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 Chroniques du 2e FDP

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Ortica
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MessageSujet: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyJeu 14 Jan - 13:31

Citation :
Manuel de terrain pour soldat des forces de défense planétaire, Edition Trixis 45-N.8

Tout soldat doit avoir en permanence sur lui son outil de pionnier afin de pouvoir à tout moment se créer un trou de glix pour s’y protéger.

Le trou de glix doit impérativement faire ces dimensions 84x62x145 et ne devra être utilisé qu’après aval d’un supérieur. Tout abus d’utilisation est punissable selon l’art.35-b du code pénal planétaire.

En cas d’intempéries, le trou devra être protégé par le biais de la veste de pluie standard 87, et ne devra en aucun cas être inondé. Cette responsabilité découle du soldat titulaire du trou de glix.

- « Bon t’as fini Malic ! On en a marre de t’entendre dire tes conneries… Et si tu utilisais plutôt ce bouquin pour te torcher le derche, hein ?
- Vas chier Lopa ! J’en ais ma claque de creuser ces tranchées. Tu crois quoi, que les gars en face vont s’arrêter en voyant ça et gentiment demander la permission de passer ?
- Malic ! Prends ta pelle, le sergent arrive… »


Le sergent de la section 1-2(comprenez peloton 1, section 2) est ce qu’on peut appeler un rustre. La carrure de deux hommes mis côte-à-côte et haut comme deux ratlings. Mais, en plus de cela, une voix caverneuse à faire peur à la mort elle-même. Les sergents sont équipés de lance-grenade, ces armes pèsent dans les dix kilos avec leur magasin plein mais cela n’empêche pas le sergent à l’utiliser d’une main tout en s’allumant un cigare de l’autre.

Le sergent de la 1-2 se nomme Von-Hagaert, mais sur le champ de bataille il est plus connu sous le nom de « Kodiak ».

- « Au nom de l’Empereur ! Malic tu fous quoi hors de ton trou ?
- Chef, je… euh… c’est Lopa, il fait chier je peux plus l’entendre.
- Tu vas gentiment te remettre à creuser ton trou et si je te revois ne serait-ce que du coin de l’œil dehors, je t’attache à Lopa. Compris ? Et ça vaut pour toi aussi Lopa, bien ?
- Compris ! »
Réponse unanime et synchronisée des deux soldats.

Alors que le sergent disparut vers les autres fortifications, un aéronef de reconnaissance vulture passa au-dessus des deux hommes direction le QG de régiment.

Les inscriptions de la vulture indiquent l’appartenance à la 3e escadrille légère de reconnaissance, un œil barré par trois marques de griffures. Une fois le cockpit ouvert, la silhouette d’un homme sec, mais tout de même costaud, descendit de l’appareil.

- « Parque-la pas trop loin mon brave »
, dit l’homme à un soldat de piste dans les parages, « et pas d’égratignures !
- Bien major ! »


C’était le major Johnson, anciennement commandant de batterie dans le 41e groupe d’artillerie mobile des FDP. Mais avec la guerre contre les TAU, il avait quasi perdu tout son groupe lors d’une frappe furtive. Le haut commandement avait alors décidé de relocaliser le major, et ce qui lui restait comme troupes, dans les forces terrestres des FDP. Dont le 2e FDP.

- « Ah… Mach ! Comment vas-tu ?
- Bill ! Comment fut ton vol ? De jolie hôtesses ?
- Nan pas trop, le pilote est un gros barbus sortis des forêts. Mais bon sinon jolie vue, très intéressante en tous cas !
- Vas-y fais moi un compte rendu.
- Bien j’ai repéré les forces du chaos ici et ici. Les renseignements préliminaires étaient justes, ils viennent bien de la Sierre de Los Pinos. Ils ont ravagé le village de Valor et de celui de Everon est méconnaissable !
- J’ai repéré un détachement qui semble être un QG mobile type LandRaider, accompagné par des pièces de siège, ils sont arrêté ici à Gaula. Je pense qu’ils attendent cette force là, des unités de l’Alpha Légion. Ils ont un peu plus de mal à passer Modesta, mais ils vont arriver. C’est sûr !
- Effectif ennemi et allié ? Possibilité de tir de couverture de tes pièces ?
- Bien nous sommes le régiment de première ligne, mais nous avons une carte « joker », l’état major inter-armée nous a envoyé un premier groupe TAU. Des éclaireurs, spécialiste de l’assaut surprise. L’ennemi arrive avec deux légions, l’Alpha et une autre encore inconnue, mais par contre j’ai pu voir leur sillage. C’est du Nurgle qui nous arrive dessus… Pour l’artillerie, j’ai trois pièces en batterie prête à tirer, j’ai une pièce longue portée dissimulée au-delà de Corazol pour ajouter son soutien.
- Bien, retourne voir tes gars, monte le moral à bloque et soyez prêt a tirer à vue.
- Ok ! A toute pour le café alors…


« Mhhh j’ai peur que le café doive attendre, l’Empereur nous garde ! La défense de Corazol ne va pas être facile. »
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMar 19 Jan - 21:56

L’estafette arriva en courant, il apportait une demande de rapport aux états major interarmées sur le champ.
Citation :
« De : QG Interarmées
A : Colonel-Commissaire Machiarus Stoltz

Nouveaux ordres – Prenez position – Fortifiez position – Rapport immédiat au QG

Ordres prioritaires

- fin de message - »

Stoltz fut surpris par cet ordre abrupte des ses généraux, et semble-t-il de ses alliés Taus…

Stoltz ordonna le repli sur la position défensive 34, dans le désert de Terra Acorcha, les positions défensives standard furent élevées et des tournus de surveillance mis sur pied. Le major Johnsonn fut chargé de la gestion du camp durant l’absence du colonel.

- « Major, je dois m’absenter pour une durée inconnue, vos ordres sont les suivant… Arrêt de toute opération offensive pour le régiment. Prise de position dans ce secteur et attente d’ordres. Je veux que vous gardiez un niveau de préparation optimal.
- Bien monsieur, je ferais en sorte de ne pas vous décevoir… Rendez compte quand vous aurez plus d’informations.
- Bien, je vous laisse les opérations, rompez ! »

Le colonel pris place dans son char de commandement Salamander, sa suite de garde du corps pris position sur ses extérieurs enfourchant deux motos de combats. Direction la base de Paraiso, poste de commandement interarmées.
Sur la route, plusieurs questions vinrent taquiner le colonel, pourquoi…
Pourquoi cet ordre si brutal…
Pourquoi mon régiment…
Pourquoi moi…
La nuit tombait sur Sahrani et le sommeil manquant rattrapa le colonel.

A son réveil, ils approchaient de la base impériale, premier passage obligé pour les humains afin d’entrer dans la zone hautement protégée du QG. Après avoir passé cinq ou six check-point fortement gardés, il fut conduit en direction du bunker Alpha, protégeant la salle de réunion principale. Un sergent des forces spéciales lui demanda ses armes, personne en effet n’est autorisé dans l’enceinte du bunker avec la moindre arme potentielle. Puis un caporal, lui du bureau de l’armée, l’escorta jusqu’à une salle sans fenêtres où résidait un fauteuil en son centre.

« Déjà c’est pas une chaise électrique ! » pensa tout haut le colonel.
- « Veillez vous asseoir mon colonel, la séance va bientôt commencer.
- Bien caporal… » répondit Stoltz d’un air surpris.

Le caporal disparut et la porte fut fermée. Un détail choqua le colonel, une fois fermée, le mur et la porte ne faisaient plus qu’un… pas de jointure, d’interstice, rien…

- « Bonjour colonel », fit une voix dans l’air, « Ne vous inquiétez pas pour la porte, elle s’ouvrira certainement à la fin de notre discussion, du moins je l’espère… Cela dépend de vous.
- Qui êtes-vous ? Pourquoi suis-je ici »
Enfin il avait pu poser sa question, depuis le temps qu’il attendait une réponse le colonel était sur les nerfs.
- « Pas trop vite les questions, nous sommes là pour vous observer, vous jauger avant tout.
- Mais que se trame-t-il dans sur cette planète ! Mon régiment est stoppé, quasi mis aux arrêts je dirais même…
- Ahhh votre régiment, vous aimez ce régiment ? Vous êtes prêt à tous les sacrifices pour ce régiment ?
- Je l’ai mis sur pied et je l’ai mené au combat. Chaque soldat est comme un fils pour moi.
- Trop sentimental ! », cette voix était différente, plus fluette, plus aigue… Une voix de femme se dit Stoltz.
- « Mais qui êtes-vous, combien êtes-vous ?
- Nous sommes vos amis comme vos bourreaux. Tout dépend de vous.
- Bien, alors allons aux faits, j’ai une guerre à mener, un pays à protéger…
- Voilà qui est mieux », repris la voix de femme, « ainsi vous vous sentez concerné par votre pays ? Je ressens en lui un bon potentiel, je pense que nous pouvons passer à la phase deux.
- Bien inquisitrice Mira ! Colonel, vous avez été convoqué pour une mission spéciale que vous devrez exécuter en parallèle de vos obligations de commandant de régiment. Votre statut de colonel-commissaire vous prédestine particulièrement à ce genre de mission. Nos services de renseignements nous ont rapporté des indices de soulèvement dans les rangs de l’alliance. Des événements récents nous amènent à penser que nous pourrions avoir à combattre un autre ennemi, venu de l’intérieur.»
L’inquisitrice Mira pris alors la parole,
- « Pour l’instant, nous laisserons nos services secrets effectuer plus d’investigation, mais soyez prêt à répondre à un ordre de la part de l’inquisition à n’importe quel moment, et cela peu importe la situation à laquelle vous êtes confronté.
- Bien, il me semble que je n’ai pas vraiment le choix ?! Je suppose que si je souhaite que la porte s’ouvre je devrais répondre positivement à vos demandes. Et bien, ainsi soit-il, j’attendrais de vos nouvelles pour cette affaire. Je demande maintenant l’autorisation de retourner au près de mon régiment pour continuer le combat ?
- Non ! Vous êtes dès à présent consigné au QG pour une durée indéterminée. Les raisons officielles de votre présence est une mise aux arrêts pour faute grave durant le siège de Corazol !
Gardes, emmenez le détenu dans sa cellule

Deux soldats des forces spéciales entrèrent dans la salle et emenère le colonel de force jusqu’à ses quartier de détention.

- « Croyez-vous vraiment en lui inquisitrice ? Il m’a l’air bien faible pour ce genre de mission ?
- N’ayez crainte éthéré, tout se passera comme prévu ! »
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMer 20 Jan - 14:35

Cela faisait trois jours que Stoltz attendait dans ses quartiers. Un officier de ce rang bénéficie d’un appartement complet lorsqu’il est mis aux arrêts, chambre, salon, cuisine avec serviteur… Seule informations lui montrant sa captivité, des champs de force aux fenêtres et deux gardes bien balèze à la porte.

Au troisième jour, deux soldats arrivèrent à son appartement…
A leur vue le colonel compris immédiatement de quoi il s’agissait. Les deux hommes étaient équipés d’une armure carapace complète, armés de fusils laser radian avec un masque de protection Type 4 intégral. Aucun doute possible, les forces spéciales envoyées par l’inquisitrice Mira.

Les deux gardes de la porte semblaient soudain beaucoup plus fébriles, ceci malgré leur équipement somme toute important… Le premier soldat d’élite regarda les gardes et fit un mouvement de la tête, ce qui eut pour effet de faire fuir à toutes jambes les deux gardes.

- « Colonel, nous n’avons pas besoin d’annoncer notre commanditaire je pense ? A partir d’aujourd’hui nous serons vos nouveaux gardes du corps. N’ayez crainte, tant que vous suivrez votre mission nous serons là pour vous protéger à la mort si il le faut.
- Bien, mais et mes deux gardes précédents ? Vous ne les avez pas…
- Ils vont bien, ils ont juste reçu de nouveaux ordres. Deux places de sergent chef à bord d’un croiseur viennent de se libéré, quelle chance n’est-ce pas !
- Bon je suppose que c’est le meilleure du pire… Et quelles sont les nouvelles ?
- Colonel », repris le deuxième homme, « vous êtes réintégré dans vos fonctions de commandant du 2e FDP. Votre mission actuelle reste la défense de Trixis, mais nous commençons à retracer une piste concrète sur les événements qui nous concernent.
- Bien nous retournons alors dans le désert, j’espère que le major aura su tenir mes hommes. Et pour plus de crédibilité, quels sont vos noms, histoire que je ne vous appelle pas les deux Duponts !? »

Les deux hommes s’alignèrent et se mirent au garde-à-vous, tour à tour ils saluèrent et s’annoncèrent :
- « Sergent artilleur Kraven, spécialiste au tir et à la démolition, pour vous servir mon colonel !
- Sergent artilleur Lork’an, spécialiste en escarmouche et combat rapproché, comment puis-je mourir pour vous ?
- Bien, on se retrouve dans dix minutes dans la cours à bord des véhicules, rompez ! »

Les deux hommes sortirent au pas des appartements du colonel, ce dernier ne sachant encore si il devait être rassuré d’avoir a ses côté ces deux brutes ou si il devait les craindre…

Dix-huit minutes plus tard, le convoi du colonel était sur la route pour rejoindre le 2e FDP…
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyVen 12 Fév - 23:19

Après que le colonel ait rejoins son régiment, de nouveaux ordres arrivèrent.

- "Colonel, un message crypté du QG!", Cria le major depuis son poste de commandement mobile.
- "Bien, hein heim, parfait!", s'exclama le colonel. "Nous partons pour le nord-est de l'île. Notre approvisionnement de la partie nord de l'île est en danger, nous devons tenir la position coûte que coûte. Nous sommes transportés en bateau immédiatement. Préparez les hommes, nous partons dans dix minutes!"
- Bien mon colonel!"

En trois heures, tout le régiment était embarqué et les navires mirent le cap vers le nord…
Stoltz arrivait à la fin de la préparation stratégique de la bataille, d'après des images satellites, il mit au point un périmètre de protection. Usant des bâtiments exisnt et de la disposition de quelques barricades, la chose devrait être aisée. Mais voilà déjà trente-six heures qu'il avait quitté le grand quartier général, et il ne s'était pas encore reposé depuis. Si bien que la fatigue le prit par surprise et il s'endormi sur ses plans.

Soudain quelqu'un frappa à la porte de sa cabine, le bruit de métal contre métal fit sursauter le colonel.
- "Colonel, sergent Kraven, j'ai reçu un message crypté à votre intention.
- Hein? Quoi?" fit le colonel encore dans le brouillard," Oui entrez sergent."

La porte de la cabine s'ouvrit et le sergent Kraven pénétra dans la pièce. Stoltz eut juste le temps de voir Lork'An se tenir devant la porte pour en garder tout accès.
Kraven tendit un disque de donnée au colonel, qui le prit et le mis dans son bloc de lecture.

Une suite de caractères totalement incohérents apparut, jusqu'à ce que le colonel mette son doigt sur le lecteur d'empreintes.

Une ligne de texte en clair apparut, demandant activation vocale du décryptage.

"Eldoïs, pour toujours dans mon cœur!", s'exclama le colonel. Après quoi une série de sons se fit entendre et les caractères se mirent à changer. Donnant petit à petit une lecture possible du message.

Citation :
"A: Colonel Stoltz
De: Mira

Contenu hautement confidentiel…

Colonel, nos services d'investigation sont formels, une scission dans l'alliance est pour ainsi dire inévitable. En plusieurs lieux sur Trixis des groupes ethniques différents se sont affrontés. Il semblerait que la symbiose humain-tau soit impossible.
Nous bénéficions actuellement d'un but commun pour calmer les rivalités, mais nous ne savons quand cela pourrait lâcher.

Grace à l'aide avisée d'un éthéré tau, nous avons pu obtenir des informations sur les dissidents. Il semblerait qu'un chef de guerre a décidé de reprendre par la force le commandement des opérations. Nos alliés comme notre état major se sont mis d'accord pour traquer cette force rebelle afin de trouver un arrangement meilleur pour notre relation.
Un nouveau chef de guerre tau arrive sur le terrain d'opération et sera affecté à vos côté pour votre prochaine mission. Nous avons reçu l'assurance qu'il n'est en aucuns cas liés à ces affaires de trahison. Toutefois nous souhaitons que vous preniez contact avec ce chef, et que vous établissiez une relation de confiance avec lui.
Attention, son allégeance n'est pas confirmée, vous ne pouvez laisser transparaître votre véritable mission.

