Aronis
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Aronis

Groupe de joueurs vaudois
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 Chroniques des Commandos Atlas

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyVen 8 Jan - 12:24

Vous allez pouvoir suivre régulièrement les aventures d'hommes ordinaires devenus extraordinaire grâce aux doctrines d'entraînement de l'Académie des Commandos Atlas.
Suivez leurs exploits, leur défaites, les heures creuses avant et après les batailles, les anecdotes anodines qui font la vie d'un Commando.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyVen 8 Jan - 12:28

(Ce premier récit a déjà été publié sur la section de la faction défensive de Trixis.)

En direct de l'orbite basse de Trixis :

"A tous les Commandos Atlas, c'est le Capitaine Stenark qui vous parle !Nous allons bientôt embarquer dans les navettes de débarquement, et foncer tête baissée dans un nouveau combat.
Je connais votre courage, et votre détermination, et je n'ai pas besoin de vous avoir en face pour lire dans vos yeux la soif de vengeance qui vous anime depuis notre fuite d'Aronis.
Le destin a décidé de faire passer notre chemin par Trixis. Notre honneur ne nous permet pas de passer à côté de nos devoirs, et en ce moment, notre devoir est de venir en aide à nos alliés sur Trixis.
Aujourd'hui, nous allons affronter à nouveau l'enfer. Aujourd'hui nous avons l'occasion de montrer aux forces du warp la puissance armée de la Fédération.
Soldats ! Chargez vos fusils ! Mettez vos casques et gilets pare-balles ! Laissez-vous pénétrer par les plaintes de nos frères d'armes tombés à Aronis !
Aujourd'hui, c'est un jour de vengeance !
Aujourd'hui est arrivé.... le jour de notre rédemption !
TOUS AUX NAVETTES !

- Amiral, nous sommes prêts.
- Bien. Chef de mission, vous pouvez y aller.
- A vos ordres Amiral. A toutes les stations : "Jour 1, heure 3, minute 47. Démarrage opération 'IRON KILLERS' ". Activation des procédures de bataille.
- Activé, chef !
- Activation du plan de vol du corps expéditionnaire !
- Activé, chef !
- Officer de trafic extérieur, donnez le feu vert au différentes tours de contrôle !
- A vos ordres, chef ! Tours de contrôle ! Engangez les procédures de décollage !
- Bien reçu. Hangar 4, ouverture des portes.
- Bien reçu. Hangar 9, ouverture des portes.
- Bien reçu. Hangar 7, ouverture des portes.
- Bien reçu. Hangar 6, ouverture des portes.
- Ici NBS423 avec le Capitaine Stenark à bord. Demandons permission de décoller.
- Accordé. A toutes les navettes de débarquement. Feu vert pour décollage.
- Ici NBS423, nous sommes partis. Nous nous reverrons dans six mois, Amiral. Vous êtes nos yeux à présent.
- Bien reçu, Capitaine. Bonne chance à vous ! Pour le Prince et le Grand Prophète ! Gloire à Stynica !
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyVen 8 Jan - 16:17

++transmission radio interceptée par les forces obscures du warp++

- Maintenez le cap au 9.9.6.41.
- Bien reçu, chef d'escadrille.
- Attention, nous allons entrer dans l'atmosphère trixienne. Ca va secouer.
- ...
- Ici NBS474. Subissons de fortes turbulences !
- Gardez votre calme, NBS474. Nous passons dans les couches supérieures de l'atmosphère de Trixis balayées de façon permanente par de violents vents. Selon notre plan de vol, les turbulences s'arrêteront dans moins d'une minute.
- Chef d'escadrille, ici NBS451. Avons une avarie partielle des instruments de bord. Le contrôle de l'assiette ne fonctionne plus. Nous lançons les procédures de réparation en vol.
- Suivez nous en visuel, NBS451. Compensez votre avarie par un contrôle accru de l'angle d'attaque.
- Bien reçu chef d'escadrille. Nous vous tenons au courant.
- NBS489, ici Horn 4. Resserez la formation ! Vous déviez de trois degrés sur la droite et sortez du couloir d'entrée !
- Bien reçu Horn 4. Nous effectuons les corrections. Ces turbulences faussent tous nos instruments.
- Allez les gars ! Plus que quelques secondes !
- ...
- Ici chef d'escadrille. Nous sommes enfin sortis de la zone de turbulences. Mettez à jour vos plans de vol. Nous changeons de cap. Passage au 3.9.6.41. Virage droite : MAINTENANT !
- ...
- Arrivée sur objectif dans trois minutes. Ouvrez l'oeil.
- Chef d'escadrille, ici NBS474. Observons une colonne de fumée à trois heures, dans ce qui doit être la région de la Sierra de los Pinos.
- NBS474, nous voyons aussi ce phénomène. Gardez votre cap. Leader Horn, envoyez un de vos chasseurs, en patrouille.
- A vos ordres chef d'escadrille. Horn 3 et Horn 4, descendez au point 5.6.6.25, tout en évitant la colonne de fumée. Faites-moi un rapport.
- Bien reçu Leader Horn. Descendons sur la zone observée.
- Appareil non identifié. Ici contrôle Corazol. Vous entrez dans l'espace aérien de Trixis. Identifiez-vous !
- Contrôle Corazol, ici le Capitaine David Stenark, commandant de la Force Expéditionnaire 2C des Commandos Atlas dans le cadre de l'opération "IRON KILLERS", suite aux accords d'entraide militaire signés entre nos deux mondes depuis sept cent quarante-trois ans.
- Capitaine Stenark, je vous mets en attente. Pendant ce temps, envoyez-nous vos codes d'identification.
- Nous vous les envoyons, contrôle.
- ...
- Ici Chef d'escadrille. Arrivée sur objectif dans une minute et trente-cinq secondes.
- ...
- NBS423, nous avons reçu vos codes d'identification, et vos ordres de mission. Poursuivez votre route jusqu'à destination. Le Colonel Stoltz du 2e FDP vous contactera une fois que vous serez arrivé au point [grésillements]. Trixis vous remercie la Fédération Pléïadienne de nous venir en aide, et vous souhaitons : "Bienvenue en enfer !"
- Bien reçu contrôle. Terminé.
- ...
- A toutes les navettes, le Capitaine va vous parler : Messieurs, nous arrivons à destination. Je rappelle notre mission de base : renvoyer la vermine chaotique ad patres, et venger notre terre souillée ! Pour ça il faudra cravacher, et dur. Dès que nous serons arrivés sur la terre ferme, vous devrez rester vigilants. La victoire ne dépend que de notre détermination à la mener à bien !
- A toutes les navettes, le sol n'est plus qu'à trois cents mètres. Déployez-vous de sorte à créer un périmètre de sécurité pour le Capitaine et son Etat-Major.
- Ici NBS474, je me pose à votre gauche.
- Ici NBS451, le contrôle assiette est réparé. Nous couvrons le nord.
- Ici NBS489, nous nous posons sur votre droite.
- Ici NBS462, je me pose sur vos arrières, capitaine !
- Leader Horn à Chef d'escadrille, notre mission de protection se termine. Bonne chance à vous. Pour le Prince et le Grand Prophète, Gloire à Stynica !
- Merci Leader Horn. Tenez-nous au courant en ce qui concerne la colonne de fumée qui se trouve au sud de notre position.
- Ce sera fait, Capitaine.
- ...
- Atterrissage.
- Lieutenant, engagez les procédures de combat.
- A vos ordres, capitaine. Tasker, déployez vos hommes sur la moitié sud-est. Je me positionne sur le nord ouest.
- ...
- Ici Jensen, nous sommes en position. Détecteurs de mouvement installés.
- Ici Tasker, nous avons placés les détecteurs de mouvements.
- Bien reçu. Destroyer Montana, ici CDSCA2C. Périmètre sécurisé. Ouvrez le couloir aérien. Le transport du matériel lourd peut commencer.
- CDSCA2C, ici Destroyer Montana, le couloir aérien est ouvert. Les transports vont arriver dans 6 minutes environ selon plan prévu.
- Bien reçu, Destroyer Montana. Terminé.

