
- Bonne chance, Général.
Les deux soldats se saluèrent militairement. Nisa Jensen grimpa sur la rampe montant à l’intérieur du vaisseau. La rampe se referma alors que les réacteurs du vaisseau commencèrent à rugir en s’élevant au-dessus de la plateforme.
Le vaisseau prit de l’altitude en volant au-dessus de l’océan, et rejoint rapidement les premiers nuages qui flottaient haut dans le ciel.
Arundel regarda à sa gauche. Un étroit chemin était creusé à même la paroi rocheuse en direction du sud, et alla dans sa direction. Il soupira longuement.
« Et dire que j’en ai pour plusieurs heures de marche … »
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