Nous reprendrons contact avec vous après votre mission, que l'Empereur vous garde et vous permette de remplir vos ordres!

Mira"

- "Colonel, nous attendons vos ordres.
- Kraven, lors de notre arrivée sur zone, je veux que vous établissiez le contact avec le commandement des forces tau sur place. J'espère avoir un moment pour pouvoir parler à notre allié avant que le Chaos ne nous tombe dessus…
- Oui chef!
- Lork'an?" appela le colonel.
- "Colonel? Qu'y a-t-il?" demanda le garde du corps en ouvrant la porte.
- "Lork'An, je vais avoir besoin de vous à mes côtés. Je vais devoir m'entretenir avec le commandement tau face à face. Je vous veux en soutien. Nous ne connaissons pas les intentions de notre allié.
- Bien chef!
- Rompez tous les deux, nous allons arriver."

Les deux hommes sortirent de la pièce, laissant Stoltz à ses pensées. Jusque là, les tau's n'étaient rien d'autre que des ennemis, maintenant il devait traiter avec eux, en tant qu'allié, mais aussi au nom de l'inquisitrice Mira. Cette histoire allait au devant de bien des problèmes…
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyVen 26 Fév - 3:50

Le cargo de transport se battait âprement contre la houle. La météo devait être de mèche avec les forces du chaos, se dit le colonel. Alors que le phare du port de Pita montrait sa route aux différents bâtiments du convoi, une petite embarcation rapide fusait en direction de la côte.

Le sergent artilleur Kraven, secondé par la deuxième escouade du deuxième peloton, se hâtait de rejoindre les forces TAU déjà postée dans la région. Son objectif officiel, établir une ligne de communication entre les deux factions, mais là derrière il savait bien que le colonel lui demandait autre chose. Spécialiste en arme à feu ainsi qu'une certaine expertise en stratégie militaire, il devait observer les manœuvres de l'armée TAU. Essayer de savoir quels sont leurs intentions, bien qu'on leur ait annoncé une complète coopération…

A peine l'embarcation fut-elle arrimée, que deux exo-armures stealth sortirent de leur champ d'invisibilité. Arme au point, mais plus par méfiance que par agressivité.
Venant d'une des deux exo-armure, une voix électronique les salua.
- "Vous devez être l'émissaire humain! Nous vous attendons depuis plus de deux jours. Que faisiez-vous en chemin?
- Nous… Nous avons…" Voulut répondre le sergent artilleur, mais le tau repris aussitôt.
- "Pas besoin de répondre, vous appelez cela une question rhétorique me semble-t-il. Suivez nous maintenant!"

Et ainsi, le petit groupe de soldat parcourut les rue de Pita jusqu'au poste de commandement tau. Cette zone de Sahrani était déjà sous l'égide tau avant l'arrivée des forces du Chaos, et un poste de commandement fixe et bien entretenu était présent dans le quartier du port. A leur arrivée, plusieurs apparitions se firent autour du bâtiment. Une dizaine de soldats sortait de nulle part dans une ondulation de l'air, et toujours l'arme à la main.

Kraven avait déjà combattu contre les taus lors d'une autre mission pour l'inquisitrice, et il avait entendu parler de ce système de camouflage que détenaient les taus. Mais jamais il lui avait été possible de le voir en action de si près, et ceux qui en avaient eut l'occasion n'étaient plus là pour en parler… Une rapide observation permit à Kraven de reconnaître des carabines à impulsion, un ou deux fuseurs. Il y avait maintenant un arsenal braqué sur eux largement suffisant à neutraliser le groupe entier sans même que l'un des membres bouge le petit doigt.

Dans ses pensées Kraven se dit que si les intentions avaient été foncièrement mauvaises de ces taus, ils seraient déjà passés à trépas. Bon signe pour la suite…

- "Arrêtez-vous là", émit l'exo-armure devant lui, "notre représentant va venir de suite."

Puis aussi rapidement qu'ils étaient apparut, les soldats tau disparurent dans le vide de l'air. Toujours là, à les observer, mais nulle part en même temps.

La porte s'ouvrit et un drône tau apparut dans l'encadrement. Et, toujours avec cette voix électronique, pris la parole.

- "Bonjour humain! Etes-vous celui que l'on nomme colonel?
- Sergent artilleur Kraven, je suis le représentant du colonel Stoltz.
- Bien, nous avons donc le même rôle. Mon commandant ne daigne s'entretenir qu'avec votre Colonel. Faites lui savoir qu'un rendez-vous est prévu pour vingt-deux heures ce soir, une zone de sécurité est prévue à cet effet dans le port. Bunker de commandement U4.
- Bien, mon colonel sera là, présentez toutes nos salutations et notre respect à votre commandant."

Kraven ordonna alors au groupe d'effectuer un mouvement de replis en direction des docks.
A leur arrivée, le débarquement avait déjà bien commencé, les bâtiments proches étaient remplis d'hommes en attente et la place principale remplie de canon autoporté Basilisk.
Un spectacle qu'appréciait particulièrement Kraven, impressionnant non pas de technologie tel le QG tau, mais une masse qui semble inébranlable qui permet à la longue de venir à bout de tout les problèmes, même si cela se passe sous les chenilles d'un char.

Lork'an rejoint son camarade à l'affut de nouvelles informations.
- "Ils sont bien implantés Lork! Nous sommes chez eux ici, et ils le savent. Nous avons rendez-vous avec le colonel au bunker U4, plus loin vers le nord. Ca peut être un piège, mais là pas moyen de savoir.
- Et leurs intentions à long terme? Leur équipement? Et pour la mission?
- Écoute-moi bien", Kraven baissa l'intensité de sa voix, "ils ont là, partout! Ils utilisent leur système de camouflage. Nous ne pouvons pas parler librement sauf dans notre cabine. Je te rejoint dans dix minutes chez le colonel."

Alors que Kraven retourna au navire, Lork'an observa les alentours. Il n'y avait rien, pas âme qui vive appart le 2e FDP, mais c'est vrais qu'il se sentait observé. Quelque chose quelque part le regardait. Un bruit dans une ruelle lui attira l'œil, mais rien… L'instinct de Lork'an le titillait… amis ou ennemis?

Dans la cabine du colonel, s'étaient maintenant rassemblés les officiers supérieurs. Le colonel pris la parole:
- "Johnson, je sais que c'est toujours pour vous que ca tombe, mais je vous demande de vous occuper du régiment le temps que je voie notre allié. Vous connaissez le plan, vous savez quoi faire. Vous les chefs de peloton, votre mission est simple: tenez vos hommes! Nous sommes sur territoire tau, et je ne veux aucun débordement. Peine capitale pour tous les fauteurs de troubles. Je vous octroie ce pouvoir du commissariat durant mon absence. De mon côté, je prends votre troisième escouade capitaine Bizi, en couverture. Je serais de retour au plus vite. Je ne pense pas passer ma nuit là-bas. Questions?
- Non!
- Rien chef, tout est clair.
- A vos ordres!
- Alors rompez! Kraven, Lork'an? Restez ici, je veux un compte rendu.

Après que les officiers soient sortis, la discussion s'orienta sur leur objectif secondaire.

- "Monsieur, le lieu de rendez-vous est dirigé par les taus. Nous n'avons aucuns moyens de sécuriser la zone avant la rencontre. L'équipement tau est de top niveau, nous ne ferions pas long feu si cela devait tournez mal.
- Mais ça ne tournera pas mal, n'est-ce pas Lork'an que pensez vous?
- Nous sommes désavantagés. Ils connaissent nos moindres mouvements alors que nous sommes quasiment aveugles. Nous ne pouvons pas différer la rencontre? Peut être dans un endroit plus sûr?
- Négatif, je dois m'entretenir avec ce commandant tau avant le début des hostilités. Nous nous tiendrons sur nos gardes, et nous aurons confiance en les dires de l'inquisitrice Mira. Bien préparez les transports, je veux deux chimères et un blindé lourd. Equipez tous les hommes de lunette thermiques. Peut être qu'on les voit pas, mais ils ne sont sûrement pas froids ces gugus, pas encore en tous cas."

Les deux sergents sortirent, ricanant de la pique du colonel, mais le temps n'était pas à la rigolade. Dans deux heures, une rencontre à haut risque allait se passer…
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyDim 28 Fév - 5:47

Un transport de troupe blindé attendait devant le bâtiment réquisitionné comme poste de commandement. Sur la route, le reste du convoi attendais, les moteurs toussotant au ralenti. Deux autres chimères avaient été réquisitionnées, occupée par une vingtaine de soldats, et en tête du convoi un char leman russ punisher, venait de recevoir une pelle de bulldozer pour ouvrir la route. Le colonel s'était préparé autant qu'il le pouvait. Uniforme propre, équipement de cérémonie, et son bon vieux pistolet bolter à la ceinture. En sortant de sa chambre, ses deux gardes du corps le saluèrent et le suivirent jusqu'au transport. Tout semblait en ordre jusque là.

Après une dizaine de minutes de voyage, le convoi arriva à un poste de contrôle tau. Derrière un mur barricadé, se trouvait deux exo-armure broadside, plate-forme de tir redoutable, secondées par deux escouades de guerriers du feu. La rencontre allait se passer dans une zone fortement protégée, cela était maintenant certain, mais la protection était totalement tau, aucun contrôle du côté des humains.

Le convoi fut dirigé vers une cours industrielle désaffectée et seule la chimère de commandement continua en direction d'une sorte de hangar. A l'intérieur, la route continuait en fait en colimasson vers les profondeurs. Bunker de protection de type IV sur l'échelle impériale. Le type II résistant à un bombardement atomique et le type III à un bombardement planétaire total. Arrivé en fin de route, les hommes furent invités à débarquer et rejoindre leurs homologues tau dans la salle de conférence.

Le groupe impérial se composait du colonel, ses deux gardes et de cinq gardes impériaux vétérans. Tous avaient reçu un équipement lourd spécial. Armure carapace, masque respirateur, fusil laser radian, arme de poing et de corps-à-corps. Arrivant devant une imposante porte blindée, gardée par deux exo-armures crisis, le drône de ralation humaine-tau, du moins un qui lui ressemblait apparut. Il donna ses instructions.

- "Bonjour colonel, nous sommes heureux de vous rencontrer. Votre réunion aura lieu dans la salle derrière cette porte, toutefois nous ne permettrons pas à vos hommes de pénétrer les lieux.
- Bien, alors je vais immédiatement remonter à bord de mon transport. Transmettez mes salutations au commandant!
- Attendez! Nous ne pouvons mettre un terme ainsi à notre rencontre…" Une série de "bips" furent émis par le drone, qui reprit parole. " Bien, nous vous accordons le droit d'emmener votre garde rapprochée personnelle. Cela vous convient-il?
- Je pense que je n'ai pas le choix…"

L'escouade se sépara. Les cinq soldats restèrent en compagnie des exo-armure crisis, alors que le colonel entra dans la salle, flanqué de Kraven et Lork'an.

La pièce était d'un blanc lumineux pour une salle en souterrain, aucune lampe ou système d'éclairage n'étant visible.
" Encore cette satanée technologie xeno!" chuchota Kraven.
Dans la pièce, se trouvait deux sièges flottant grâce à un mini réacteur anti-grav, l'un d'eux étant occupé par un guerrier tau.
Pour des raisons de restriction de donnée par l'inquisition, aucune donnée permettant une identification précise de l'officier tau n'est disponible.
En fond de salle, deux guerriers tau, en armure complète étaient au garde à vous, et semblait observer la scène derrière leur casque intégral. Le colonel donna l'ordre à ses gardes de faire de même et de rester sur le qui-vive et alla s'asseoir dans le fauteuil disponible.

- "Enfin nous nous rencontrons colonel! J'ai beaucoup entendu parler de vous et de votre salle réputation. Vous nous avez donné du fil à retordre durant notre guerre.
- Merci, je vois que vous en connaissez bien plus sur moi que l'inverse.
- N'ayez crainte, je ne me base jamais sur les racontars, seule la vraie expérience du contact directe est révélatrice. Bien nous allons donc devoir travailler ensemble dorénavant?"

Alors que la discussion démarrait plus ou moins amicalement entre les deux hommes, les hommes restés hors du complexe industriel montèrent un petit camp improvisé. Le leman russ se mis en marche arrière contre le bâtiment, juste à côté de la porte pour en garder l'accès. Les chimères furent mises cul-à-cul et une tente tirée entre les deux. Formation standard du bivouac motorisé. Un tour de garde fut établi entre la quinzaine de soldats restés dehors. Côté tau, la présence semblait assez faible. Après le passage du poste de contrôle, seule deux ou trois escouades de guerriers du feu avaient été croisées, ainsi que quelques postes d'observation dans les bâtiments avoisinants. Aucune arme lourde n'était présente dans le secteur…

Après une quinzaine de minute d'attente, le climat de tension devint un climat d'ennui habituel de ces situations. Personne en vue et des longues minutes d'attente. Le lieutenant Larss, chef d'escouade de la 1-3, était responsable du groupe extérieure, il observait les habitations alentour. Hangars, zones de stockage diverses, rien de bien intéressant, mais sur le côté sud de la place, un bâtiment en ruine le gênait. Impossible de dire quoi, mais il sentait que quelque chose n'allait pas. Il prit les lunettes thermiques et fit un scanning rapide de la zone, pas de signal, rien que du béton, béton et béton. Il baissa ses lunettes et regarda encore une fois à l'œil nu, alors qu'il allait se raviser et rejoindre ses homme, il vit, ou plutôt ne vit pas quelque chose. En répétant le geste, il mit les lunettes et les ôta plusieurs fois, ses battements de cœurs venait de tripler de rythme. Sur un des étages de la ruine, l'œil nu ne percevait rien d'autre que du vide, mais les lunettes thermiques montraient une sorte d'amas, totalement fondu au béton.

Larss compris que non seulement les systèmes de camouflages étaient invisibles, mais que la température de l'objet prenait celle de l'environnement proche. Ainsi quelqu'un les observait de là-bas, se faisant passer pour du béton aux yeux des capteurs. Le lieutenant ne savait pas comment réagir, aucune forme d'agressivité n'étaient observé jusque là, mais il ne pouvait pas laisser ses hommes être épié de la sorte. Les communications avec le colonel étaient impossible, le QG ne répondrait pas non plus.

Essayant d'être le plus naturel possible, il rejoint un groupe de soldat et s'assis volontairement dos aux ruines.
- "Zika!" interpella le lieutenant un des soldats assis," Ecoute mois bien, nous ne sommes pas seuls dans le coin. Regarde des pieds, là haut dans les ruines, il y'a quelque chose. Troisième étage, milieu du bâtiment, rien à l'œil nu, mais tu le vois aux thermiques.
- Qu'est-ce que vous racontez lieutenant?
- Tais-toi! Je veux que tu aille dans la chimère 34, tu pointe discrètement les capteurs sur la zone et tu me rends compte sur mon bloc de données.
- Bien chef?"

Peu crédule, le soldat se leva et alla vers le transport, alors que le lieutenant sortis son bloc de donnée et le mis en réseau avec la chimère. Il attendit la communication de Zika pendant quelques minutes, mais rien ne venait.
Soucieux de savoir qu'est-ce qui n'allait pas, il alla vers le char, sur ses gardes. Mais au lieu de trouver le soldat Zika assis a fumer un cigare comme il s'y attendait, il trouva ce même soldat couché dans une flaque de sang. Son sang…

Par reflexe, il donna l'alerte d'un cri, et sorti son arme. Les hommes qui se reposaient ne comprirent pas ce qui se passait avant que des tirs d'armes à énergie fusent dans leur direction.
Pris par surprise, deux hommes tombèrent net, tués sur le coup. Les autres coururent de protéger vers les blindés, et chargèrent leurs armes.

Comme l'avait prévu le lieutenant, les tirs venaient des ruines.
- "Troisième étage! Feu à volonté!" cria-t-il.

Les soldats ouvrirent le feu en mode rapide, déversant un déluge de rayons laser dans cette direction. Les ruines furent vite recouvertes d'un nuage de poussière, mais les tirs amis et ennemis ne diminuaient pas.

L'équipage du leman russ qui avait eu plus de mal pour se remettre d'aplomb après l'embuscade aligna le bâtiment et ouvrit le feu. La gatling laser pulvérisa les étages uns à uns de l'ancien bâtiment, ayant comme effet de stopper les tirs adverses, mais ces derniers reprirent alors depuis une autre position.