++interception radio interrompue++
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyDim 10 Jan - 4:15

- Hé ! Alex ? T’as une clope ?
- Ca fait deux ans que tu me connais, je clope pas. C’est à croire que t’as pas de mémoire, Sol, répondit le soldat en secouant la tête. Et dire que t’as été accepté chez les Commandos…
- Ah, fais pas ta tête, Alex. Je déconne.
Sol s’assit par terre à côté de son compagnon d’armes, s’appuyant contre les chenilles d’un char à l’arrêt. Il sortit une cigarette de la poche de son veston, l’alluma, et tira une bouffée. Il toussa, ses yeux devinrent rouges.
- T’es con de faire ça, toi.
- La ferme, Alex ! J’avais dit que si je me tapais plus de cinq missions sans permission cette année, je commençais à fumer. Voilà, on est au quatrième mois, c’est la sixième mission : je fume ! fit Sol en tapant le poing sur sa cuisse.
Un transport lourd passa au-dessus de leurs têtes, et se posa cinquante mètres plus bas vers le nord.
- Ah, voilà le Q.G. mobile qui vient d’arriver, remarqua Alex. Le couloir aérien va se refermer.
- Et nous nous allons repartir vers les emmerdes, soupira Sol.
- T’as déjà combattu sous les ordres du « Kamikaze » ? demanda Alex.
- Pas encore.
- A ce qu’il paraît, il a combattu aux côtés du Commander durant la Grande Guerre contre Badron.
- Je sais, Alex. Dans la célèbre escadrille Horn. Celle qui nous a escorté jusqu’ici.
- Ouais, en fait ça a bien changé depuis le temps… rectifia Alex. Les pilotes de l’époque ont tous pris du galon depuis, et maintenant c’est la promotion 87 qui a pris la relève. Des gars choisis par le Commander lui-même et le Général Hatrix.
- Ouais cool, coupa agacé Sol.
Sol, assit en tailleur, se pencha en avant et observa les alentours attentivement.
- C’est drôle. Cet endroit me rappelle cet archipel au large de New Polis.
- Docton Island ?
- Ouais, c’est ça. Je suis allé en vacances une fois là-bas, c’était sympa. Je trouve que les forêts, les montagnes, même le ciel, ressemblent beaucoup à cet endroit, ici sur Sahrani.
- Ha ben ici c’est pas les vacances mon petit gars ! lui rappela Alex. D’ailleurs, le Q.G. mobile est bientôt opérationnel.
Le transport lourd fédéral redecolla et passa au-dessus des deux soldats en sens inverse. Bientôt, il disparut dans le ciel trixien en laissant une traînée blanche derrière lui.
- Eteint ta clope, Sol ! Tasker vient par ici ! chuchota Alex.
Sol écrasa rapidement sa cigarette sous la semelle de sa botte. L’officier passa devant les deux soldats sans faire le moindre commentaire.
- Je sais toujours pas ce que fout ici un agent du Bureau du Prince, grommela Sol.
- Il paraît que le Bureau du Prince s’inquiète de rumeurs disant qu’un début de rébellion aurait lieu sur Pléïad et qu’il serait fomenté par les Commando.
- Quelle foutaise ! pouffa Sol.
- Je suis d’accord avec toi. Le problème est que le Commander a, aux yeux de certains laquais du Prince, trop de pouvoir. Il pourrait prendre le pouvoir sans problème.
- Si le Prince Arion peut croire de telles conneries, c’est qu’il est con. Stynica est le peuple le plus loyal de l’univers. Nous n’avons pas eu de guerres civiles depuis l’unification de la Fédération imposée par le Prince depuis des millénaires. Je vois pas ce que…
Une voix, plus forte que celle des deux soldats emplit l’air pendant un instant.
- Commandos Atlas, en formation ! Nous partons sur le champ !
Les deux soldats se levèrent instantanément.
- Et c’est reparti !
- Au fait, tu m’avais promis que tu me dirais ton nom complet après la cinquième mission, cette année, Sol.
- Ah ouai…. c’est Solyan.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyMar 12 Jan - 13:32

Madras Jensen "Le Chieur"


La deuxième division des Commandos Atlas -C- compte dans ses rangs un homme capable de rendre votre vie insupportable. Les jungles de Piscina et Catachan sont des paradis à côté du harcèlement incessant de cet ex-agent du Bureau du Prince reconverti en lieutenant suite à une sombre affaire.
Les raisons de cette réaffectation sont inconnues, mais des rumeurs circulant dans les couloirs du destroyer stellaire Montana insistent sur le fait que Jensen aurait été impliqué dans une affaire de harcèlement. Il aurait selon ces mêmes rumeurs maltraité les employés du Bureau du Prince, dont il était à l'époque le chef de la sécurité.

C'est ce même homme qui se tenait debout au milieu d'une clairière, sur le versant d'un massif boisé, sur une île perdue au milieu d'un des océans d'une planète en feu. Trixis.
Madras Jensen se tenait raide, comme s'il était au garde-à-vous alors que les soldats autour de lui s'affairaient dans tous les sens. L'ennemi était proche. La terre tremblait déjà sous les pas fermes du Chaos.