A l'intérieur du périmètre impérial, le lieutenant pensa soudainement à Zeka, assassiné à l'arme blanche, l'ennemi était dans ses lignes. Il ordonna de mettre les lunettes et de chercher les mouvements étranges sans chaleur. Un soldat qui venait de mettre ses lunettes de détection se retourna pour observer les environs, mais ce mouvement fut le dernier. Une lame transperça les verres optiques et se planta dans le globe oculaire droit.

- "Baïonnette au canon! Rassemblez-vous! Equipe bleue, rejoignez…"

La suite de l'ordre se finit par quelques bruits d'étouffement dans son propre sang du lieutenant. Les hommes se faisaient démonter, sans aucun repère pour viser ils n'étaient d'aucune utilité. Soudain la chimère
34 explosa dans une gerbe de flammes et de shrapnels. Les attaquants avaient placé des charges sur les véhicules. La chimère 27, attenante à l'autre fut tout aussi violement détruite.

Le leman russ punisher fit parler de son canon gatling, effectuant un balayage horizontal devant lui. Plusieurs coups partirent malencontreusement sur ses troupes, mais dans la foulée, il trancha en deux un groupe d'assaillants invisibles. Le système de camouflage cessant brusquement de fonctionner. L'artilleur vit deux autres sillouhaites passer au travers d'un nuage de poussière et ouvrit le feu. Un autre cadavre tomba, mais le deuxième restait invisible. Quand soudain il entenda un choc contre le véhicule.

- "Sticky bombe!" Hurla l'artilleur, mais l'avertissement ne servi à rien. Le flanc gauche du véhicule fut pulvérisé dans la seconde qui suivait.

En dix minutes, l'entier du détachement impérial fut décimé et une brèche fut ouverte dans le bunker. Des formes plus ou moins humanoïdes apparaissaient en passant à travers les panaches de fumée qu'avait produit l'assaut pour entrer directement dans le bunker.
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMer 26 Mai - 9:33

Après être entré dans le bunker, les assaillants commencèrent la longue descente vers les profondeurs du complexe. La pente en colimasson pénétrait comme une vis sans fin dans la terre. Après avoir parcouru quelques centaines de mètres dans le tunnel, une alarme se déclencha. Un système de surveillance, basé sur des détecteur de changement de pression n'avait eu aucun mal à détecter l'intrusion. Mais le petit commando continua sans tressaillir vers les profondeurs.

Dans la pièce principale, le commandant Tau et le Colonel Stoltz étaient entrain de parler du futur de Trixis. La bataille de Pita serait une boucherie, rien ne pouvait l'empêcher. Mais l'après Pita, qu'adviendrait il de Trixis après cette guerre. Les deux commandant, tous deux vétérans de leur armée, voyaient stratégiquement partir en fumée une victoire alliée. Mais leur respect de la guerre et du combat d'honneur leur imposait de croire en la victoire possible de leur camp. Mais Stoltz avait là une toute autre idée, sonder les plans Tau pour l'après guerre. Voudraient-ils reprendre le contrôle de Trixis? Voudraient-ils vivre en harmonie? "Peu réaliste!" pensa-t-il. Mais alors qu'ils en arrivaient au point culminant, une sirène discontinue sonna, d'un son strident ne pouvant annoncer qu'une seule chose… Un gros problème.

La sirène laissa alors place à un message vocal en langage Tau. Stoltz s'insulta lui-même de ne pas avoir voulu se mettre à cette langue, mais le commandant lui fit une brève traduction:
"Ennemi dans le périmètre. Destruction totale de votre garde rapprochée en surface. Progression ennemie dans notre direction."
Sans vraiment attendre la fin de la traduction, Stoltz sortis son pistolet bolter et se dirigea vers la porte de sortie. Kraven et Lork'An chargèrent leur fusils radians et emboitèrent le pas de Stoltz…

- "Messieurs, c'est le moment de me montrer votre dévouement. L'ennemi est inconnu, mais dans tous les cas nous savons qu'il vient de décimer une dizaine d'hommes et trois blindés!
- C'est comme ça que j'aime me battre mon Colonel!" Répondit Lork'An!
- "Je commençais à m'endormir, enfin un peu d'action", Rajouta Kraven.

En sortant de la salle de conférence, les trois compères virent tout un défilé de guerriers du feu, sortant de nulle part il semblait qu'une armée était cachée dans ces tunnels.
Un Tau, sûrement un officier, semblait diriger les troupes. Par paquets de dix, les guerriers remontaient la rampe d'accès, alors que des exo-armures se mettaient en position de défense.

Les hommes de Stoltz, restés près du transport hors de la salle ne comprenaient rien au mouvement Tau. Les fusils lasers étaient levés, mais heureusement personne n'avait eu la mauvaise idée de tirer. Le Colonel appela ses hommes.
- "Ecoutez! Un ennemi inconnu approche. Il s'est trop facilement défait de notre contingent en surface. Sûrement une embuscade ou quelque chose du genre. Les Tau sont jusqu'à nouvel ordre nos alliés. Bien compris? Pas… De… Tir… Perdu!"
Le colonel avait bien posé ses mots pour les inscrire dans la tête de ses hommes. Il n'était pas le moment de perdre l'avantage d'un allié si nombreux.
La chimère de commandement fut tournée en direction de l'arrivée de la rampe, toutes armes chargées. Par automatisme, les deux crisis présentes se mirent en couverture de chaque côté du blindé. Les hommes déchargèrent quelques caisses et autres objets pouvant former une barricade et se mirent derrière en attente des attaquants.

Il n'y avait encore aucun signe du commandant Tau. La porte de la salle s'était refermée aussitôt le colonel sorti…

Soudain des bruits de tir se firent entendre dans les tunnels. Les combats n'étaient plus très loin. Une troupe de guerriers du feu apparurent dans l'encadrement de la rampe, mais aussitôt des rafales de laser fauchèrent les survivants. Un Tau arriva près des crisis, semble-t-il apeuré, mais le colonel ne compris pas les discours qui tenait avec l'exo-armure. Mais il vit très distinctement une paire de lentille spéciale s'abaisser devant les orifices de vision de l'exo-armure.
- "Je comprends rien à votre langue, mais je sais très bien comment vous êtes construits! Lunette thermique pour tous. Recherchez des mouvements suspect…"

Les hommes présents enfilèrent leurs lunettes de vision thermique et les tunnels devinrent un tableau monochrome rouge et noir. Scrutant l'entrée de la zone, tout le monde était à l'affut du premier signe suspect. Mouvement, bruit, odeur… Tout ce qui pouvait trahir la présence de quelqu'un. Un temps incertain s'écoula, peut être trente secondes, peut être trois minutes, mais l'adrénaline du moment coupait toute référence.

C'est alors qu'un soldat ouvrit le feu. Un mouvement, quasi imperceptible dans la monochromie ambiante, était apparu. Le tir fut précis et fit mouche, le bruit du cadavre encore invisible touchant sol en était une preuve. Mais une réplique adverse se fit vite sentir. Des tirs de fusils laser, pas de doutes possibles. Sur la chimère et les crisis d'abord, puis tout le monde fut pris à parti.

L'artilleur du blindé fit feu de toutes armes vers l'entrée, balayant à l'aveugle. Mais la stratégie fut payante, vu le goulot créé par la rampe il ne pouvait que toucher quelque chose. Très vite, les crisis se mirent à faire feu à leur tour. Mais la technique était beaucoup plus précise. Un tir, un mort. Leur vision était adaptée au type de camouflage utilisé.

Le soldat à côté du Colonel tomba net, exécuté d'un tir dans la tête, plus loin les tirs mourants d'une rafale laser vinrent lécher le blindage de la chimère. Celle-ci riposta aussitôt avec son bolter lourd. Les balles fauchèrent trois murs invisibles, provoquant le disfonctionnement d'un des générateurs de camouflage. Un corps enfermé dans une armure noire tomba sur le sol, accompagnée se ses camarades fantomatiques.

Le combat dura encore une dizaine de minutes, puis une sirène se fit entendre. Non pas une nouvelle alarme, mais plus un appel ou un cri. Et très vite les tirs cessèrent et un calme pesant pris place dans le tunnel. L'absence de tir ne pouvait pas signifier l'absence d'ennemi…

- "Soldat! En avant! Formation en colonne derrière la chimère."

Les hommes emboitèrent le pas au Colonel pour remonter la rampe. Il n'y avait plus un seul signe d'ennemi, pas un bruit, pas un mouvement. Alors que le groupe impérial se mit en route, le sergent Kraven observa leurs alliés Tau. Les deux crisis ne semblaient pas avoir subit de dégâts, mais l'infanterie Tau avait subit plus de perte. Ca et là, des soldats contrôlaient et aidaient les blessés. Les morts étaient rassemblés dans un coin de la zone. Regardant la barricade improvisée, Kraven vit les trois corps des ses compagnons tombés pour la survie du Colonel. Content de s'en être sorti, il pensa tout de même au fait que cela devait être son rôle de mourir pour le Colonel. Il aurait pu, il aurait dû, être là couché dans son propre sang…

- "Bein alors Kraven!", lui lança Lork'An en le tapant sur l'épaule, " T'as même pas été touché! J'm'en suis pris un dans le bras, ça fait un à zéro pour moi!"

Grognant un coup, Kraven força le pas en laissant son ami remettre la manche de son uniforme.

Après la lente, mais méthodique remonté de la rampe, l'équipe retrouva l'air pure de la surface. Mais le spectacle qui s'offrait devant eux leur fit ravaler leur sourire. La vingtaine d'homme, d'ami, laissé en avant-garde étaient tous morts et abandonné dans la position où ils avaient périt. Les trois blindés éventré par l'explosion des charges laissaient apercevoir les cadavres calcinés de leur équipage.

- "Colonel! Venez voir…
- Messieurs, je veux un périmètre de sécurité et un contact immédiat avec le Major Johnson! Je reviens dans deux minutes et je veux pouvoir lui parler!"

Le colonel rejoint un de ses hommes, accroupis vers un tas de débris divers du Leman Russ Punisher. Le soldat était afféré à déblayer quelque chose de sous les débris, le colonel reconnut immédiatement le cadavre d'un de leur assaillant. Le système de camouflage avait cessé de fonctionné et laissait le corps à vue.

- "C'est bizarre colonel? Ils l'ont pas repris celui-là!
- Je pense que dans la précipitation ils n'ont pas du le voir sous les débris… Chargez-le dans la chimère, mais couvrez-le d'une couverture." Se retournant vers son groupe, le Colonel cria, "Messieurs, en qualité de Colonel-Commissaire, je met cet événement sous scellé du commissariat. Celui qui osera en parler sans mon consentement devra m'en répondre directement. Et je vous promets que ça ne sera pas en tant que gentil colonel, mais bien en tant qu'officier du commissariat que je vous accueillerais!"

De retour vers Kraven, Stoltz fut mis en liaison avec le Major Johnson.

- "Colonel? Que s'est-il passé? Nous avons perdu le contact avec votre groupe depuis une heure. Comme demandé nous avons établi un périmètre autour de Pita et vous attendons!
- Très bien Major, nous avons eu une petite rencontre avec notre ennemi. De fortes pertes sont à dénombrer malheureusement. Envoyez immédiatement un détachement blindé au point trente-cinq pour rapatriement. Où en est la progression ennemie?
- Monsieur, deux groupes du Chaos sont détectés en approche. Grosse force de frappe. Nous nous sommes barricadés aux abords de la tour de commandement de Pita mais le choc va être très dur!
- Très bien, j'arriverais au plus tôt. Stoltz, terminé!"
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMer 26 Mai - 9:34

La fuite de Pita du deuxième régiment des force de défense planétaire de Trixis, commandé par le Colonel Machiarus Stoltz avait été très dure. Les pertes se comptèrent par centaine. Mais une fois de retour en zone contrôlée, le repos ne leur fut pas permis.

Alors que le bateau de transport ouvrit ses cales de chargement, un véhicule de transport à roue s'arrêta devant le quai. La voiture était peinte en noir intégral. Seul un petit symbole sur les portières trahissait son origine. Un "i" doré imposa son autorité sur le port entier. Tous les soldats qui débarquaient du transport faisaient maintenant un détour pour se retrouver au plus loin de la voiture.
Le Colonel Stoltz débarqua à son tour, suivi de Kraven et Lork'An, et ils se dirigèrent droit vers la voiture noire. Embarquèrent sans un bruit et s'en allèrent au travers des usines et entrepôt portuaires.

- "Colonel Stoltz, quel plaisir de vous revoir vivant." Entama l'inquisitrice Mira.
- "C'est un plaisir d'être vivant, mais de vous revoir cela reste a prouver… Qu'avez-vous encore besoin de me faire faire ou dire?
- Colonel! Tant de colère… Je suis de votre côté. Mais c'est vrais j'ai quelque chose à vous demander. Nous avons étudié le cadavre que vous nous avez remis après la chute de Pita. Ceci ne fait que confirmer nos doutes. L'ennemi de l'intérieur existe.", l'inquisitrice fit une pause, laissant le suspense s'installer dans l'habitacle du véhicule.
- "Des humain, colonel. Ce sont des hommes comme vous et moi."

Cette annoncé fit apparaître une expression de surprise sur le visage des trois hommes.

- "Ainsi il y a des traître dans nos rang?
- Non colonel, leur identification montre qu'il s'agirait d'ancien homme de Trixis. Du temps où l'empereur ne veillait pas encore sur cette planète. En soit ce ne sont que quelques rebelles comme il y en a tant sur les planètes lointaine de la galaxie. Mais il y a un gros problème avec ceux-là. Ils ont une technologie bien trop avancée pour ce qu'ils sont. Nos experts ont retiré leur armure de combat et avec l'aide inestimable de notre allié Tau, nous avons identifié leur équipement comme étant un type d'exo-armure stealth d'ancienne génération. Un modèle qui n'est plus fabriqué depuis plus de quarante ans.
- Technologie volée ou partenariat interethnique?
- Vu la vieillesse de l'équipement, nous penchons sur un vol de technologie. Mais nous n'avons aucune preuve. Et c'est là que vous entrez en scène.
- Moi? Une nouvelle mission top secret suicidaire?
- Nous avons récemment reçu un message d'un informateur. Quelque chose se trame dans les montagnes de la pointe nord de Trixis. Dés lors, nous avons observé attentivement la zone. Il semblerait qu'il y ait du mouvement, mais si bien camouflé que nous ne pouvons pas l'identifier sans un visuel direct.
- Ok, je vous vois venir… Petite mission de reconnaissance. C'est ça?
- Effectivement, je veux que vous envoyiez un groupe sur place pour identifier l'activité clandestine dans la région. Officiellement, vous êtes en permission de durée indéterminée pour votre régiment. J'ai volontairement imposé le véhicule officiel de l'inquisition sur le port pour faire croire à une enquête sur vous et justifier la mise aux arrêts de votre régiment.
- Bien, cela me semble une bonne idée. Mais je vais devoir justifier à mes hommes une action de la sorte.
- Juste, mais je vous fais confiance pour trouver les bonne personnes et ne pas commettre d'imprudence. Chauffeur? Arrêtez-vous et laisser descendre nos amis."

La voiture stoppa et les trois hommes furent invités à quitter le véhicule. Etonnamment ils n'avaient pas quitté le port. La voiture avait tourné en rond dans le labyrinthe du port durant le temps de la discussion.

Après avoir rejoint discrètement son régiment, le colonel Stoltz ordonna à ses plus proches officiers et sous-officiers de se rassembler.
En plus de lui-même et des ses deux gardes du corps, le petit groupe d'hommes était composé du Major Johnson, les capitaines Franz et Bizi, fraichement remis sur pied après les durs combats subit, et finalement le sergent chef Joe Kalash, commandant des blindés du 2e FDP surnommé "Big One" de par sa carrure et son attirance bien prononcée vers les énorme Leman Russ.

Le colonel les pria de s'asseoir autour de la table stratégique du PC de campagne. Puis il prit la parole.

- "Messieurs, merci de votre présence. Tout d'abord vous devez savoir que si vous, et vous seuls êtes ici aujourd'hui, c'est parce que vous êtes mes subordonnés en qui j'ai le plus confiance. Nous sommes sur un tournant de cette guerre, le 2e FDP va devoir s'acquitter de sa plus dangereuse mission, et peut être de sa dernière…"
Les hommes se regardèrent soudain d'un air étonné. Que pouvait-il se passer de si grave pour que seul un petit comité soit mis dans la confidence et que l'avenir du 2e FDP soit mis en question.