- Hé le blond ! cria Jensen. T'aurais pas des problèmes de cerveau ? Les fortifications c'est par là, insista-t-il en pointant du doigt les soldats construisant des murs sur la route face au somment de la Sierra vers le sud.
Le soldat blond courut dans le sens indiqué.
- Allez ! Plus vite, bordel ! Qu'est-ce que c'est que cet abruti ? aboya-t-il.
Puis, alors qu'il s'avançait du mur, il scrutait le travail déjà accompli.
- Lieutenant, les bunkers sont prêts, annonça le sergent de l'escouade 501. En fait, il n'étaient pas endommagés comme nous le croyions.
- Bien. J'espère que vous êtes pas miro, lança Jensen. Ca serait pas la première fois que je fais le boulot de tout le monde !
Il fit le tour d'un des blocs de béton. Les traces d'impact de balles qui traçaient des rides sur l'épais mur avaient été bouchées par du béton frais. Il inspecta les autres bunkers, les réparations étaient minimes.
- A moins que vous ne vous battiez comme des fillettes, ces murs devraient nous rendre invulnérables un certain temps, commenta-t-il avec une certaine ironie. Mais, il nous faudra beaucoup de chance vu les stars qu'il y a ici…
Jensen se tourna vers ses soldats, et les regarda d'un air hautain.
- Mesdemoiselles ! On a du gros qui vient par ici. Alors, ce n'est pas le moment de faire les tantouzes, vous aurez tout le temps de jouer au petit train dans le sauna du coin une fois que le boulot sera terminé ! Vous voyez cette merde qui nous tombe dessus ? Ce ne sont pas les fumigènes de votre prochaine soirée gay, mais bien la menace réelle de l'éradication complète de tout ce qui vit sur cette planète !

Le monde de Sahrani sombrait dans l'obscurité. La folie s'emparait des cœurs, et seuls les plus forts, parmi lesquels les Commandos Atlas faisaient partie, pouvaient résister au prélude cataclysmique de ce chamboulement provoqué par les forces du warp.
Mais au milieu de ce Chaos, le lieutenant Jensen se tenait debout sans peur. Il était le "Chieur", et il voulait le prouver à ses ennemis jurés.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyJeu 14 Jan - 19:04

La lumière grise d'un matin nuageux rendait fade le spectacle ambiant.
La forêt au sud bougeait selon l'humeur du vent d'est qui s'était levé après une intense mais brève pluie. Des petits ruisseaux s'étaient formés de part et d'autre de la route menant à la Sierra, et s'écoulaient vers la mer, au nord.

Barricadés derrière leurs fortifications, les soldats de la 2C -c'est comme cela qu'ils aimaient se nommer- attendaient l'ennemi, tout en fixant du regard la colonne de fumée qui s'élevait vers les nuages quelque part dans la Sierra, au bout de la route menant au sud, en enfer.

Le Capitaine Stenark se tenait debout, scrutant l'horizon, à la recherche d'un indice prouvant que l'ennemi était en mouvement. L'homme de poigne qu'il était, était pleinement concentré sur sa mission. Libérer Trixis n'était que le premier pas sur la route qui menait vers la rédemption des Commandos Atlas. De plus, le commandement de cette compagnie de la 2C signifiait beaucoup pour lui. Des nouvelles responsabilités, d'autres perspectives, une nouvelle façon de vivre sa vie parmi les Commandos.
Il avait appris au cours de sa longue carrière que les guerres se gagnaient une bataille après l'autre. L'exemple qui illustrait au mieux cet argument était la Grande Guerre contre Badron. Ce conflit titanesque dura plus de cinq années standard, bien que les Commandos Atlas ne furent impliqués que les quatre dernières années. Pléïad, leur monde d'origine, et terre sainte à leurs yeux, fut attaquée par les forces alliées de Badron et Seiva, deux mondes issus du même sous-secteur stellaire, actuellement membres de la Fédération. L'amiral Barton avait, grâce aux renseignements des services secrets de Celiahtron, ainsi qu'aux patrouilles furtives des Commandos, découvert que l'ennemi procédait à une prise en tenaille. La flotte fut donc réunie aux abords de la planète, et cachée derrière la lune orange, Asel. Lorsque l'attaque survint, les défenseurs étaient suffisament préparés à recevoir l'ennemi. Les trois flottes conjointes furent annihilées après trois jours d'âpres combats. Badron et son allié Seiva ne purent jamais franchir les lignes de défense de Pléïad, et aucune invasion ne put avoir lieu.
Ce fut le départ d'une guerre sanglante qui dura trois annèes et demi dans laquelle les Commandos Atlas et le super-destroyer Montana devinrent le symbole de la puissance armée de Stynica, le pays chef de file de Pléïad. Planète après planète, ils arrivaient en causant la peur chez les ennemis, et devenaient les talismans des millions de soldats qui continuaient de se joindre à la cause. Les planètes étaient libérées les unes après les autres, lors de batailles gigantesques, où les stratégies fédérales dépassaient en ingéniosité celles de Badron. Les forces ennemies diminuaient puis s'estompèrent jusqu'au jour de la bataille finale : l'invasion de la planète ennemie, Badron.
La fin de la guerre mit un terme à une période de conflits incessants, et le Prince Arion imposa la paix à tous les mondes libérés par ses forces militaires. Ainsi naquit la Fédération.

Un des aides de camp du capitaine arriva du Q.G. mobile, un bloc notes holographique à la main, ce qui fit sortir le capitaine de ses pensées.
- Nous avons un message crypté du Montana, capitaine.
- Merci, répondit Stenark en prenant le petit appareil electronique plat.
Il tapota quelques lignes de commandes, et le message suivant apparut :

+++ code activation ******** accepté +++
+++ début de transmission +++

De : SIFDMEH01
A : CDSCA2C00

RAPPORT PATROUILLE ESCADRILLE HORN

AVONS SURVOLE ZONE SUSPECTEE SOUS DOMINATION ENNEMIE, SECTEUR SUD I3, NORD I4, NORD H4. NOMBREUX INCENDIES DANS PLUSIEURS VILLAGES. PAS DE TRACE DE SURVIVANTS POPULATION. TROUPES ENNEMIES DIRECTION NORD DROIT SUR VOUS. BLACK LEGION OU AUTRE LEGION RENEGATE RESSEMBLANTE SUSPECTEE. ESTIMATION ARRIVEE ENNEMIE : INCONNUE. VITESSE DE MOUVEMENT ENNEMIE : LENTE.
TERMINE.

+++ fin de transmission+++
+++ désactivation décryptage+++

Le capitaine leva les yeux vers la route. Le tableau était à présent complet.
Il rendit le bloc-notes holographique à son aide de camp.
Voyant son expression faciale, Jensen quitta sa position fortifiée, et vint à la rencontre de son supérieur.
- Tout va bien, mon commandant ? s'enquit-il.
- Black Légion, souffla Stenark sur un ton grave. Mais je ne sais pas dans combien de temps.
- Qu'ils viennent ces pédés ! lâcha Jensen. On les attend avec impatience !
- Mesurez vos propos, Lieutenant, le reprit Stenark.
Jensen se sentit rougir de honte.
- Vous êtes un professionnel, Lieutenan Jensen. C'est maintenant qu'il faut le prouver, sur le champ de bataille.
- Vous pouvez compter sur moi, Capitaine. Les hommes m'ont donné un surnom que je ne veux pas faire mentir, répondit fièrement Jensen.
L'expression du visage du capitaine se durcit d'un coup.
- Je le sais. Preparez-vous, je ne pense pas qu'ils vont tarder, assura Stenark en posant sa main sur l'épaule de son subordonné.