- "Pour la plus part d'entre vous, vous avez déjà eut vent de mes relation avec l'ordo ereticus, pour les autres c'est le moment de vous mettre au courant. Nous avons eut récemment la preuve qu'une deuxième force ennemie est présente sur Trixis. Un groupe de rebelles très bien organisés nous met des bâtons dans les roues ces derniers temps. Nous pensons avoir trouvé leur base de commandement et devons nous y rendre pour purgation.
- Mon colonel, comment se fait-il que ces hommes arrivent à échapper à nos scanners et surveillance satellite?" demanda le capitaine Franz.
- "Les rebelles ont eu accès par des moyens qui restent à définir à une technologie Xeno du type TAU. Principalement de l'équipement de camouflage Stealth, peut être plus…
- Effectivement", repris le sergent Lork'An, "Nous avons eu un avant goût de cette technologie lors de notre entretiens avec le commandant TAU en début de semaine. Equipement standard d'un groupe d'insurgé, mais avec le soutien de la technologie stealth la menace devient préoccupante.
- Quoi qu'il en soit sergent, nous avons maintenant une mission de reconnaissance à planifier, ainsi que d'organiser notre alibi pour cette mission secrète. Le détachement de reconnaissance des sentinelles ainsi que le 2e peloton sera envoyé sur la zone cible. Pour le reste des hommes, nous allons nous inventer une mission de prise de position dans un secteur proche de la cible, tout en restant crédible. Les derniers rapports nous indiquent que l'ennemis de cache dans les ruine d'u ancien village, aucun rapport ne montre de présence militaire, mais un système de défense camouflé est possible.

La discussion dura encore deux bonnes heures, portant principalement sur la stratégie d'approche. Finalement les ordres furent donnés aux différents chefs de groupes.

Le 2e peloton était commandé par le capitaine Franz et son état major. Son affectif avait été réduit, principalement les escouades d'armes lourdes trop encombrantes pour une approche furtive. Mais un soutien mobile des sentinelles armées de canon laser allait leur permettre rebondir même contre les plus gros problèmes.
Ainsi les hommes s'étaient divisés en petits groupes et avançaient
discrètement vers le village en ruine.
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMer 16 Juin - 15:28

Le transporteur de troupe amphibie de type chimère arrivait en vue des côtes de Trixis. Le Cargo de débarquement avait lâché ses petits à une dizaine de kilomètre de la terre pour ne pas attirer l’attention. Le débarquement se ferait sur une zone étalée entre le cap Valiente et le cap Juventudo. Les rapports indiquaient une certaine activité dans les forêts au nord du village de Hunapu.

Dans la chimère numéro deux-zéro-deux, la deuxième section du deuxième peloton attendait impatiemment la libération de cette caisse flottante. A la tête de la section, se trouvait le lieutenant Martin, secondé du sergent-grenadier Rodrigez.
Le lieutenant fit un rapide topo à ses hommes :
- « Bien messieurs, on se concentre un peu. L’objectif de notre mission consiste à monter un poste d’observation au sommet de la Sierra Cresta. Sur place, je veux que deux hommes se mettent immédiatement en faction pour l’observation. Les autres je veux une zone d’attente, camouflée et protégée, un camouflage parfait du point d’observation et une organisation de tour de garde. La mission est de durée indéterminée, nous bosserons toute la journée jusqu’à ce qu’on vienne nous relever… Rodrigez ?
- Présent ! Lieutenant.
- Vous allez superviser les opérations de mise en place, je serais avec le groupe d’observation. Messieurs, inutile de vous rappeler le comportement à adopter dans cette mission. Discrétion, discrétion, discrétion. Le premier que je vois avec un cigahlos, je le bute moi-même !
- Chef !?
- Oui soldat ?
- Quel support pouvons-nous espérer en cas de mauvaise tournure ?
- Bonne question, la première escouade sera sur notre flanc gauche au nord. Ils ont la mission la plus dangereuse… Renseignements rapprochés. Ce qui veut dire, poste d’écoute des communications, capture de prisonnier si possibilité, pose de mouchards sur le terrain. Je vous assure que nous seront mieux là-haut !
- C’est clair, repris le sergent Rodrigez, et au sud, nous avons la troisième section avec l’escouade de commandement ?
- Juste. Ils nous suivrons jusqu’à notre objectif, puis continuerons jusqu’à Punto Argente. Sur place, même mission que nous, mais ils auront en plus la liaison avec le colonel. Le reste de la troupe sera stationnée en soutien le long des côtes sur les routes menant à Hunapu et à la forêt au nord. Au moindre problème, ils ont toute autorité pour intervenir en notre faveur.
L’habitacle de la chimère se colora en vert lorsque le chef d’équipage passa en mode approche. Puis un message sonore indiqua cinq minute jusqu’à débarquement.

L’habitacle de la chimère trembla violement, ils venaient de toucher terre. Le VAB continua encore sa route quelques minutes, le temps d’atteindre un couvert sûr, puis ouvrit la rampe arrière. Les mécanismes somme tout un peu rouillé grinça et laissa tomber gentiment la plaque de métal. D’un murmure, Le lieutenant Martin fit sortir ses hommes qui instinctivement allèrent se mettre à couvert. Il fit le signe de l’aquila au chef de char, puis s’engouffra à son tour dans la pénombre. L’heure et la date avait été choisie pour ses conditions spéciale de nuit noire, ni lune, ni étoile grâce à une petite brume.

La section se regroupa sous le couvert d’une petite falaise et les premiers ordres furent donnés. En quelques signes, l’escouade reçu l’ordre de se séparer en deux groupes de cinq, l’un sous le commandement de Martin et l’autre sous le commandement du sergent Rodrigez. Les deux groupes avanceraient en parallèle, avec une couverture mutuelle pas-par-pas.

Un geste net de la main du lieutenant donna le départ, il fut ravi de voir ses hommes se séparer silencieusement dans la nuit noire et avancer en formation. Il regarda sa montre, pile poil sur l’horaire, deux chimères allaient arriver derrière eux dans trois minutes avec la troisième escouade et le chef de peloton.

Après une heure de marche à couvert, les hommes arrivèrent au sommet de la Sierra Cresta, petit plateau de pierre moussue avec un panorama parfait à 360 degrés ! Quelques arbustes parsemés avaient permis de planter tentes et postes d’observation bien camouflés et les heures commencèrent à défiler.

En plus des patrouilles et de l’observation générale, deux postes pointaient en permanence vers le village de Hunapu au sud et des ruines d’un ancien complexe envahi par la forêt au nord. Pas un seul mouvement n’était visible. La zone entière semblait abandonnée, seul activité remarquable, la faune locale. A plusieurs reprises une alerte de détection fut déclenchée par un petit groupe de Kiriki, petit cheval sauvage, ou le passage d’un buffle des Sables, échappé d’un enclos lors des combats récents.

Le signal de position des deux autres sections était stable et toujours actif, ceci rassurait fortement le lieutenant Martin, mais dans sa tête il sentait quelque chose arriver… deux jours d’observation avait été nécessaire pour qu’il comprenne ce qu’il se passait dans la région. Le temps venait de tourner à l’orage et les premières gouttes de pluies commençaient à tomber fortement sur le complexe du nord.
- « Tu vois quelque chose Mirkov ? Avec c’te pluie on ferait mieux de rentrer à Paraiso. Là-bas y a des combats au moins…
- Pchutt ! Tu m’énerve Paul. Prends les jumelles et scrute un peu les ruines. »
Le soldat Paul entrepris de scanner le périmètre des ruines, ne voyant que du gris et du gris flou à cause de la pluie. Mais dans une ruelle il lui sembla voir quelque chose bouger, mais rien n’était visible après vérification. Puis après un second passage, la même sensation dans une ruelle proche, cette fois plus net, comme si la pluie bougeait bizarrement.
- « Eh ! Mirkov ? Regarde par là. Vers le réservoir au nord.
- Quoi y a une gonzesse à poil ? Si c’est encore un buffle je te bute directe ! »
Mirkov regarda dans la direction pointée et ne du pas attendre bien longtemps pour apercevoir ce qu’avait vu Paul.
- « Appelle le lieutenant, c’est louche ça !
- T’as raison… »
Par son oreillette, Paul fit venir le lieutenant et le sergent au poste d’observation, ils prirent leurs jumelles et observèrent la zone. Après avoir identifié la cible, ils dénombrèrent cinq contacts. Avec des circuits de patrouille semblait-il.

Martin fit son rapport au commandement, qui lui remis la mission de tenir la position et d’annoncer tout changement de comportement. Pour la part de la troisième section, pas de contact visuel, la ville de Hunapu était déserte. La première section annonça quelle faisait route en direction des ruines pour une prise de renseignement plus précise. Le lieutenant Martin observa la progression de ses camarades, jusqu’à ce qu’ils soient à une cinquantaine de mètres des ruines. Le chef de section de la première escouade était le lieutenant Patriks, il avait toujours montré une certaine facilité à se fondre dans le paysage, au point que sa section était toujours destinée aux missions d’infiltrations. Mais ce jour là, même ses capacités de camouflage ne pourraient l’aider lui et ses hommes.

Du sommet de la montagne, Martin vit la première escouade se ruer dans les ruines et perdit le contact visuel. C’était parti pour l’infiltration. Sachant où et quoi regarder, Martin voyait de brèves apparitions de soldats entre deux bâtiments, mais un œil non avertis n’aurait pu y voir qu’un flou dans l’air, interprété comme le passage poussiéreux d’une bourrasque de vent. Cela faisait cinq minutes que l’escouade évoluait dans les ruine, plaçant ça-et-là des micros et des mini-caméras. Plus le temps avançait et plus les images du complexe étaient nombreuses.

Depuis son poste de commandement avancé, le capitaine Franz recevait toutes les images et capture de son. La zone était presque totalement couverte par la surveillance. Gentiment les premières images des forces opposées arrivaient à Franz. Des flous sur les caméras, des sons de moteur atténués. Il y avait bel-et-bien quelque chose là-bas.

Soudain l’image d’une tête casquée apparut sur un moniteur, puis plus rien. Juste de la neige à l’image.

- « Patricks ? Ici Franz… Répondez ?
- Compris que se passe-t-il ?
- L’ennemi a trouvé un de nos émetteurs. Il doit se mettre en alerte actuellement. Quittez le secteur !
- Compris, on a encore un capteur à mettre et on rentre. Rendez-vous au point Kilo-3.
- Bien compris, terminé ! »

Le capitaine ordonna à tous les groupes de se replier vers le point Kilo-3, le village de Hunapu…

Le premier arrivé fut le capitaine et la troisième section, ils prirent très vite position dans le village déserté. Après un quart d’heure, la deuxième section les rejoignit et pris possession du quart nord-est de la zone de rassemblement. Puis plus rien…
Durant plus d’une demi-heure les hommes restèrent là, silencieux, à l’aguets du premier mouvement suspect. Franz essaya plusieurs fois de prendre contact avec Patricks, mais il n’y avait jamais de retour. La géographie du terrain y était peut être pour quelque chose, mais le capitaine se sentait rongé de l’intérieur par un mauvais pressentiment.

Puis la chose tant attendue arriva, un message de Patricks. Fortement parasité, mais enfin de ses nouvelles.

« Franz, ici Patricks, Nous avons subit une attaque ennemie. Nous nous dirigeons sur vous, effectif fortement réduit. Ennemi en grand nombre, deux ou trois section motorisées. »

- « A tous ! Ici le capitaine. Préparez-vous pour un affrontement majeur contre l’ennemi. Présence de blindés légers signalée. Annoncez prêt ?
- Section 2 prêt !
- Troisième prêt !
- Bien, alors bonne chance et une caisse d’amasec à celui qui fait le plus de victimes messieurs… »

La blague ne dura pas longtemps, le silence fut brisé par des tirs d’armes à énergie provenant de la forêt au nord. Patricks espérait pouvoir contrer l’attaque ennemie en les amenant dans un piège formé par les sections 2 et 3.

Les premiers hommes de Patricks apparurent en lisière de forêt, suivi des tirs ennemis, puis ce fut le tour du premier véhicule à sortir de la forêt. Mais alors que Franz s’attendais à voir une chimère ou un vieux blindé impérial, il fut nez-à-nez avec un devilfish flambant neuf. L’ennemi était donc les Tau.

Persuadé de sa réussite, le devilfish perça en direction du village, sans faire attention à d’éventuels signaux à l’auspex. Ce qui fut sa dernière erreur. Le soldat Paul épaula son lance roquette et tira direct sur le cockpit du conducteur. L’effet ouvre-boîte fut parfait. Une brèche dans la coque permit aux tirs de fusils laser de neutraliser le véhicule.

A ce moment, deux autre devilfish faisaient mine de sortir de la forêt. Mais la mésaventure de leur copain leur fit signe de rester à couvert. Deux ou trois roquettes furent tout de même lancées, mais n’eurent aucun effet sur eux. Toujours à couvert, les transports ouvrirent leurs sas et déversèrent leur cargaison. Les impériaux étaient maintenant en égalité numérique, mais l’armement leur faisait défaut. Les auto-canons et les bolters lourds étaient à la base…
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyJeu 17 Juin - 14:31

Submergé par les tirs ennemis, le détachement impérial se regroupa au centre du village. Espérant pouvoir utiliser le terrain urbain à leur avantage. Au début la stratégie fut payante, les Taus n’envoyant que quelques hommes en éclaireur. Mais encore une fois l’entrée en scène des blindés inversa la donne. La deuxième section, celle de Martin, fut prise en chasse par un Devilfish. Les tirs de lasers ne faisaient que brunir la peinture de combat jaune du char, alors que ses tirs étaient entrain de démanteler l’escouade. Plus que six hommes sur les dix présents en début de mission. Soudain, alors que Martin reculait, il buta contre un de ses hommes.

- « Putain de merde, qu’est-ce que vous fautez ? Courrez à couvert !
- Mais chef, on peut plus… c’est un cul de sac.
Martin regarda la rue se terminer face à un mur de briques rouges, surement un dépôt ou une grange. Des gravats au sol leur permirent de rester à couvert, mais plus aucune sortie ne leur était proposée. Le char ennemi se tenait juste à l’entrée de la rue, bloquant quasi toute sa largeur. Sur la gauche un immeuble en plastacier et sur sa droite, une clôture de planches de bois. Le périmètre d’un terrain vague en construction, trois mètre de haut et rien pour se couvrir des tirs ennemis.

- « Merde, là on est mal ! Radio… Qu’on m’amène la radio !
- Ici patron, j’ai perdu le contact avec le capitaine il y a cinq minutes de cela. Les combats brouillent les ondes.
- Franz ? Ici Martin, répondez ! [grésillements] Franz ! Répondez putain !
- Chef, je crois qu’on va devoir se débrouiller seuls…
- Je pense surtout qu’on va crever seuls ! Messieurs, états des hommes et munitions ?
- On est cinq plus vous chef, fusils lasers à moitié de charge et plus aucune munition lourde.
- Bien… Alors messieurs vous allez m’écouter. Je ne veux pas mourir comme un pauvre con derrière mon caillou. On se lève et on fonce dans le tas ! Ca vous dit un dernier geste héroïque ?
- J’en suis !
- Toujours derrière vous Lieutenant.
- Go ! chef.

Sur le visage de Martin, un petit sourire apparut. Le sourire du désespoir, mais il allait profiter de ses derniers instants. Martin sortit son pistolet automatique calibre 50, vestige d’un combat passé, vérifia, cinq coups restant ! Puis il se leva et tira vers le blindé.

Le premier coup ricocha sur la carlingue et alla se perdre dans le mur, le deuxième ne toucha même pas le char et au troisième coup le char explosa dans une énorme explosion de shrapnels et de flammes. Un amas de métal gisait maintenant en lieu et place du Devilfish. Martin dévisagea son pistolet, étonné du résultat, alors qu’à travers du panache de fumée, une silhouette étrange se dessinait.

- « Chef ! regardez là-bas. Quelque chose arrive !
- A couvert ! tout le monde. »

Une sentinelle, armée de son canon laser sorti de la fumée noire, un petit rougeoiement au bout de son arme indiquait sa récente utilisation.
- « Martin vous êtes là ? C’est Mitchell, je viens vous chercher…
- Ici Mitchell, ça fait drôlement plaisir de vous voir.
- Pas le temps pour les remerciements. On bouge, évacuation vers la mairie.
- Compris, couvrez-nous. »

Tous les hommes encore vivants avaient convergé sur la mairie de Hunapu, petit à petit transformé en bastion. Martin retrouva Franz et Patricks, lourdement touché au ventre lors de sa fuite.

- « Martin, ça fait plaisir de vous revoir.
- Merci capitaine… Où en est la situation ?
- Alors messieurs, nous somme entourés par l’ennemi. Une dernière possibilité c’est notre arrière, mais ils contrôlent les flancs. On est mieux protégés ici qu’en pleine rue. Nous sommes une petite quinzaine à avoir survécus et nous n’avons pas d’armes lourdes. Mitchell ? votre effectif ?
- Deux marcheurs opérationnels, le troisième est immobilisé dans une ruelle au nord. Autant dire qu’il est perdu !
- Bien, couvrez nous le mieux que vous pouvez, l’ennemi semble se calmer. C’est sûrement qu’il attend du renfort.
- Et nous alors ?
- J’ai déjà envoyé un homme à Patricks rejoindre le colonel. Nous avons estimé leur arrivée d’ici trois heures.
- Bien alors nous tiendrons trois heures.

Les communications radios étant inefficaces, une estafette fut envoyée en direction du sud-est, vers le colonel Stoltz. Ce dernier avait déjà prévu un plan de soutien, mais ne pouvait pas faire mouvement sans nouvelles de ses hommes. Le 2e FDP au complet était prêt à la marche, l’artillerie braquée sur la zone de conflit attendant les cordonnées exactes.

L’estafette avait emporté un petit émetteur de sauvetage. Si bien qu’une fois en dehors de la zone sensible, il envoya un message d’urgence, qui fut aussitôt capté par Stoltz. Entre le temps qu’il fallut à l’estafette et le temps que Stoltz se mit en route, deux heures trente furent écoulée. Mais les renforts étaient sur le point d’arriver.

Le sauvetage des derniers hommes de Stoltz fut laborieux, mais Franz et une dizaine de survivant furent bel et bien sauvé.
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyVen 25 Juin - 17:41

Etrangement, les forces ennemies Tau avaient semblé changer de comportement sur la fin des hostilités. Ou alors la fin des hostilités fut provoquée par ce changement de comportement… Stoltz ne le saurait surement jamais. Une fois ses hommes récupérés, il partit aussi vite qu’il était venu, cherchant à rallier un point sûr au plus vite.

Le 2e FDP était maintenant en convois rapproché et faisait route vers les terres du sud. La route côtière entre Hunapu et Tialoc, en passant par Pacamac, était encore sûre. La forte exposition à une attaque par la mer avait contraint le chaos à laisser ce passage libre. Stoltz avait encore une fois pris place dans son char de commandement rapide Salamandre. Une heure de route déjà et il commençait à sentir l’adrénaline se dissiper dans son corps et laisser libre cours à son esprit. Il repensa alors à ses nouveaux ennemis, les Tau. Pourquoi une attaque de ce genre, ils sont pourtant bel et bien alliés dans ce conflit, et personne n’imagine un Tau trahir aussi facilement un traité.

Le convoi était entrain de traverser la ville de Pacamac, les nerfs étaient tendus car c’était la seule ville où les forces du Chaos avaient pris pied sur la côte. Mais il semblerait que les affrontements intense sur la partie sud de l’île les avait fait abandonner leur poste. Sans encombre le convoi put traverser complètement la ville et se diriger vers Tialoc, dernier port utilisable de l’île nord. Le convoi de cargo les attendait là-bas.

Stoltz redoutait le passage de Pacamac, mais celui-ci effectué il put respirer un peu et se relaxer dans son blindé. Mais le repos fut de courte durée. Entre les deux dernières villes la route sinuait dans une petite forêt et après l’entrée complète du convoi, un bruit de moteur assourdissant se fit entendre. Tout autour d’eux les hommes entendais ce bruit, qui plus est réfléchit et amplifié par les falaises qui bordaient la route.
- « Communication du véhicule de tête mon colonel !
- Passez-le-moi… Que se passe-t-il numéro 1 ?
- Je… Je crois qu’il faudrait que… que vous veniez et tout de suite chef !
- Expliquez-moi ce bordel ! pourquoi sommes-nous arrêté, dans cette situation n’importe qui pourrait nous tomber dessus…
- Ju… Just… Justement, ils nous sont tombés dessus !
- Numéro 1, rester en position et attendez les renforts. »

Stoltz raccrocha le communicateur et appela le major Johnson, les deux hommes prirent place dans une chimère et demandèrent le soutien de deux Leman russ Punisher. Les trois chars se mirent en route vers l’avant du convoi.

- « Pourquoi on s’arrête. On ne bouge plus, mais il n’y a pas de combats. Le char de tête me demande de venir en personne, il avait l’air effrayé… Major ? Que pensez-vous de… Major ?

Johnson était entrain de regarder par un périscope la situation extérieure. Totalement absorbé il n’écoutait plus le colonel.

- « MAJOR ! Que se passe-t-il ?
- Mach… Je ne t’ai jamais demandé les raisons exactes de nos changements d’ordres prématurés et autres missions suicides. Je te fais confiance. Mais je crois que mes réponses sont arrivées en personne. Regarde par toi-même… »

Arrachant le périscope des mains du major, Stoltz regarda à son tour la zone environnante. Il lâcha un juron puis se rassit sur son siège. Son regard ne donnait pas l’impression de surprise, mais de circonspection.

- « Mach ? C’est bien ce que je pense n’est-ce pas ? C’est pas le moment de faire une blague aux hommes.
- Oui Major, c’est bien cela. Nous avons travaillé pour eux depuis le début, mais vu la situation ils ne sont pas venus nous libérer de nos obligations. Je vais sortir. Toi va t’occuper des hommes, ils doivent être choqués… »

La chimère sursauta alors que le chauffeur coupa le moteur et fit descendre la rampe. Machiarus Stoltz ajusta son uniforme et sorti du transport. En avant du convoi, trois valkyries flottaient à deux mètres du sol, armes chargée et braquées sur eux. Sur ses flanc, quatre escouades de soldats d’élite étaient alignées et prêtes au combat. La valkyrie au centre de la formation pris un peu d’altitude et laissa passer un groupe de personne. Ils étaient cinq, dont une femme que Stoltz reconnus de suite.

Il s’approcha et pris la parole.

- « Inquisitrice Mira, c’est un vrai plaisir de vous revoir, encore…
- Stoltz ! Cessons-là nos hypocrites salutations. Le moment n’est plus à la plaisanterie.
- Je vois cela… »

Le colonel montra le tour du périmètre de son bras, indiquant clairement les soldats présents.

- « Colonel, je dois m’assurer de votre coopération. Même si cela devait aller jusqu’à vous obliger de m’aider. Mais je pense que nous n’aurons pas à aller jusque là !
- Pour le bien de mes hommes, je vais vous épargner un combat inutile. Mais n’allez pas croire que vos pions auraient eut la moindre chance contre mon régiment ! Si je vous suis, c’est parce que je suis persuadé du bénéfice que tout le monde aura une fois la mission terminée. Je vous demande une chose, laissez-moi mettre mes hommes au courant de la situation. Vous vous êtes montrée au grand jour et il faut que mes hommes sachent que vous n’êtes pas là contre eux.
- Bien, bien… Nous avons un long vol devant nous. Vous aurez tout le temps nécessaire pour votre discours une fois à bord !
- Un vol ? Comment cela ? Nos navires nous attendent à Tialoc.
- Et bien en fait, nous avons quelque peu changé les ordres de mission. Vous allez rentrer par les airs. »

L’inquisitrice se tourna légèrement vers un de ses serviteur. Ce dernier arborait l’insigne de la flotte atmosphérique de Trixis et il portait dans son dos une énorme unité radio, qu’il utilisa aussitôt, sans même recevoir d’ordres concrets.

- « Buzzard leader, ici Vautour UN. Répondez ?
- Buzzard Leader, j’écoute…
- Nouvel ordre. Rendez vous au point de contact Foxtrot. Estimation de temps, cinq minutes. Répondez ?
- Compris, Foxtrot, cinq minutes.
- Juste ! Terminé… »

L’opérateur rengaina son microtel et fit signe de la tête à l’inquisitrice. Celle-ci fit alors volte face à Stoltz et se dirigea vers une des trois valkyries. Sur le chemin elle lança froidement au colonel.

- « En scelle Colonel. Vous allez sortir de la forêt et charger dans les transports. Je vous brieferais à bord. »

Stoltz reparti vers son blindé, lâchant quelques mots qu’il se retenait de sortir depuis le début de la discussion. Le major et lui embarquèrent et l’ordre de mouvement fut donné.

- « Chef ? Qu’est-ce que l’inquisition nous veut maintenant ?
- Cette salo…, je veux dire l’inquisitrice, nous a encore concoqueté une nouvelle mission suicide je pense. Nous allons avoir une petite surprise en sortant des bois en tous cas. Donnez l’ordre aux hommes de se regrouper par section et par escadron. Nous embarquons plus tôt que prévu.
- Compris ! »

Le convoi commençait à sortir de la forêt quand le premier transport arriva. Un escadron complet de Thunderhauk cargo était en approche pour se poser sur la côte. Secondé par tout un groupe de valkyries prêtes à charger les hommes. Les imposants Thunderauk se mirent en position pour amarrer les différents chars à leur soute. Deux chars de tout type pouvaient être transportés. Les équipages des blindés prenaient place dans la petite soute fermée sous le cockpit du cargo afin de suivre au plus près leur véhicule.

Le colonel et son état major regardaient les chars s’élever dans les airs comme de simples petits brins d’herbe. La puissance des thunderhauks était titanesque, ceci appuyé par le régiment des forces inquisitoriales, avec leur schéma de couleur noir. Devant un tel spectacle, même le plus hérétique des homme serait obligé de se plier à Sa volonté…

- « C’est exactement l’effet voulu colonel ! »

Le colonel se retourna et ses yeux rencontrèrent ceux de Mira. Il n’avait pas parlé à voix haute, il en était sûr…

- « Oui colonel, c’est un pouvoir que l’on nous apprend à nous les hommes de l’ombre.
- Arrêtez de sonder mon esprit. Je n’ai rien n’à y cacher mais je ne souhaite pas que l’on m’espionne !
- Ohhh, tant de hargne. J’aime beaucoup cela… Bien les derniers transports sont chargés nous y allons !

Mira fit marche vers le seul thunderhauk non modifié en cargo. Surement le transport personnel de l’inquisitrice… Le colonel et ses hommes comprirent qu’il leur fallait la suivre.
Une fois à bord, les hommes furent invités à aller dans une pièce où ils trouvèrent des sièges, rudimentaires, mais surement plus agréable que les bancs d’une valkyrie. Stoltz fut invité seul par l’inquisitrice a la rejoindre dans la salle de briefing pour parler de la mission suivante.
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMar 20 Juil - 11:15

Stoltz de dirigea donc vers les quartiers de l’inquisitrice. Elle disposait d’une chambre privée à bord du vaisseau de transport, somme toute petite, mais le luxe de pouvoir s’isoler un moment du tumulte de la guerre n’était pas permis à tout le monde. Devant la porte se trouvait deux gardes, en armure de combat complète type « kasrkin MKII ». Le premier se mis droit devant la porte en barrage et le second intercepta le colonel. D’un mouvement de tête il scanna de haut en bas le corps de Stoltz à la recherche d’éventuels objets piégés.
- « Colonel Stoltz, vous êtes attendus, mais vous devez me remettre vos armes. Nous avons eut plusieurs tentatives d’assassinat sur l’inquisitrice depuis quelques temps.
- Très bien… Voilà mon pistolet et mon épée. »

Stoltz tendis son équipement au garde, lequel le laissa alors passer. Le deuxième garde le regarda a travers sa visière du casque prêt à l’intercepter au moindre mouvement suspect.

L’intérieur de la salle était sobre. Une vraie cabine de vaisseau. A première vue, quatre mètres sur trois. Avec d’un côté une couchette rétractable de l’autre un bureau et une chaise. Quelques plaquettes de données montraient l’utilisation récente de l’ensemble. Au fond de la pièce se trouvait un paravent, d’où sortis l’inquisitrice.

Stoltz remarqua immédiatement le changement. Elle avait troqué son armure de combat par une tenue beaucoup plus saillante, une sorte de combinaison noire, tenue très prisée de l’inquisition. Montrant tout de suite qui est le patron mais laissant tout loisir de se mouvoir.

- « Hem hem, Vous avez demandé à me voir. Je suppose que cela s’agit de la prochaine mission ?
- Comme vous le voudrez colonel. Nous avons un petit moment pour nous, le vol durera quatre heures. Mais si vous voulez aller directement au but, allons-y !
Vous nous avez donné pleine satisfaction depuis notre première rencontre. Malgré une force très diminuée vos hommes ont su surmonter pas mal de combats, mais je crains que le prochain soit plus difficile à mener.
- Mes hommes sont prêts à me suivre, et je pense que chacun d’eux est prêt à donner sa vie pour l’impérium. Si nous nous battons bien pour Lui encore ?
- Mais évidement que nous nous battons pour l’Empereur. Je vous rappel que je suis inquisitrice, mon devoir est de faire respecter sa volonté et de traquer les dissidents. Et c’est là que nous avons un problème. Nos informations au sujet de traîtres dans l’alliance ont mené à la découverte d’un complot chez nos alliés Tau, mais plus récemment un observateur nous a rapporté que les hommes connus sous le nom des « Commandos Atlas » ne seraient pas ceux qu’ils prétendent être…
- Comment cela ? Je me suis battu à leur côté, ils m’ont tout l’air d’être avec nous.
- Je ne pense pas qu’ils soient nos ennemis pour l’instant. Nos services pensent qu’ils ont un but personnel à remplir et que, il se trouve, leurs ennemis sont nos ennemis. Vous connaissez le proverbe « L’ennemi de mon ennemi est mon ami ! »
- Ouais, bein je préférerais savoir qui ils sont alors. Vu ce que vous me dites je vais me prendre un coup de laser dans le dos dans pas longtemps.
- Exactement. C’est pourquoi c’est vous qui allez donner le premier coup. Par mandat inquisitorial, vous recevez l’ordre express d’investir le quartier général des commandos et de mener une enquête sur eux. Vous êtes couverts à cent pour cent pour cette mission.
- Attaquer le quartier général d’un allié en pleine guerre, cela me semble dangereux. Nous n’allons que nous affaiblir mutuellement.
- Si ces hommes sont bien qui ils prétendent être, ils se livreront sans résistance. Sinon l’assaut sera justifié.
- Je vois… Et pas moyen de vous faire changer d’avis et de partir sur une résolution paisible par pourparler ? Ne répondez pas j’ai compris !

La discussion dura encore une petite heure, durant laquelle l’inquisitrice expliqua comment les informations avaient été récoltée. Que des communications plus qu’étranges étaient envoyée e reçue depuis un lieu inconnu dans la ville de Cayo… finalement le colonel reçu l’autorisation de disposer et de parler à ses hommes.

De retour dans la salle de commandement Stoltz demanda qu’on lui amène le communicateur et que tous les appareils soient mis en liaison directe. Ainsi il prit la parole.

« Messieurs, ici le Colonel Machiarus Stoltz. Je sais que vous êtes tous dans l’attente d’explication concernant notre embarquement précipité à bord de ces vaisseaux. Je pense que le mot est passé et que tout le monde sais maintenant que l’inquisition est derrière tout cela. Depuis le début de notre campagne sur Trixis, j’ai été en contact avec l’ordo Hereticus et nous avons reçu des ordres de leur part. Mais aujourd’hui, pour le saint Empereur, nous venons de nous faire affecter une mission de la plus haute gravité. Au sein même de l’alliance, une force étrangère est semble-t-il en action et risque de compromettre les desseins de l’Imperium.
Nos alliés connus sous le nom de Commandos Atlas sont soupçonnés d’hérésie et nous avons le devoir d’investir leur poste de commandement par la force si nécessaire et d’y mener enquête.
Messieurs, dans quelques heures, nous serons face à nos alliés et je vous demanderais d’ouvrir le feu sur eux. Cela ne me plait guère, mais la situation nous y oblige. Je sais que vous pouvez douter de vos actes, mais ne doutez à aucun moment de la voix de l’Empereur qui par ses intermédiaires nous fait l’honneur d’être Son bras armé.
Vous m’avez toujours suivi, et je vous en serais éternellement redevable, alors aujourd’hui je vous le demande encore une fois, battons nous pour la vérité, battons nous pour la justice et par Sa volonté, nous vaincrons ! »

Dans tous les aéronefs de la flotte, le message eut l’effet d’une onde de choc. Les hommes furent premièrement surpris, puis choqués. Mais leur sens du devoir les mena pour la plupart à accepter et assumer leur rôle qui leur était donné. Quelques sergents durent calmer deux ou trois empoignades dans les soutes des vaisseaux, là ou certain montraient leur mécontentement un peu trop violement. Mais les hommes se préparèrent au combat dans les meilleures conditions.