Déjà, au loin, une nuée d'oiseaux s'envola au-dessus des arbres, comme éffrayés par un prédateur. L'ennemi était proche. L'heure de vérité s'approchait
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyMar 19 Jan - 17:15

- Alerte ! Véhicule non-identifié venant par le nord ! cria une voix venant du bas du campement fortifié.
- Qu'est-ce que c'est ? s'enquit David Stenark, fatigué par une attente de plus en plus en longue.
De longues secondes s'ecoulèrent, dans l'attente d'une réponse qui se faisait attendre.
Le véhicule inconnu arborait le drapeau du deuxième régiment des Forces de Défense Planétaire.
- Ouvrez la porte ! ordonna la sentinelle depuis son poste de surveillance.
Deux soldats ouvrirent la porte, et le véhicule impérial entra en trombe, comme s'il tentait d'echapper à un ennemi quelconque.
- Des impériaux ! pesta Jensen.
- Jensen ! Gardez votre calme, bon sang ! ordonna Stenark. Ce sont nos alliés pour l'instant, et nous n'avons que faire de leur récente allégeance à l'Impérium.
- Ils auraient quand même dû rester indépendants ! continua le lieutenant.
- Vous allez vous la fermer ! chuchota le capitaine, les dents serrées.
Un homme en uniforme descendit du véhicule, et se dirigea vers les officiers fédéraux, sous la surveillance d'une escouade, fusils à la main.
- Je vous présente les salutations du Colonel Stoltz, déclara le soldat en arrivant vers les Pléäidiens. Votre aide nous est précieuse dans ce conflit qui semble prendre une tournure des plus dramatiques.
- Merci, répondit Stenark. A qui ai-je l'honneur ?
- Je m'appelle Mark Dash, sous-officier de liaison interarmées de Trixis, pour la zone de guerre de Sahrani, répondit le jeune officier impérial.
- Capitaine David Stenark, fit-il en s'avançant.
Les deux hommes se serrèrent la main.
- Voici le Lieutenant Madras Jensen, mon second.
- Enchanté, Lieutenant, fit-il en lui serrant la main.
Jensen n'esquissa pas le moindre commentaire.
- L'immeuble dans lequel se trouvaient nos bureaux à été détruit par les Tau's il y a de cela quelques années, lors de la première attaque de Corazol. Et les quelques années de guerre qui ont suivi ont détruit une grande partie de notre infrastructure.
- Et c'est pour cela que vous avez pris autant de temps à venir à notre rencontre ? demanda Jensen.
- Pas vraiment, Lieutenant Jensen. Ce que je voulais dire c'est qu'avec le temps, je suis devenu plus ou moins le dernier représentant de cette unité, d'où mon retard.
- Je vois, fit Stenark un peu gêné. Est-il possible de prendre contact avec le Roi ? J'ai un message à lui transmettre personnellement de la part de ma hiérarchie.
- Quel roi ? demanda l'impérial.
- Attendez, fit Stenark agacé. Trixis est un royaume, et un royaume est commandé par un roi, non ?
- Si vous voulez faire de l'archéologie, grand bien vous fasse. Mais il n'y a pas de roi sur ce monde, mon cher allié, répondit le jeune homme, qui semblait ne pas comprendre le sens et l'utilité de la question. Et pourtant, sachez que je suis arrivé sur cette planète depuis le début du conflit contre les Taus !
Tasker, qui avait entendu la conversation de loin, s'approcha de la petite assemblée, et prit le bras du capitaine.
- Excusez-nous, mon ami, mais le Capitaine a parfois des problèmes pour ne pas mélanger certaines choses, intervint le commissaire. C'est pourquoi j'ai été dépêché par le Departmento Munitorum.
Stenark lança un regard noir sur Tasker.
L'officier impérial resta stoïque.
- Mais pouvons-nous vous faire confiance ? demanda-t-il inquiet.
- Tout à fait, assura Tasker. Ses crises sont rares, et nous nous en occupons bien. De toute façon, ceci n'est pas bien grave.
Tasker ne lâchait pas Stenark.
Le capitaine comprit enfin ce qui se passait.
- Oui, ça m'arrive de temps à autres, acquiesça-t-il.
- Mais nous perdons notre temps, interrompit l'officier. En fait, j'apporte un message du Colonel Stoltz. "Bienvenue sur Trixis, amis impériaux. Soyez sur vos gardes et ne laissez personne déborder notre flanc gauche. Nous comptons sur vous pour préparer la contre-attaque. Mort aux hérétiques ! Vive l'Empereur !" Voilà c'est tout.
- C'est direct, remarqua Jensen. Un homme pressé sûrement.
- Non, Lieutenant. Corazol était attaquée quand il a dicté son message. Et depuis que nous avons quitté la capitale, je n'arrive pas à atteindre le Quartier Général, ou ce qu'il en reste.
- C'est clair que ça peut stresser, se moqua Jensen.
Le pilote du véhicule impérial soudain sauta hors de celui-ci, comme paniqué.
- Caporal ! Nous avons un message du QG nous ordonnant de faire mouvement immédiatement, dès que notre mission est terminée !
Les officiers se retournèrent dans sa direction, surpris.
- Si vous n'avez rien d'autre à dire, il est temps que vous partiez rejoindre votre unité, lança Jensen, soulagé de le voir partir.
- Tout à fait ! acquiesça Dash. Je dois partir avant qu'il ne soit trop tard.
Il retourna à son véhicule. Le pilote était déjà prêt à partir.
- Je vous souhaite bonne chance, capitaine.
- Merci Caporal Dash. Transmettez mes salutations au Colonel Stoltz, demanda le capitaine tout en faisant un signe de la main.
Le véhicule impérial partit en trombe, et disparut derrière les arbres après quelques secondes.

Stenark se tourna vers Tasker, en lui prenant la main, et lui fit lâcher son bras.
- Ce ne sont pas nos alliés, fit remarquer Tasker, plein de haine.
- Merci Tasker. Vous nous avez sauvé la mise, reconnut Stenark.
Les officiers marchèrent vers le Quartier Général mobile.
- Apparemment, nos informations sont dépassées, continua le capitaine. Il faut croire que le Roi Larkin ne gouverne plus sur Trixis depuis un moment, et nos visiteurs sont ici depuis seulement quelques années, sans quoi nous aurions dû les éliminer sans perdre de temps.
Stenark resta pensif pendant un instant.
- Si ce gars n'était pas au courant, c'est parce qu'il a dû arriver sur Trixis bien après que le Roi soit exécuté, pensa à voix haute Tasker. L'Imperium ne fait pas de détail. Nous ne sommes que des hérétiques à leurs yeux. Leur aveuglement est tel qu'ils ne voient plus la réalité telle qu'elle est.
- Oui, Tasker, on connaît la suite : nous sommes la seule alternative viable à l'humanité, et bla bla bla… Mais ça n'arrange en rien notre situation ! coupa Jensen, irrité. Capitaine, tout ceci est une grosse merde, on devrait partir, et vite, avant que ça ne devienne pire, parce que ça sent vraiment le traquenard !
Tasker serra les dents.
- Si vous continuez Lieutenant, je serais forcé de vous mettre aux arrêts ! menaça Stenark. J'ai bien compris que notre situation est devenue bien compliquée d'un coup ! Seulement, le Prince Arion m'a chargé d'une mission toute particulière, et aider les forces armées de Sahrani n'est qu'une partie infime de celle-ci !
Jensen hocha la tête.
- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel, capitaine ? protesta Jensen. Qu'est-ce que nous ne savons pas que nous devrions savoir ?
Tasker porta la main sur son pistolet.
- Du calme, Messieurs ! ordonna Stenark. Je ne peux rien vous dire pour l'instant, mais je ne vous cacherai pas qu'il s'agit de quelque chose de délicat.
Les deux officiers fixaient du regard, impatients, le capitaine.
- Je dois contacter le Montana. Excusez-moi.
Le capitaine quitta les deux officiers, et entra dans le Quartier Général mobile.
A l'intérieur, les écrans de contrôle, alignés les uns à côté des autres, transmettaient des images satellite de la planète, des plans en trois dimensions du système stellaire, et des images venant des caméras placées sur les blindés.
Stenark s'assit sur le fauteuil qui lui était réservé, face à un écran de communication.
- Navicom ? Etablissez la communication avec le Montana, ordonna le capitaine.
- A vos ordres, capitaine. Transmission en cours.
Le signal fut envoyé.
Quelques longues secondes passèrent avant de recevoir les signaux cryptés de réception.
- SIFDMAB00, ici CDSCA2C. Demandons acceptation ligne de communication cryptée.
Les écouteurs de l'officier du Navicom grésillèrent. Il se tourna vers le capitaine.
- C'est bon, capitaine, informa l'officier. Ligne quatre.
Stenark appuya sur un bouton. La connexion s'établit.
Une femme au physique imposant apparut à l'écran. Elle avait les cheveux courts, et arborait les insignes de la marine stynicienne sur sa longue robe bleu foncé et blanc.
- Amiral, ici le Capitaine Stenark.
- Ah, capitaine, quelles sont les nouvelles ?
- Bien mauvaises, j'en ai peur, lâcha Stenark, une pointe d'amertume dans sa voix. Je crois que nous ne sommes pas les bienvenus ici, Amiral. Trixis n'a pas prêté allégeance à l'Impérium.
- Ah non ? Qu'est-ce que vous me racontez, capitaine Stenark ? demanda incrédule l'Amiral.
- J'ai ma théorie à ce sujet, proposa le capitaine.
- Allez-y.
- Nous avons été en contact avec un officier de liaison inter-armées de Sahrani. Le commandant de Forces de Défense Planétaire nous a demandé par son intermédiaire de tenir notre flanc.
- Continuez, mon ami, pour l'instant je ne vois rien d'anormal, insista-t-elle.
- Le problème est que le commandant se réclame de l'Impérium, ainsi que le caporal qui est venu à nous. De plus, les insignes de leurs forces armées ne sont pas les mêmes que celles que Trixis normalement affiche. J'ai peur que le Trixis que nous avons connu n'existe plus.
- Une invasion en force de l'Imperium ?
- Oui, mais dans ce cas-là elle a dû avoir eu lieu il y a fort longtemps.
L'Amiral resta silencieuse.
- Maintenant, mes officiers se demandent pourquoi nous devons rester ici, alors qu'à leurs yeux, et ils ont raison, nous n'avons plus rien à faire ici.
- Capitaine, je ne veux pas mettre en doute vos informations, mais je dois effectuer des recherches de mon côté. Je vais avertir les services secrets du Bureau du Prince. Ca ne devrait pas prendre trop de temps. De votre côté, faites le necéssaire pour assurer votre sécurité, et restez discret lors de vos prochains contacts avec les impériaux. Informez vos subordonnés de notre réelle mission. Je compte sur vous pour mener à bien cette mission.
- A vos ordres Amiral.
- Je ne vous recontacterai pas, mais je ferai envoyer un message par télécrypt. Par mesure de sécurité, je vais éloigner la flotte du secteur.
- Amiral, une dernière demande.
- Je vous écoute.
- Nous avons laissé partir les deux soldats qui représentaient les impériaux. Quels sont vos ordres à leur sujet ?
- Vous avez bien fait de les laisser partir, il ne faut pas qu'il y ait des doutes à votre sujet. Cela dit, je vais envoyer la chasse s'occuper d'eux. Il ne faut pas laisser de traces.
- Je vous envoie les coordonnées de la route qu'ils doivent emprunter. Vu l'état actuel de leur infrastructure routière, ils ne doivent pas être bien loin de notre position.
Stenark entra une série de codes sur sa console.
- Bien reçu, capitaine. Et bonne chance. Amiral Barton. Terminé.
La transmission termina. L'écran s'éteignit.


Dernière édition par Comm_Atlas le Mar 19 Jan - 21:56, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyMar 19 Jan - 18:18

- Qu'est-ce que vous avez, caporal ?
- Rien de bien grave, rassura Dash. Mais c'est vrai que je me pose des questions sur les gars qu'on vient de voir.
- Ils n'ont pas l'air nets, remarqua le chauffeur qui transpirait, les mains serrées sur le volant.
Le véhicule faisait des zigzags sur la route parsemée de nids de poule.
- Oui. Et en plus ils m'ont parlé d'un roi qui aurait régné ici… c'est bizarre.
- Il vous faut rapporter ça au colonel, mon caporal.
- Oui, on ne sait jamais…
Le chauffeur eut le regard attiré par quelque chose dans son rétroviseur.
- Attendez…. qu'est-ce que…. ?
Soudain, une violente explosion déchira le véhicule impérial, tuant sur le coup les deux soldats de l'Imperium.

Deux flèches noires traversèrent le ciel de Sahrani à vitesse supersonique. Leur vitesse était telle qu'il était impossible pour quiconque de les voir ä l'oeil nu.
- SIFDMEQ14 à ailier. Vérifiez que la cible est bien éliminée.
- Bien compris. Je fais un passage. Lancement du scan.
Une des deux flèches noires passa en rase-mottes au-dessus de l'épave en flammes.
- Scan concluant. Deux corps sans vie.
- Mission terminée. Nous rentrons.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyMer 20 Jan - 0:39