Le voyage dura encore une trentaine de minutes, puis le désert des plaines de Cayo fut en vue. Du sable et des puits de pétrole, voilà tout ce qu’on pouvait trouver dans cette région. Puis à l’horizon une tache noire apparu de plus en plus grande. La ville de Cayo, poste de commandement des commandos Atlas.

« Messieurs, nous sommes actuellement à vingt kilomètres de Cayo. Nous allons nous poser ici et débarquer. L’ennemi ne nous attend pas, notre présence est annoncée comme mission de soutien à la reconquête de la zone. Nous bénéficierons de l’effet de surprise pour les premières minutes de combat, alors profitez en pour atteindre les cibles principales ! Courage messieurs, l’Empereur est avec nous ! »

Les soutes s’ouvrirent alors et les véhicules furent déposés dans la zone d’atterrissage.

Stoltz alla immédiatement au PC mobile du régiment. Là une carte de la ville en trois dimensions était déjà affichée et les premiers signaux auspex apparaissaient.

Les sergents éclaireurs Hibale et Periodski firent leur rapport :
- « Nous avons repéré trois bâtiments fortifiés. Ici ; Ici et Là », dit Hibale tout en montrant des zones sur le schéma 3D.
- « Ainsi qu’un poste de commandement ici ! », ajouta Periodski.
- « Bien, et les renforts, vous avez vu quelque chose ?
- Nous pensons que l’ennemi va arriver par cette route là, c’est la seule assez dégagée pour laisser passer des blindés. Mais nous pouvons la bloquer en y immobilisant leurs blindés.
- Bien… Rompez et restez sur vos gardes ! Johnson ? Arrivez ! »

Le major Johnson est le commandant de la batterie d’artillerie du 2e FDP, et aujourd’hui sera le moment de faire ses preuves. La bataille de Cayo est un siège de place forte avec forte résistance attendue, le pilonnage précis de la zone sera nécessaire.

- « Colonel ? que voulez vous ?
- Johnson, votre artillerie sera la pierre angulaire de notre attaque. Soyez prêt a agir en fonction des coordonnées fournies et essayez de ne pas toucher nos hommes !
- Sans soucis Monsieur !
- Bien rompez ! »

Stoltz empoigna le comvox et ordonna le mouvement des troupes. Les hommes se mirent en formation d’attaque, avec une ligne de tir lourd des canons laser en soutien.

À deux kilomètres de la ville, les premiers obus d’artillerie furet envoyés et les hostilités commencèrent. Très vite un premier fortin tombe et un deuxième le suit. Mais l’arrivée d’un escadron de leman russ des commandos Atlas provoque les premières pertes importantes. La troisième section du deuxième peloton est quasiment anéantie. Un mitraillage du poste de commandement au canon laser permet au 2e FDP de mettre hors service la chaine de commandement ennemie, permettant l’avancée des hommes. Après près d’une journée de combats, les forces des commandos Atlas semble disparaître des décombres, pour ne laisser qu’un amas de ruines et d’épaves…

L’offensive du 2e FDP fut dans un premier temps aidée par l’effet de surprise, mais une fois réorganisées les forces ennemies purent tenir le temps d’effectuer leur retraite. Alors que Stoltz entra dans Cayo, plus rien d’exploitable semblait rester.

Le convoi du colonel se dirigea vers un bâtiment qui semblait être la source de communications importante durant les derniers jours. Un petit groupe d’exploration fut créé. Le sergent artilleur Lork’An et son acolyte Kraven prirent la tête du groupe. La partie supérieure du bâtiment était quasiment inexistante. Les bombardements d’artilleries avaient eut raison des murs porteurs. Mais un passage vers les profondeurs restait accessible.
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyLun 2 Aoû - 17:57

Le groupe de Kraven et Lork’An emprunta un escalier en colimasson qui s’enfonçait dans les ténèbres comme une mèche de foreuse. Après une descente de cinq mètres la visibilité était nulle et les hommes allumèrent leur lampe torche de fusil. Le chemin devait être un vieux réseau de galerie clandestine. La ville de Cayo avait dans son passé abrité une forte population de distilleur clandestin, leur meilleur produit était de l’amasec de pomme-de-terre. Mais les rumeurs disaient qu’en réalité c’était les détritus qui étaient distillé et qui donnaient ce goût bien particulier.
L’escalier était très rouillé et les fondations fragile. Si bien que la descente dura près d’une heure pour à peine cinquante mètre de dénivelé, mais une fois arrivé en bas, ou du moins à la fin de l’escalier, car le trou continuait de s’enfoncer malgré la disparition des marche, le boyau s’ouvrit en plusieurs couloir parsemés de portes et de salles creusées à même la roche.

L’équipe trouva alors ce qu’ils étaient venu chercher. De traces fraiches de vie sous la forme de restes de nourriture ou du matériel léger que les hommes avaient laissé dans leur frénésie d’évacuation. Plus tard dans leur progression, le groupe de recherche arriva à une énorme salle munie d’une rampe qui montait vers un lieu inconnu. Le dépôt de véhicule qu’ils venaient de trouver sentait l’huile fraîche et des traces de chenilles étaient encore bien marquée. Un groupe de trois hommes fut envoyé par la rampe pour essayer de faire le lien avec le colonel à la surface, les autres continuèrent leurs recherches.

Cinquante mètre au dessus, le colonel se préparait pour occuper la zone. Le plateau de Cayo n’était plus une zone contrôlée et l’ennemi pourrait arriver de tous les côtés. Des sentinelles furent envoyées à tous les horizons pour établir un réseau de détection de quatre kilomètres autour de la ville. L’artillerie se redéployait dans les ruine qu’elle venait de créer, prête à ouvrir le feu sur tout assaillant. Les blindés eux se camouflèrent avec les hommes de la troupe. Ce fut alors le silence… L’attende des nouvelles des profondeurs ainsi que la peur d’une patrouille ennemie.

Le colonel avait investi les ruines d’une chapelle impériale dans laquelle il fit installer son QG. Et il commençait à recevoir la vision tridimensionnelle de la région. Soudain le sergent Herk du 2e peloton 3e escouade arriva en courant dans la grande salle. A bout de souffle il prit la parole.

- « Colonel, nous y sommes. Nous avons trouvé leur centre de contrôle.
- Ca y’est, nous allons pouvoir commencer le grand ménage.
- Il y aune rampe d’accès, à deux kilomètres d’ici. Camouflée dans un vieux centre de traitement des déchets. On peut tout faire rentrer, y a de la place pour deux régiments au moins !
- Bien, mais je préfère rester sur nos gardes. N’allons pas nous bloquer là-en-bas.
- Sergent, retrouver votre chef de peloton et prenez un blindé avec vous. Vous aller me sécuriser l’entrée de la rampe, la rampe en elle-même puis son point d’arrivée. Je ne veux aucunes mauvaises surprises.
- Bien chef ! »

Alors que le sergent Herk sortait du bâtiment, le colonel ordonna d’amener son transport ainsi que l’équipe du génie. Stoltz souhaitait faire un plan de ces souterrains et être sûr que rien ne pouvait en sortir. En rejoignant son véhicule, le colonel vit les trois blindés de type Atlas ainsi que cinq Centors. L’équipe du génie était au complet, avec ses quarante hommes et tout son matériel, dont des sortes de sonars terrestre pour détecter les cavités dans la roche. Le convoi se mit alors en ro9ute pour la rampe d’accès du sous sol laissant la défense de la ville aux mains du Major Johnson.

En arrivant près de l’usine de traitement de déchets, le colonel ne vit rien de suspect, puis alors qu’il ordonna d’entrer il peut apercevoir ses hommes camouflés, prêt pour accueillir quiconque qui ne serait le bien venu. Puis ce fut la descente vers les niveaux inférieurs. Des lignes avaient été peintes au spray sur la rampe pour designer un chemin sûr, là où les hommes avaient sondé la route et rechercher d’éventuels pièges. Rien n’avait été trouvé, les forces des commandos Atlas n’avaient pas eu le temps de s’en préoccuper, ou peut être n’avaient ils pas voulu piéger la voie…

Arrivé en bas, le convoi se sépara. Les hommes du génie commencèrent leur prospection et Stoltz se dirigea vers Lork’An et Kraven.
Les deux hommes le saluèrent lors de son arrivée.

- « Bonjour chef !
- Bonjour sergent, alors qu’avez-vous à me proposer ?
- Chef, nous n’avons malheureusement pas grand-chose d’utilisable. Du matériel standard est entreposé ça-et-là mais les objets plus intéressant comme les cogitateurs ou les plaquettes de données ne sont plus là ou bien sont détruite à la grenade.
- Je vois, leur chef est plutôt consciencieux ! Mais nous allons trouver quelque chose j’en suis sûr. Le troisième peloton est arrivé ?
- Oui chef, il est en mission de recherche et récupération du matériel abandonné. Nous rassemblons et inventorions tout ce que nous trouvons.
- Tout est dans la salle là à côté.
- Bien je vais y jeter un coup d’œil. »

Dans le dépôt qui servait de lieu de rassemblement, se trouvaient déjà une dizaine de caisses, contenant des modèles inconnus mais très ressemblants de fusils laser, des cellules énergétique malheureusement non compatibles avec les armes impériales, quelque vêtements et accessoire de soldats. Deux ou trois effets personnels avaient été oubliés et déposé dans un coin. Des cigares, un jeu de plaquettes d’identité, et une lettre d’un soldat à sa famille.

Citation :
Mère, Père,

Nous voilà depuis bientôt six mois sur cette planète corrompue. Le Grand ennemi est arrivé et nous avons déjà plusieurs fois combattu ses forces. Mais en plus de cela, l’Impérium lui même s’est invité à la fête. Nous sommes actuellement dissimulés dans les forces impériales pour mener à bien notre mission, mais j’attends impatiemment le moment où nous pourrons enfin nous montrer sous notre vraie identité.

Stynica me manque, vous me manquez ! Donnez de mes nouvelles à Iris ma sœur.

Avec tout mon amour, votre fils Hektor.

« Voici enfin quelque chose d’intéressant ! » S’écria le colonel.
La lettre indiquait un lieu, planète ? ville ? Peu importait, mais une recherche sur ce lieu allait permettre une identification de cette force étrangère.

Stoltz fit appeler son ordonnance de combat et lui demanda de se rendre au PC mobil pour enquêter sur ce lieu dit « Stynica ». Pendant ce temps les recherches continuèrent dans les galeries sous-terraines. L’équipe du génie venait de trouver une salle encore plus grande que le dépôt mis à jour. Une sorte de garage de combat, avec tout le nécessaire pour remettre sur pied un véhicule faiblement touché. Il y avait aussi deux épaves de chars ainsi que deux transports de troupes de type chimère, en état de rouler semblait-il.

Les mécaniciens du 2e FDP se ruèrent sur les installations présentes et demandèrent bien vite la permission de les utiliser. L’assaut de la base avait endommagé plusieurs de leurs blindés. Le colonel leur donna la permission de descendre les véhicules endommagé un par un. Ne voulant pas affaiblir la défense en surface. Les deux épaves furent tractées dans la zone du dépôt et les deux chimères furent entreposées à côté. Un technoprêtre inspecta les véhicules laissé par les forces ennemies, il n’en revenait pas. La technologie utilisée était semblable pour la construction du châssis mais niveau propulsion et armement de grandes différences étaient notables. Le technoprêtre assura au colonel que cette technologie n’était en aucun cas une technologie Impériale.
- « Colonel, les SCN sont bien impériaux mais ils ont été modifiés par une technologie hérétique.
- Bien un détail de plus… donnez moi immédiatement une communication avec le commandement de l’inquisitrice Mira ! »

L’opérateur radio s’affaira autour de son poste de réception puis finit par obtenir le contact souhaité.

- « Stoltz ! nous avions convenu d’un silence radio. Que se passe-t-il ?
- Inquisitrice, nous venons de tomber sur d’étranges indices renforçant l’idée d’une fausse identité des forces suspectées. Je vous demande d’user de votre influence pour vous renseigner au près du secteur Ultramar au sujet d’un détachement venu de leur part. J’ai une deuxième information parlant d’un lieu nommé Stynica. Inconnu jusque là. Mon ordonnance essaie de se renseigne à ce sujet.
- Effectivement, jamais entendu parler de Stynica. Continuez, je vais faire mon possible au près du commandement d’Ultramar et je vous envoie ce que je trouve. Attendez de mes nouvelles, ne brisez plus le silence radio ! Terminé ! » L’inquisitrice coupa la liaison aussi sec.

Les équipes du colonel commencèrent alors à prendre possession du poste de commandement ennemi. Les stations de communication et de surveillances furent remises en route pour ce qui n’était pas détruit et un périmètre de sécurité fut instauré. La première escouade du deuxième peloton fut de nouveau envoyée en première ligne pour ses capacités de camouflage et de discrétion. Camouflés dans les ruines et les abords de la ville ils seraient les yeux et les oreilles du régiment. Aucune provocation avec l’intrus, seul le rapport de contact visuel leur était demandé.

Derrière sa console, l’ordonnance de combat reçu les informations qu’il attendait. Les services de renseignement Impériaux n’avaient que très peu d’informations sur le terme Stynica.

Le message fut décrypté et envoyé à Stoltz :

Citation :
>CONFIDENTIEL< stop
>Demande d’information sur « Stynica »< stop
>3 entrées trouvées< stop
>1 : Montagne de Cadia, altitude 2535m, position 34°N 67°O< stop
>2 : Ville de Yarant, pop. 4.5Mio, rôle stratégique : faible< stop
>3 : Monde inconnu, découverte durant campagne Aronis, aucune information, prudence conseillée< stop
>fin de message< stop

Le colonel lut attentivement le message puis fit appeler le Major Johnson.
- « Major ! Avez-vous déjà entendu parler d’une campagne Aronis ?
- Chef, cette campagne s’est déroulée durant la colonisation du secteur. Alors que nous venions de conquérir Trixis, une flotte impériale a tenté de prendre le contrôle d’un monde nommé par ses habitants comme « Aronis ».
- Donc Aronis est dans ce secteur… Je pense que nous pouvons exclure que l’homme qui a écrit à sa famille venait de Cadia ou de Yarant. Trop d’indices mènent à ce monde inconnu proche de nous…
- Je pense que votre hypothèse se tient chef ! »

Stoltz ordonna d’envoyer une réponse aux services de renseignements indiquant un possible contact avec un contingent armé de Stynica et demanda confirmation de réception et mesures à prendre.

Le message de retour ne fut malheureusement pas de la part du QG. Le sergent Patriks faisait rapport de contact avec une force inconnue.

- « Contact confirmé. Une centaines d’hommes. Pas de véhicules. Armement faible. Identification en cours… Présumé hommes du commando Atlas.
- Compris Patricks ! restez en position et pas de contact avec l’intrus, je répète on garde l’effet de surprise.
- Compris, Patricks, terminé ! »

Aussitôt le message terminé que Stoltz donna l’ordre aux hommes de prendre une position défensive dans la base. Si ces hommes sont bien ceux que nous pensons, ils viennent rechercher leur matériel, ou du moins vérifier ce que nous y avons fait.

Les deux entrées de la base souterraine étaient l’escalier dérobé dans les ruines et la rampe d’accès. Le colonel décida de laisser approcher l’ennemi pour en savoir plus. Patricks rapporta que les intrus s’étaient séparés en deux groupes. Un petit groupe d’éclaireurs se dirigeaient vers les ruines alors que le gros des hommes semblait attendre vers la rampe à couvert. Leur uniforme et la connaissance des lieux semblaient tout indiquer la présence des commandos Atlas.

Stoltz ordonna de libérer les escaliers et un chemin vers le dépôt. Les hommes se mirent en embuscades dans les différents lieux de la base. La rampe fut condamnée et les hommes du 2e FDP se rassemblèrent juste derrière la porte blindée. La stratégie était simple, une fois le moment propice il fallait capturer les éclaireurs et immédiatement attaquer de front le reste des hommes en surface. L’avantage en armement et le nombre était dans leur camp.