- Capitaine, un télécrypt pour vous, annonça l’officier en sortant du Quartier Général mobile.
Il tenait un bout de papier imprimé à la main.
- C’est bizarre. Il n’est pas crypté.
- Je sais, je suis au courant. Il est seulement codé. Donnez-moi ça, ordonna Stenark.
Il prit le papier. Le code apparaissait comme suit : 2-FN-X-NME-0-S.
L’officier sortit un briquet de sa poche, l’alluma, et mit le feu à ce bout de papier imprimé.
Tasker vit Stenark mettre le feu à quelque chose.
- Qu’est-ce que vous faites, capitaine ?
- Ah Tasker, faites venir Jensen. On doit se parler.
L’agent du Bureau du Prince resta interdit.
Quelques minutes plus tard, les deux hommes entrèrent dans le Quartier Général mobile. Stenark les attendait, assis sur son fauteuil.
- Toujours pas d’ennemis en vue ? demanda le capitaine.
- Toujours rien, mon capitaine, répondit Jensen. Quels sont vos ordres ?
- Je vous avais dit que notre vraie mission était délicate.
- Surtout qu’elle était confidentielle ! appuya Tasker.
- Oui ! coupa Stenark. Asseyez-vous.
Les deux hommes prirent place sur les chaises face au capitaine.
- Pour commencer, sachez que nos visiteurs de ce matin ont été éliminés. L’Amiral ne veut pas que nous dévoilions notre véritable identité. Il nous faudra jouer un rôle. Je ne sais pas. Disons que nous sommes originaires d’un endroit reculé, comme Ultima Segmentum.
- Vous êtes sûr ?
- Il faudra se mettre d’accord, quoi qu’il en soit, coupa Stenark. Mais là n’est pas le problème. Mes ordres sont clairs. Nous sommes ici pour mettre la main sur quelque chose qui nous a été volé.
Tasker et Jensen furent surpris. Leur expression faciale changea brutalement.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’on nous a volé ? demanda Jensen.
- Le C.A.E.L.B ! sursauta Tasker.
- Bien vu Tasker ! confirma Stenark. Nous sommes ici pour reprendre le CAELB.
- Mais vous allez me dire de quoi vous parlez ? s’impatienta le lieutenant.
Tasker se tourna vers Jensen, visiblement agacé.
- C.A.E.L.B. veut dire Centrifugeuse Atomique à Expansion de Lumière Blanche.
- Lu… lumière Blanche ? Ne me dites pas qu’il y a ici sur Trixis un générateur de champ de force anti-Warp ! s’inquiéta Jensen.
Le regard du Capitaine Stenark se noircit.
- Oui. Il y a bien un générateur de ce genre ici.
L’agent du Bureau du Prince et le Lieutenant buvaient les paroles de leur supérieur.
- Il y a de ça deux ans standard, un générateur anti-Warp a explosé sur Aronis.
Il fit une pause qui sembla éternelle pour les deux hommes qui écoutaient attentivement.
- Enfin… nous pensions que ce générateur avait explosé, qu’il avait été détruit par les forces chaotiques. Mais, ce n’est pas le cas.
Le petit auditoire fut pris de stupeur.
- Nous avons reçu des informations sûres de la part de nos services secrets. Le C.A.E.L.B. d’Aronis est ici sur Trixis, et plus précisément sur l’île de Sahrani. Nous savons aussi que le générateur a subi des dommages et que les ingénieurs de l’Imperium l’ont réparé, mais avec un succès différent de ce qui était attendu d’eux par leur hiérarchie. Là où nos renseignements font peur c’est quand nous avons appris que l’Imperium avait transformé ce générateur en quelque chose de bien plus dangereux, un créateur de fenêtre temporelle.
- Un quoi ? fit incrédule Tasker.
- T’es lourd, toi, se moqua Jensen. Ca doit être un truc pour voyager dans le temps.
- Pas vraiment, lieutenant, corrigea Stenark. Il s’agit d’un minuscule vortex créé par le générateur qui permet à l’utilisateur de voir n’importe quoi, n’importe où et n’importe quand dans l’univers, depuis le Big Bang jusqu’à l’instant présent.
Cette révélation eut l’effet d’une bombe.
- Le détenteur de cette machine peut voir dans le passé ce qu’il veut ? s’inquiétèrent les deux subalternes.
- Oui, mais apparemment les impériaux ont eu peur. Le vortex n’est pas stable suffisamment longtemps pour faire des découvertes importantes. Mais, le problème n’est pas là. Les services secrets du Bureau du Prince pensent que cette nouvelle arme pourrait lever la lumière sur nos origines, et donner l’emplacement exact de notre civilisation à l’Imperium. Nous devons agir rapidement.
- C’est pour ça que nous faisons semblant d’aider les Trixiens ? ironisa Jensen.
- Oui, mais nous ne pouvions savoir que nos informations à propos de ce monde étaient caduques.
- Et vous croyez qu’une arme aussi dangereuse pour nous se trouve ici alors que nos informateurs ne savaient que la situation avait changé depuis des années ? questionna Jensen. Tu savais ça, toi ? demanda-t-il à Tasker.
- Il ne savait rien, interrompit Stenark. Peu de gens sont au courant. Cette information est trop confidentielle. Et pour vous répondre, Lieutenant, nos sources étaient différentes dans ces deux cas. Pour Trixis, nous avions jugé en son temps qu’il n’était pas nécessaire de maintenir un service de renseignements sur cette planète. Et en ce qui concerne le générateur, nous avons intercepté un message impérial juste après notre départ d’Aronis, dans lequel ils parlaient d’une machine artefact mystérieuse. Nous avons suivi leur trace jusqu’à un monde dans un système voisin. Là, l’Imperium a fait les premières réparations, et les problèmes sont apparus. Nous ne savons pas exactement ce qu’il s’est passé, mais ce fut suffisamment effrayant pour qu’ils envoient l’Inquisition tuer tout le monde. Après, l’Inquisition a discrètement transporté le générateur ici. Et depuis, nous surveillons tout le secteur avec une de nos frégates furtives. Voilà vous savez tout.
Les trois hommes se regardèrent, les regards étaient tendus.
- Et nos prétendus alliés sont au courant de ça, n’est-ce-pas ? demanda Jensen.
Stenark se laissa aller en arrière contre le dossier de son fauteuil.
- Non. L’Inquisition ne laisse rien filtrer. Et les Tau qui se trouvent sur l’île ne savent rien non plus.
- Ok, fit Jensen en se levant. Où se trouve cette merde qu’on la ramène en vitesse ?
Tasker serra le poing derrière son dos en voyant le lieutenant faire preuve une fois de plus d’arrogance.
- Asseyez-vous, Jensen ! ordonna Stenark. On n’en sait rien.
Les deux subordonnés tentèrent de répondre, mais le capitaine continua sans leur laisser la possibilité de parler.
- Mais, j’ai quelqu’un sur le terrain. Il va trouver le repaire secret de l’Inquisition, croyez-moi. J’ai une confiance absolue en lui.
Puis il se leva. Ses hommes lui emboîtèrent le pas.
- En attendant, nous allons faire semblant d’aider les gens de cette planète. Nous serons la force Alpha-Delta, et nous venons d’un monde d’Ultima Segmentum, ok ? Comme ça nous sommes au clair. Passez le mot à vos hommes. Ca devrait nous faire gagner du temps pour…
Soudain, l’alarme se mit à retentir dans le Quartier Général mobile. Les trois hommes sortirent comme des furies du véhicule logistique.
Un soldat arriva en courant vers les trois officiers.
- Mon commandant ! Ennemis à vue ! Ils arrivent !
Stenark porta sa main sur la crosse de son pistolet plasma. Jensen et Tasker l’imitèrent.
- Tout le monde à son poste ! hurla Stenark dans le camp.
- Ah enfin ! Ca va être rock’n’roll ! ricana Jensen.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyLun 25 Jan - 15:17

Le jour se leva sur Sahrani. Une lègère brume couvrait la forêt environnante. Pas un bruit ne venait troubler le silence pesant.
Valey, un soldat l'escouade 144, ouvrit les yeux. Il tourna la tête. Il était couché sur une civière à quelques pas du Q.G. mobile. Près du lui, d'autres civières, d'autres soldats couchés.
Un homme s'approcha de lui.
Le Capitaine Stenark.
- Comment allez, Valey ?
- Bi… bien mon capitaine, répondit-il.
- Le Reconstructeur Neuronal a fini son travail. Vous allez bientôt être à nouveau sur pied.
- Quoi ? Je suis encore mort ?
- Oui, et non. Vous etes vivant maintenant.
Valey regarda son supérieur en quête de réponses.
- Ne vous en faites pas, soldat. Votre mémoire reviendra….

"Votre mémoire reviendra."
"Votre mémoire reviendra."
"Votre mémoire reviendra…."
Cette phrase résonna dans la tête du jeune soldat.

"….tenez vos positions ! Feu à volonté !
Valey voyait les rhinos du chaos se faufiler à travers les bois, et s'approcher à grande vitesse des premières fortifications impériales.
Les Commandos Atlas arrosaient le périmètre de leurs armes destructrices. Les arbres étaient dénudés de leur feuilles, certains tombaient au sol avec fracas.
Pourtant, l'ennemi avançait à couvert sur le flanc gauche.
- Capitaine ! hurla une voix depuis le bunker droit. Ennemi sur le flanc droit !
La Black Legion prenait les Fédéraux en tenaille.
Stenark n'entendit pas l'avertissement. Son escouade continuait à tirer sur l'ennemi invisible, caché par la forêt qui bordait la route de part et d'autre.
Il se retourna vers son radio.
- Où est Tasker ?
Soudain, un cri rauque déchira l'air.
Un démon majeur venait de sortir de la forêt, suivi par une partie de son armée.
Le monstre concentra en un instant tous les tirs et faillit plier sous l'attaque fédérale. Un Prince Démon apparut devant les fortifications.
Un explosition ébranla le sol.
Valey se retrouva par terre, la tête contre le sol, de côté.
Il vit un autre Prince Démon de l'autre côté du camp fortifié prendre à parti les soldats du Chieur. Celui-ci hurlait de tout son corps et mitraillant l'ennemi à courte portée. Le bunker devant lui brûlait.
Il vit avec bonheur les motards noirs tomber.
Mais d'autres abominations arrivaient.
Alors qu'il tentait de se lever, le Prince Démon vola jusqu'au Capitaine pour le provoquer en duel. Toute l'escouade se jeta sur le monstre, qui distribuait les coups à qui voulait.
Le Capitaine Stenark se retrouva vite seul en face du serviteur du mal.
- Vas-tu implorer ton Empereur maintenant ? ironisa le démon en ricanant.
- Tu te trompes, incarnation du mal ! répondit Stenark. Je n'ai ni Empereur ni Dieu du Chaos. Je suis un humain libre !
Le démon sembla étonné par la réponse de l'insignifiant humain. Mais, il éffaça toute question de son esprit. Il fallait se débarrasser de ce petit asticot.
- Peu importe. Ton sacrifice plaira à mon maître.
- Et ma mort sera une épine dans ton pied ! Tu ne sais pas à qui tu t'adresses, salopard !
Stenark brandit son épée, et se jeta sur l'abomination du Warp. Le prince parait toutes les attaques sans sourciller pendant quelques secondes, amusé par la folie du Capitaine. Sa patience finit par s'user, et il envoya Stenark contre le mur des fortifications du revers de sa main. Le Capitaine s'évanouit sous le choc.
Deux explosions firent trembler le sol. Les chars opposaient une vive résistance, certains brûlaient, d'autres firent exploser un rhino et ses occupants.
Soudain, les Space Marines du Chaos furent attirés par un cri venant de l'ouest.
En quelques secondes, leur hommes se ruèrent en direction de ce cri qui ressemblait à un appel.
La Black Legion disparut aussi vite qu'elle était arrivée.
Valey, le regard hagard, baissa la tête, et regarda ses mains, étrangement chaudes.
Elles étaient rouges du sang qui coulait sur la terre battue du camp.
La lumière fit place à l'obscurité.

"…votre mémoire reviendra."
"Votre mémoire reviendra."

Valey se leva péniblement de la civière. La reconstruction neuronale était lourde à supporter. Le soldat souffrait de courbatures. Un medecin s'approcha de lui.
- Vous aurez mal pendant encore quelques heures.
- Docteur, il y a beaucoup de morts ?
- Quatre ou cinq. Les blessures n'étaient pas récupérables. Le RN n'était pas en mesure de faire quoi que ce soit.
Il le regarda avec compassion.
- Mais vous, vous survivrez mon ami.
- Oui, c'est déjà la dixième fois, au moins, que je subis ce traitement, souffla Valey avec dépit.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyLun 25 Jan - 17:58