Le groupe d’éclaireur des commandos Atlas arriva donc facilement à se frayer un chemin jusqu’au dépôt, ils étaient encerclé, Stoltz avait refermé le passage vers les escaliers. En surface, la première section de Patricks avait pris position en encerclant l’ennemi et les hommes derrière la porte blindée étaient prêts. Soudain chaque homme entendit le signal, « Jack In The Box », alors la porte blindée s’ouvrit et, tel une vague instoppable, le 2e FDP se rua sur les hommes du commando Atlas.

En cinq minutes, la totalité du détachement ennemi fut capturé, mais le plus étonnant fut qu’aucuns coups de feu ne fût tiré. L’ennemi s’était rendu aussitôt qu’ils avaient vu la masse du 2e FDP. Jonhson qui s’occupait de l’attaque en surface fut le plus surpris. Les commandos Atlas s’étaient plus que bien défendus durant l’attaque précédente et là ils se rendaient… leur équipement aussi était fort surprenant. Les hommes étaient principalement équipés de pistolet à munition solide de petit calibre et quelques fusils laser à platine. Rien de bien méchant…

Plus bas dans le dépôt, la conclusion fut la même, sauf que le contact fut direct entre Stoltz et le chef du détachement. Ce n’étaient pas les commandos Atlas, c’étaient des rebels Trixiens, sûrement les mêmes qui avaient attaqué le PC Tau deux semaines avant…
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMer 4 Aoû - 17:30

A qui ai-je affaire ? A un traître venu d'Ultramar ? A un rebelle ? A un hérétique ? Ou à toutes ces personnes en même temps ?
Il regarda par-dessus l'èpaule du trixien en direction des autres soldats dont il examina sommairement l'aspect.
- J'ai deux informations pour vous. La première : je suis le Colonel Stoltz, je dirige le 2e de Forces de Défense Planétaire de ce monde. La deuxième : étant de nature curieuse, j'ai demandé des informations sur votre planète d'origine, enfin, sur une des vos planètes d'origine dans le secteur d'Ultramar, et ô surprise ! Aucune des garnisons des mondes d'Ultramar ne connaît de troupes d'élite appelées "Commandos Alpha-Delta" !
Il se mit à faire le tour des prisonniers, les mains dans le dos.
- Qui que vous soyez, vous allez devoir payer cher. L'Inquisition est moins prévenante que moi avec les prisonniers. Avec eux, un monde de tortures et autres plaisirs vous attendent.
Il s'arrêta net, et croisa les bras.
- Vous feriez mieux de tout nous avouer !
- Teqsu koa su nu cu al oniest kam ! répondit le Sire Stratège, à la surprise générale.
Stoltz se retourna vers le trixien.
- Qu'avez-vous dit ?
- C'est du vrai trixien. Cela veut dire : "Vous n'avez rien à faire sur ce monde". Mais, au fait, je ne parle pas votre langue…

L’arrogance irrespectueuse de l’homme, pourtant captif et sans aucunes chances de sauvetage, fit monter la colère en Stoltz. Le juste et compréhensif colonel fit place au terrible et expéditif commissaire.
Stoltz sortis son pistolet bolter et tira sans autres formes de procès sur ce qui semblait être le subordonné du chef rebelle. L’homme se raidit et tomba, net, un trou béant dans le front…
La surprise figea aussi bien les rebelles que les hommes du 2e FDP. Même lors de leurs précédents combats le colonel Stoltz n’avais jamais montré tant de hargne en vers quelqu’un. Sur les flancs du colonel se trouvaient les deux seules personnes à n’avoir même pas bronché lors du tir, Kraven et Lork’an qui n’eurent comme seule réaction que de lever leurs fusils laser radian pour mettre en joue le reste des infiltrateurs rebelles.

Le chef rebelle repris le contrôle de ses actes et sortis doucement de sa torpeur. Il remarqua que ses membres tremblaient et qu’il n’arrivait pas à aligner deux mots. Le gouvernement de Trixis n’avait jamais adhéré aux concepts de commissaires et avait toujours privilégié les procès équitables pour résoudre ce genre de problèmes. Le Sire Stratège compris qu’il n’avait pas d’autre choix que de parler.

Toujours face à lui, le commissaire Stoltz attendait, stoïque avec son pistolet à la main, ses gardes prêts au combat d’un simple geste de leur chef…

Le trixien se mis au garde à vous commença à saluer le commissaire, mais il fut coupé dans son élan par Stoltz qui lui gifla le bras droit en objectant.

« Je n’accepterais aucun salut d’un hérétique, je vous fais déjà une grande faveur en vous laissant la vie, venez pas abuser de votre bonne étoile en me traitant comme égal. Vous êtes dorénavant prisonnier de guerre de l’Impérium sous ma directe autorité ! Maintenant vous allez devoir vous expliquer !
Kraven ? Enfermez cet homme dans le dépôt 37-B. Lork’An vous allez faire jonction avec Johnson en surface et rassembler tout les autres dans le dépôt à munition 22-A. Fouillez les bien tous et ne leur laissez aucun répits ! Rompez »

Les derniers mots venant du commissaire avaient été étouffé dans son mouvement de volte face. Retournant au poste de commandement sur un pas plus que décidé, l’arme toujours dégainée.

Le Sire Stratège fut enfermé dans un dépôt à matériel fraîchement vidé. Le local devait à peine faire trois mètres sur trois et il régnait une pénombre a peine relevée par une veilleuse orange qui clignotais toutes les trois quatre secondes. Le reste de son détachement n’était pas mieux lotis… Les huitante-trois hommes étaient entassés dans un local sombre, avec un puis de lumière et d’aération en son centre.

Assis dans un vieux fauteuil à moitié détruit par les derniers occupants des lieux, le commissaire Stoltz attendait son fameux pistolet sur les genoux. Les quelques soldats qui passaient à côté de lui semblaient plus distants et méfiants. L’événement précédant avait secoué toute la troupe, comme une piqûre de rappel que le colonel avait été et restera un commissaire avant tout. L’appointé chef Torik avait été désigné comme responsable de la communication depuis le poste de commandement. Ainsi c’est à lui qu’était destinée la mission de rapporter tout communiqué à Stoltz.

Bégayant son début de phrase, le commissaire se retourna avec encore son regard noir au visage.

- « Co… Colon… Commissaire ! Nous venons de recevoir une réponse de l’inquisitrice Mira.
- Bien ! Donnez-moi cela et retournez à vos occupations ! »

L’inquisitrice avait fait marché ses relations et un rapport exhaustif des unités d’Ultramar engagées hors de leur système. Toute une liste de régiment d’infanterie, de blindés, des groupes de soutien de la flotte et autres équipes de liaison. Certain lieu d’engagement n’étaient même pas officiellement en conflit, l’inquisitrice semblait avoir le bras long…
Mais après plusieurs relectures de la plaque de donnée, aucune mention d’un certain « Commando Alpha-Delta ». Ca y était, la preuve tant attendue pour confirmer ses soupçons était devant lui. Soudain les traits du colonel se décrispèrent et il se laissa aller en arrière dans son fauteuil grinçant. Stoltz se rendit compte qu’il avait toujours son arme sur ses genoux, prête à faire feu.

« Finalement, je sais pas si j’aurais pas préféré trouver le signe d’existence de ces Alpha-Machin-Chose ! »

Il se leva, rengaina son arme et se dirigea vers l’appointé chef Torik. Voyant le colonel approcher, le soldat se mit au garde à vous et salua.

« Repos ! Nous sommes dans une base souterraine, avec environ cinquante mètres de terre au-dessus de la tête, fini le protocole inutile ! Torik, j’aimerais que vous effaciez totalement ces informations, je vous fais confiance pour que personne n’y ait plus accès. »

Ignorant l’effet de surprise qu’il avait infligé à ses hommes, Stoltz s’en alla dans la coursive en laissant à Torik le soin d’effacer la tablette de donnée d’Ultramar…

Sur sa route, il croisa plusieurs hommes qui lui firent signe de respect à son passage. Il s’étonna, le 2e FDP était réputé pour sa bonne tenue mais son ambiance décontractée hors des opérations. Il arriva au milieu du dépôt principal de la base et rencontra le Major Johnson qui organisait l’ordonnance de la base.

Johnson se retourna et de manière un peu moins crispée que ses hommes salua le colonel.

- « Colonel ?
- Que se passe-t-il ici, j’ai l’impression que le gouverneur planétaire arrive en visite ? tout le monde agit de manière trop parfaite ?
- Colonel, si je peux me permettre… votre réaction avec les prisonniers dans le hangar à véhicule était tout à fait justifiée, mais les hommes ont été choqués de vous voir redevenir le « Commissaire Stoltz ». Vous nous avez habitués à vous voir comme l’attentionné Colonel Stoltz…
- C’est donc cela… Bon l’ambiance va redevenir normale avec le temps. Au moins ils savent de quoi je peux être capable maintenant. Mais peu importe, je viens vous voir car j’ai des nouvelles intéressantes, les commandos Alpha-Delta son officiellement inconnu du secteur Ultramar, je peux maintenant interroger notre hôte avec la certitude que mes actions sont justes. Faites-le amener dans la salle de briefing avec Lork’An et Kraven.
- Bien chef ! Content de vous revoir colonel ! »

Le major fut soulager de voir que le colonel encaissa sa dernière remarque avec un petit sourire en coin plutôt qu’un bolt dans sa tête et s’en alla chercher le prisonnier.
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMar 24 Aoû - 10:00

Le Sire Stratège fut emmené dans une salle sans fenêtre ni aération, si ce n’est une petite grille à la hauteur du sol, à peine assez grande pour laisser passer un rat. La salle était fermée par une porte de dix centimètre d’épaisseur en acier trempé. Deux de ses mures étaient garnis de vieilles étagères à moitiés démontées par le temps. Une plus longue observation fit deviner au Sire Stratège qu’il se trouvait dans une chambre froide, dans la réserve de vivre. Pas mieux pour un interrogatoire discret. Il pouvait se passer n’importe quoi ici personne n’en entendrait rien. Même les communications étaient brouillées par la couche thermo isolante du frigo.

Une chaise métallique avait été soudée au sol à coup de fuseur et une table avait été disposée devant. Deux autres chaises se tenaient face à la table mais ces dernières semblaient plus confortables et n’étaient pas soudé au sol.

Le major Johnson fit installer le Sire Stratège sur la chaise métallique et le menotta à cette dernière. Ses mouvements étaient totalement entravés maintenant. Johnson s’assis sur la chaise la plus éloignée et se balança en arrière pour s’appuyer contre le mur.

« Il va arriver, vous inquiétez pas ! Le connaissant, si vous lui parler honnêtement ça ne sera pas long. »

Le Sire Stratège n’arriva pas à se rassurer de ces mots. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine et des petite goutes de sueurs commençaient à perler sur son front. Un silence emplit alors la salle, le major observait l’homme en face de lui, alors que ce dernier regardait le sol, pris dans son imagination de ce qui allait pouvoir suivre. Le silence fut interrompu par l’ouverture de la porte, les deux hommes sursautèrent au bruit.

Les sergents artilleurs Kraven et Lork’An apparurent dans le cadre de porte. Ils ne portaient plus leurs armure complète ni leur fusil. Mais leur carrure ne semblait pas avoir diminué et leurs matraques tactiques qui pendaient à leur ceinture n’étaient pas rassurantes. Ils se mirent de chaque côté de la porte et attendirent trente secondes. Le colonel Stoltz entra à son tour, habillé de son large manteau de cuire noir à bordure rouge, propre aux commissaires, et alla s’installer sur la chaise vacante.
Les deux gardes du corps fermèrent la porte et se disposèrent de chaque côté de la table prêt a réagir a tout mouvement suspect du prisonnier.

Le colonel déposa une plaque de donnée éteinte sur la table, se débarrassa de son manteau sur le dossier de sa chaise et finit par enlever son képi de commissaire. Tout cela dans un silence de mort, les hommes du 2e FDP n’auraient jamais pensé faire le moindre bruit sans l’accord direct de leur chef, et le Sire Stratège, lui, était tétanisé de revoir l’homme qui avait abattu son second sans même cligner de l’œil.

« Je suis le colonel-commissaire Machiarus Stoltz, commandant en chef du deuxième régiment des forces de défense planétaires, le 2e FDP. Nous somme ici en présence du Major Johnson, mon second. »
Johnson hocha de la tête à l’énoncé de son nom.
« Ainsi que des sergents artilleurs Kraven et Lork’An pour votre sécurité. »
Les deux hommes esquissèrent un petit sourire à la vanne du colonel.
- « Nous allons commencer en douceur, quel est votre nom ?
- Je me nomme Hilding Ditfrid, mon rang est Sire Stratège, je dirige une expédition destinée à la récupération de matériel dans cette base. Je fais partie des forces de libération de Trixis. »
L’accent de l’homme était très bizarre, il parlait le bas gothique mais avec une certaine peine. Toutes fois son vocabulaire indiquait qu’il l’avait appris de manière scolaire.
- « Hilding Ditfrid ? Cela ne me paraît guère être un nom Impérial ?
- Je suis un trixien de première génération. Mon nom est tiré de nos croyances ancestrales, il signifie le combattant protecteur du peuple.
- Vous êtes un trixien mais vous parlez, ou avez parlé, couramment le bas gothique ?
- J’ai effectivement appris votre langue durant mon endoctrinement à la REP. »
La REP est un terme utilisé dans le langage militaire impérial pour designer des campagnes de Redressement, Endoctrinement et Punition. On y trouve de nouvelles recrues aussi bien que des vétérans ayant désobéît aux ordres ne menant pas au peloton d’exécution.
- Bien, donc l’Impérium vous a formé lors de votre annexion à Son empire. Vous êtes donc au courant des différentes manières dont peu se passer un interrogatoire impérial. Vous devez savoir que je suis en relation directe avec un ordo hereticus et que je pourrais sans autre faire venir un groupe inquisitorial.
- Je vois ce que cela implique. Mais je ne pourrais vous dire que ce que je sais.
- Vous faites partie des forces de libération de Trixis ? Qu’est ce que cela représente. Combien d’homme ces forces regroupent-elles ? Sous quelle organisation travaillez-vous ?
- Mon groupe est composé de huitante-cinq hommes, enfin huitante-quatre depuis notre dernière rencontre, et nous agissons de manière indépendante. Chaque région de la planète a sa cellule, qui est inconnue des autres. Vous comprenez évidement l’utilité au niveau du secret !
- Donc c’est vous qui décidez quels objectifs vous visez et comment procéder ?
- On peut dire cela comme ça, oui.
- Votre cellule, est-elle active à Pita ?
- Pita ? Non, je ne vois pas ce que nous irions faire là-bas ! Nous nous focalisons depuis un certain temps sur Paraiso. Nous voulions vous faire mal directement au cœur.
- Si ce que vous me dites est vrais, vous venez peut être de gagner dix minutes ! Alors revenons en à nos moutons, que faites vous ici à Cayo ?
- Nous avons reçu des rapports indiquant une base impériale abandonnée. Nous pensions y trouver du matériel ou des vivres.
- Et qui vous a dit que la base était ici ? Nous avons eu le plus grand mal à la détecter avec nos systèmes, alors un petit groupe de rebelles, laissez moi rire !
Le visage du Sire Stratège se figea, il était pris au piège. Il savait que cette base était fortement camouflée et impénétrable sans une indication de lieu… Mais il devait à tous prix gagner du temps pour les commandos Atlas.
- Je ne peux rien dire ! Notre informateur, vous pensez bien, est resté plus que discret sur son identité.
- C’est possible… Je pense que nous aurons une autre discussion à ce sujet.
- Et mes hommes, colonel ? Je ne les ai pas vus depuis notre capture ! Sont-ils toujours vivants ?
- Non… Nous les avons exterminés et cuits pour rassasier nos troupes ! Evidement qu’ils sont vivants. Nous ne faisons pas partie des forces de la ruine, nous faisons des prisonnier nous.
- Pourrais-je-les voire ?
- Oui, je vous laisse les rejoindre. J’ai d’autres préoccupations sur le champ. Major !
- Oui chef ?
- Emmener monsieur Ditfrid vers ses hommes. Sergent Kraven ? Sergent Lork’An ?
- Chef !
- Vous allez venir avec moi. Nous avons a parler avec notre amie commune.

Les hommes se séparèrent laissant le major Johnson amener son prisonnier vers ses hommes les trois autres se dirigèrent vers la station de communication. Faisant signe aux ordonnance de combat de les laisser seuls, ils prirent place devant les communicateurs.

Après avoir réglé la radio sur une fréquence codée, le colonel fut mis en contact avec l’inquisitrice Mira.
- Colonel, c’est un plaisir de vous entendre. Je suis extrêmement satisfaite de votre offensive sur Cayo ! Quel est le résultat de vos recherches ?
- Les hommes du commando Alpha-Delta ne sont pas de notre côté, ça c’est sûr. Leur identification n’est pas encore possible, mais nous avons une piste. Un groupe de rebelle s’est précipité dans la base après notre capture pour y récupérer le matériel abandonné. Je pense que ces hommes ont été renseigné par les fuyard, je pense même qu’ils ont été en contact et qu’ils pourraient nous en apprendre d’avantage. Je demande l’envoi d’un détachement inquisitorial pour interrogatoire.
- Négatif colonel ! Nous avons des problèmes bien plus importants ici. L’ennemi a fait mouvement plus tôt que nous l’attendions. Il est maintenant aux portes de Paraiso et se prépare à un assaut final avec toutes ses forces. Toutes fois je ne veux pas laisser filer ces informations précieuses ! Votre régiment doit impérativement me ramener ces hommes au QG avant notre évacuation.
- Evacuation ? Qu’est-ce que c’est ces conneries ? Nous laissons la planète à son destin funeste ?
- Le sort de Trixis est intimement lié au résultat du dernier combat. Si nos force perdent Paraiso, il en est finit de Trixis. La purge par le feu nucléaire sera alors obligatoire. Les croiseurs impériaux se sont déjà mis en position. Ils n’attendent que notre signal pour larguer le déluge de missiles de croisière.
- C’est un sacrilège. Nous tiendrons et vaincrons contre le grand immonde !
- Cela est tout à votre honneur, mais vous serez bien aimable de m’amener les prisonniers avant de vous lancer dans une cause perdue…
- Inquisitrice, nous serons là dans un jour. Préparez nous un barrage d’artillerie comme vous n’en avez jamais vu parce que nous allons devoir traverser les lignes ennemies !
- N’ayez crainte, l’armée de terre et la navy sont prêts pour votre arrivée. Signal d’arrivée : Moïse.
- Signal Moïse, compris ! Nous nous mettons en route sur le champs. Stoltz terminé !

La communication coupa et les trois hommes se regardèrent… Un jour, pour parcourir les cinquante kilomètres jusqu’au spatioport de Paraiso. Et cela en terrain ennemi…
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyMer 1 Sep - 14:51

Le colonel ordonna le repli immédiat. Kraven reçu l’ordre de disposer des charges explosives-incendiaires dans les sites stratégiques du complexe pour le faire s’écrouler sur lui-même et se consumer de l’intérieur. Kraven adorait ce genre de job, il partit tout souriant vers la remorque à munitions.

Le reste du régiment se mis en ordre de marche dans les ruine en surface de Cayo. Les prisonniers furent répartis par groupe de vingt dans des camions, dans lesquels dix gardes étaient affectés à la surveillance. L’ordre de tir a vue avait été donné. Le reste du deuxième régiment prit place sur tout ce qui pouvait rouler. L’allure allait devoir être bonne pour traverser les villages contrôlés par l’ennemi. Pas question de s’arrêter pour augmenter le tableau de chasse.
Tout le monde avait finit par chargé et le convoi se mis en branle. Cinque minutes après le départ du dernier véhicule, une énorme explosion se fit entendre à Cayo, Kraven avait fait disparaître toutes les traces du poste de commandement.

Le chemin du 2e FDP passait par Gulan, Somato, Yoro, Paraiso, puis finalement le spatioport. Tout se passa bien jusqu’à Somato, mais là le convoi rattrapa les derniers trainards du chaos. Principalement les convois de ravitaillements et les aide de camps. Les premiers coups firent mouche sans soucis, l’ennemi trop surpris n’opposa pas plus de résistance. Mais alors qu’ils s’enfonçaient dans les lignes ennemies, la résistance devient plus grande.

Le passage de Yoro fut décisif. A ce point, les forces du chaos avaient mis pied à terre et attendaient le feu vert pour passer à l’attaque. Une concentration de troupes ennemies était présente entre le 2e FDP et Paraiso. Heureusement, les relevés satellites montraient que l’ennemi concentrait ses forces sur le spatioport sur le no man’s land entre Yoro et ce dernier. Laissant la route pour Paraiso moins bien gardée.

Dans son fidèle blindé de commandement, Stoltz pris le communicateur et lança un appel aux troupes de Mira.

- « 2e FDP à Mira, répondez ?
- Ici le QG 34, nous vous recevons. Parlez !
- Compris, nous approchons des forces de la ruine, nécessitons soutien immédiat.
- Compris, veuillez identifier l’ordre.
- Ordre prioritaire, nom de code Moïse, confirmez
- Bien reçu 2e FDP, l’ordre a été confirmé et envoyé aux force disponibles. Tenez le coup encore cinq minutes. QG 34, terminé ! »

Le convoi s’enlisait de plus en plus dans les rangs ennemis, le but étant de passer Yoro seul et de rejoindre la route pour Paraiso. Cette dernière serait nettoyée par les forces alliées. Le colonel ordonna de forcer le pas, aucun arrêt n’était autorisé. L’ennemi allait s’écarter ou bien être écrasé.

Cinq longues minutes s’écoulèrent, durant lesquelles un bon dixième des forces impériales furent anéantie, mais la mission passait avant tout. Soudain un bruit de ronflements lointains se fit entendre. La deuxième escadrille de chasseurs bombardiers était en route. Un premier vol largua deux rangée de fumigènes sur la route cible. L’effet étant de perturber les observateurs ennemis. Le deuxième groupe d’appareils, des marauder sur puissant larguèrent les bombes incendiaire et à haute fragmentation. La route ne devait pas être jonchée des gros cratères des bombes explosives de deux tonnes habituellement utilisées. Le but n’étant que de forcer l’ennemi à rester hors du couloir de fumée ou de le forcer à se retrancher.

Le colonel admira l’effet de ce bombardement. Mais malheureusement l’impact n’était que psychologique. L’ennemi se cachait, mais Stoltz savait pertinemment qu’il allait ressortir pour contre attaquer dès le convoi passé. Mais sa seule chance de survie était devant lui et rien d’autre ne comptait maintenant. Le convoi redoubla de vitesse, tout en se densifiant. Aucun véhicule n’avait envie de rester derrière, abandonné à son triste sort !

Puis ce fut le tour de l’artillerie d’entrer en jeu. Un roulement de tambour se faisait entendre en fond de scène. Alors que les derniers véhicules du convoi annonçaient leur passage à des points stratégiques donnés, l’artillerie pilonnait l’arrière pour éviter toute enfilade ennemie. Le synchronisme impérial montra toute sa valeur ce jour là, un attention toute particulière avait été donnée au protocole radio pour que rien ne vienne perturber l’avancée de Stoltz. Tel que l’avait annoncé le mot de code, le convoi se fraya un passage dans la mer de troupe ennemie, le passage étant délimité par deux murs de fumées.

Une fois arrivé sur Paraiso, le convoi fit route sur le spatioport. L’ennemi ne le bloquait plus, mais un effet inattendu du bombardement allait poser bien plus de problèmes. Les forces ennemies prirent le bombardement comme une provocation au combat et il se mit en marche. Une marrée du chaos avançait sur le spatioport tel un tsunami de l’ouest jusqu’à l’est en passant par le sud. Le dernier combat allait se dérouler plus tôt que les stratèges ne l’avait prévu.

Stoltz arriva au spatioport et essaya de rentrer en contact avec l’inquisitrice, mais plus aucune communication radio ne semblait pouvoir passer. Il retrouva ses alliés Tau en formation de défense dans le secteur des plateformes de décollage.
Une estafette se précipita vers lui !

- « Colonel ! Je suis envoyé par le QG 34, le mouvement ennemi a provoqué le repli de tous les QG sur les croiseurs respectifs. Votre mission de récupération se termine ici.
- Donc si je comprends bien, j’ai traversé ces lignes ennemies pour rien !
- Non colonel, vous vous voyer affecter une nouvelle mission. Un transport de troupe arrivera pour exfiltrer le comandant rebelle, votre mission consiste à tenir la position en attendant. Vous devez à tous pris garder au moins une plateforme d’atterrissage.
- Une horde du chaos nous fonce dessus et vous voulez que je garde cette putain de plateforme ! Mais ça va pas dans votre petite tête !?
- Mes respects colonel, je dois retourner au QG de campagne. »

Le colonel se repris et se calma un minimum. Il appela Johnson et donna des ordres pour installer le système de défense. L’artillerie en arrière, les canons laser en avant.
Alors qu’il s’affairait autour d’une carte du spatioport, le Sire Stratège arrive, escorté par Kraven et Lork’An.

- « Chef ! Il demande à vous parler. Je pense que cela pourrait être intéressant.
- Vous pensez maintenant ? Bien allez-y Hilding…
- Colonel, je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre votre discussion avec votre homme de liaison… Aller-vous prendre cet ordre de mission ? Garder les plateformes pour mon exfiltration ?
- Oui, mon devoir en vers l’Impérium n’a pas changé, je suivrais et mènerais à bien mes missions, toutes mes missions !
- Alors je vous demande d’accepter notre aide. Nous ne sommes pas bien entraînés, mais je pense que chaque homme avec un fusil pourra être utile durant notre prochaine bataille !
- C’est ça, je vous donne des armes et je vous laisse la liberté de nous tirer dans le dos pendant les combats, vous me prenez pour une tête de Squig ou bien ?
- Réfléchissez colonel ? Nous nous sommes levés pour défendre notre planète. La survie de Trixis nous tiens plus à Cœur que tout. Trixis sous le joug impérial et bien plus vivante que sous la pourriture du chaos ! J’ai discuté avec mes lieutenants, nous sommes prêts à mourir pour empêcher le chaos d’investir Paraiso.
- Mais vous n’avez même pas de matériel lourd ! Comment comptez-vous repousser un assaut de cette ampleur ? Donnez-moi une radio longue portée et cinq minutes d’intimités. Je vous promets que nous aurons ce que vous demandez…
- Hilding ! Vous savez que je ne vous laisserais pas filer. Mes ordres sont de vous livrer à l’inquisition quoi qu’il arrive. Si je vous fais confiance, vous vous livrerez de votre plein gré et vous resterez avec mois durant le combat.
- Je pense que vos conditions sont louables. Je me sacrifierais pour mes hommes, et je préfère qu’ils meurent au combat que bêtement entassé dans un camion…
- Vous avez cinq minutes. Allez dans le char 27, il y a une radio à votre disposition. Lork’An, suivez le !
- Reçu ! »

Les deux hommes se dirigèrent vers le char, laissant le colonel reprendre ses plans de défense.
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MessageSujet: Re: Chroniques du 2e FDP   Chroniques du 2e FDP EmptyJeu 2 Sep - 10:25

Le sire stratège pris contact avec son contact au sein des commandos Atlas, pas de nom, pas d’identité, juste une fréquence en permanence sous écoute.

Hilding s’identifia puis formula une requête de soutien de la part des commandos Atlas. La radio resta silencieuse durant près d’une minute avant qu’une voix ne lui réponde que leur fausse identité était tombée, que leur mission principale devait maintenant être menée à bien au plus vite. Un geste allait tout de même être fait pour eux, en échange de leur soutien dans leur quête. Aucun équipement lourd n’est disponible pour un acheminement aussi rapide. Une sonde peut toutes fois être envoyées avec à son bord un système de missile lourd. Hilding donna les coordonnées du point d’atterrissage et coupa. Déjà trois minutes de passées, le colonel ne semblait pas plaisanter avec ses cinq minutes disponibles…
Vite il contacta son contact dans la cellule de résistance de Paraiso. Une demande d’aide urgentent fut envoyée, mais la réponse ne vint pas…

- « Hilding ! Il est temps !
- J’arrive, vous inquiétez pas Sergent, je vais vous suivre calmement. »

Lork’An ramena le Sire Stratège vers le PC de campagne, où les premières défenses étaient déjà construites. Murs de sables, barricades, bunker, on se préparait à accuser un choc frontal contre une marrée noire !

Soudain, un sifflement se fit entendre. Le premier obus du chaos se dirigeait vers les lignes alliées. Bien trop court, mais c’était l’énonciateur d’une bataille sanglante qui allait suivre. Les premières troupes du Chaos n’étaient que des cultistes, envoyés pour tester et déstabiliser les lignes de défense. Aucun danger concret mais un bon moyen de renseignement sur les défenses en places. Un mitraillage systématique des unités de cultistes les stoppait net, sans bavure.

Mais un bruit lointain semblait annoncer l’approche de quelque chose de bien plus gros… La forêt au sud du spatioport s’ouvrit, comme une fermeture éclaire, et laissa sortir un monstre à six pates, haut de vingt mètres, avec assez de canons pour réussir à percer les défenses.
Sur leur droite, les Impériaux virent des rayons lumineux fuser vers la bête. Les Railguns étaient chaud et les pilotes de Broadside s’en donnaient à pleine joie. La cible était immense, pas moyen de la rater. Mais malgré cela, les rayons ne semblaient même pas la faire vaciller…

Elle était maintenant à portée des armes Impériales, qui vinrent s’ajouter aux rayons Tau, mais la bête avançait inexorablement vers le spatioport. D’un pas lent mais assuré. A cent mètres des troupes Impériales, la machine stoppa et s’ouvrit sur ses flancs, laissant s’écouler un flux de soldat du chaos. Ce n’était plus des cultistes, une armée rangée venait d’apparaître, avec commandant, sous commandant unité bien formée. Un bras de fer commença alors entre les deux forces, laissant le destin choisir laquelle serait la plus forte. Mais les lignes alliés n’avaient rien pour contre carré la bête de métal. Mars n’avait pas jugé important de fournir de titan à Trixis, et les équipements lourd, voir super lourds n’étaient pas encore arrivés lors de l’invasion du Chaos. A chaque déluge de feu du monstre, une portion de défense disparaissait dans un nuage de vapeur, laissant d’énormes trous dans le dispositif, failles directement utilisée par l’ennemi.

Le transport super lourd s’approcha encore des lignes alliées pour se mettre à portée des armes de soutien impériales. Elle s’aligna sur un groupe de canons laser qui lui piquetaient les jambes, chargea ses armes, et explosa ! La déflagration fut si intense que les troupes qui l’entouraient furent tuées sur le champ et plus loin les hommes furent jetés au sol par l’onde de choc.

De son poste d’observation, le colonel Stoltz tenta d0identifier la source de cette explosion. Les armes Tau avaient été déviées sur d’autres cibles prioritaires dans leur secteur, elles n’avaient pas pu faire cela. Les armes Impériales ne semblaient n’avoir que peu d’effets sur le monstre…

Soudain il vit quelque chose bouger dans la ville de Paraiso. Un char à première vue, non deux, puis quatre… Un détachement blindé arrivait en prise de flanc par la ville. Dissimulé par les bâtiments ils avaient pu approcher suffisamment pour percer le blindage du monstre. Alors que le convoi rejoignit les lignes de défense, le colonel reconnut la peinture des véhicules. Les commandos Alpha-Delta, ou du moins ceux qui se faisaient appeler comme ça ! il se retourna vers ses hommes pour demander confirmation, quand il vit Hilding sautiller de joie et crier.

« Bien joué Morton ! Bien joué… Dans le cul le chaos ! »

Le colonel le regarda d’un air si sérieux que le Sire Stratège se ravisa sur le champ, et sentant le besoin d’explication il prit la parole.

- « Colonel, vous m’avez laissé cinq minutes, durant ces cinq minutes je pense avoir trouvé deux soutien. Un de ceux là vous venez de le voir, c’est la cellule de résistance de Paraiso. Le deuxième ne devrait pas tarder à arriver.
- La cellule de Paraiso ? Avec des chars lourds et du matériel lourd ?
- Comprenez que nous pensions pouvoir renverser le gouvernement Impérial ! Nous avions besoin de ce matériel.
- Et pourquoi ces chars portent-ils les couleurs du commando Atlas ? Encore du matériel volé je suppose ?
- En quelque sorte… Plutôt un échange de matériel, mais je crois que le moment est mal choisi pour en discuter. Laissez-moi prendre contact avec mon homologue Morton, ils rejoindront la défense de Paraiso, c’est sûr !
- Char 27, vous connaissez le chemin, cinq minutes ! Lork’An !
- Je le suis chef… »

Les forces engagées dans la bataille de Paraiso étaient maintenant redevenu équilibrées…
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