Tasker s'approchait, l'air abattu, vers le Capitaine Stenark.
Celui-ci, adossé contre un des murs calcinés du bunker à droite, se tenait l'épaule tout en examinant la lisière de la forêt.
Les éléments de la Black Legion avaient détalé sans aucune explication. Maintenant, il fallait savoir pourquoi.
- Avons-nous reçu confirmation du Montana ? J'aimerais recevoir assez rapidement les renforts, se plaint Stenark.
- Pas de nouvelle, capitaine. Mais nos pertes sont malgré tout minimes. Un seul char est irrécupérable. Les autres sont quasiment tous réparés. Et nos réserves peuvent combler ces pertes.
Tasker examina l'officier sur toute sa longueur. Stenark continuait à observer les premiers arbres de la forêt, sur la droite du camp.
- Oui Capitaine, je les ai aussi vus partir par là.
- Qu'est-ce qu'il y a là-bas pour que ces bâtards s'en aillent d'un coup comme des fuyards ?
- Je n'en sais rien, répondit Tasker. Il y a peu de choses qui attirent les forces du Chaos. Le sang, la puissance…
- La puissance… répéta le capitaine. On dirait qu'ils étaient à la recherche de quelque chose…
Les deux hommes se regardèrent l'un l'autre en un instant.
- Le C.A.E.L.B ! s'écrièrent-ils ensemble.
Stenark fronça ses yeux.
- Attendez, je ne crois pas qu'ils soient au courant que la centrifugeuse soit sur Trixis, réfléchit-il à voix haute.
- C'est vrai… reconnut Tasker.
Stenark se leva, comme s'il lui fallait marcher pour mieux réfléchir.
- Par contre, continua l'agent du Bureau du Prince, on peut imaginer qu'ils sont à la poursuite d'un ustensile dans les mains de l'Inquisition.
- Ou branché sur la centrifugeuse, parce que l'Inquisition n'était pas capable de reproduire la lumière blanche.. finit Stenark en s'avançant vers la forêt. Nous devrions voir ça de plus près.
- Capitaine, n'allez pas là-bas ! implora Tasker. Il est dangereux de s'aventurer dans cette forêt. Nous ne savons même pas où ils se trouvent. Il se peut que…
- Taisez-vous et accompagnez-moi, Tasker ! ordonna l'officier fédéral.
Tasker siffla.
- Heno, Mallaz, Dray, Colozzini ! Prenez vos armes et suivez-nous !
Les quatre soldats appelés accoururent vers les deux hommes.
- Qu'est-ce qu'on fait, capitaine ? demanda le plus petit d'entre eux, Mallaz.
- On va entrer dans la gueule du loup… affirma Stenark.
Le petit groupe entra dans la forêt.
Les traces des chenilles des Rhinos, ainsi que les traces de pas des fantassins ennemis, suivaient un chemin bien précis qui paraissait s'enfoncer loin dans les profondeurs de la forêt. Ca et là des arbres étaient couchés, par la force obscure, et les troncs traçaient une route nette parmi la végétation.
Le silence rendait les soldats nerveux. Le vent faisait danser les arbres, et les feuilles chantaient une mélodie des plus macabres dans ce qui devenait un huis clos insupportable. Les armes chargées, prêtes à tirer, étaient portées de sorte à faire feu immédiatement. Le petit groupe avançait en cercle, chaque soldat protégeant un côté.
Soudain, le capitaine fit signe à ses hommes de s'arrêter.
A quelques mêtres de là, une trappe apparaissait ouverte au milieu des feuilles mortes. Elle était suffisament grande pour laisser passer un Space Marine avec son armure complète.
- Vous croyez qu'ils sont partis par là ? chuchota Tasker.
- Peut-être, supposa Stenark à voix basse. Mais alors, où sont leurs transports ?
Colozzini, le soldat à la peau noire, tapota l'épaule du capitaine.
- Regardez par là, fit-il en chuchotant à Stenark en pointant de son doigt un trou béant sur la droite.
Voyant cela, le capitaine fit signe à ses hommes de se diviser en deux groupes. Tasker partit vers le trou grand comme un char accompagné de Mallaz et Heno, alors que le capitaine avança vers la trappe en face de lui précédé de Colozzini et Dray,
Ils avançaient en faisant le moins de bruit possible. Le son étouffé des feuilles qui craquaient sous les bottes se fondait avec celui des arbres balancés par le vent.
Dray arriva le premier à côté de la trappe.
Des escaliers descendaient dans l'obscurité la plus totale.
De l'autre côté, Tasker et ses deux accolytes se arrivèrent sur les bords de ce qui apparaissait de loin comme un trou. Une rampe large, capable de laisser passer un Land Raider descendait dans ce qui ressemblait à une cave, un hangar souterrain.
Tasker vit le capitaine lui faire un signe de la tête. Il comprit qu'il fallait descendre, ce que firent les six soldats fédéraux. Ils allumèrent leurs lampes fixées sur leurs fusils, ou leurs pistolets et s'enfoncèrent dans le noir absolu.
Au fur et à mesure qu'ils descendaient dans les entrailles de la planète, une angoisse se saisit d'eux. Seul Stenark semblait parfaitement serein. N'était-il pas un "kamikaze" selon les dires des soldats de la deuxième division ?
Les murs du sous-sol étaient tapissés de pierres taillées et arrondies par l'humidité. Les racines des arbres apparaissaient par endroits. Les deux équipes arrivèrent au même endroit après quelques longues secondes de descente.
La pièce commune dans laquelle descendaient la rampe et l'escalier était une sorte de hall, ou d'anti-chambre. Une grande porte ouverte donnait sur une rampe qui descendait vers des profondeurs insoupçonnées.
Stenark examina avec sa lampe torche la rampe profonde dont on ne voyait pas la fin. Tasker, ainsi que les autres soldats, regardait autour de lui avec fébrilité.
Heno, remarqua un objet qui luisait dans la légère obscurité de la pièce souterraine. Il fit quelques pas et ramassa l'objet, alors que ses compagnons restaient à leur place figés de peur.
- Regardez ce que j'ai trouvé ! s'exclama Heno à voix basse.
- Chut ! fit Mallaz.
Stenark detourna son regard de la rampe, et fit signe à Heno de lui amener l'étrange objet. Le prenant dans sa main, son visage s'éclaira. Ses questions semblaient avoir trouvé une réponse. - On y va, ordonna-t-il en montrant l'escalier. Nous rentrons au campement.

Les six soldats étaient sortis depuis quelques minutes. Tasker s'approcha du capitaine. Sa curiosité était plus forte que tout.
- Vous pensez qu'ils sont partis par là ?
- Oui, et ils sont à la recherche de quelque chose. Ce que nous avons visité n'est qu'une des entrées d'un complexe souterrain qui ne ressemble pas aux constructions typiques de l'Imperium, ni aux procédés étranges de l'Inquisition, ni même au Chaos. A moins que je me trompe.
- Et les anciens trixiens ? souleva Tasker. Peut-être avaient-ils developpé quelque chose par ici ?
- Ca se peut, mais j'en doute. De toute façon, nous n'avons pas assez d'informations pour faire le moindre début de supposition. Quoiqu'il en soit, nous ne devons pas rester ici.
Il prit son intercom accroché à sa ceinture.
- Jensen, que tout le monde plie bagages ! appuyant sur un des boutons. On s'en va.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyVen 5 Fév - 18:00

- Agent Braast, nous avons trouvé un courrier bizarre d'un de nos soldats sur Trixis. Vous voulez venir voir ?
Braast, un homme grand aux cheveux blancs et la peau mate, et agent du Bureau du Prince attaché au service de contrôle du courrier privé militaire, s'approcha de la console de son subordonné. Il se mit à lire, en se penchant vers l'écran, ses lèvres remuant légèrement en silence.
- C'est bizarre ce qu'il raconte à sa mère, non ? demanda le contrôleur.
- Taisez-vous ! Je lis, coupa net Braast.

++++++++

Chère Mère,

Ca va faire maintenant quelques jours que je sers notre nation sur cette planète exotique, Trixis. L'ambiance y est bizarre, d'ailleurs, on s'y sent plus léger, car la pesanteur est à 0.9, donc moindre que sur Pléïad, ou que chez nous, sur Xestorn.
L'autre jour, nous avons reçu un message de nos prétendus alliés, nous demandant de nous rendre de l'autre côté de la capitale, car le Centre Inter-Armées Allié avait échaffaudé un plan audacieux. Nous devons prendre l'ennemi en embuscade dans le désert. Il sera suffisament à découvert pour que nous puissions faire du tir au pigeon, et ainsi venger nos quelques frères morts au combat.
C'est pour cela qu'hier, alors que nous avancions en colonne sur la route menant à Palo, que plusieurs transports trixiens sont venus nous chercher. Même les chars ont été emportés. De ce fait, nous n'avons pas été obligés de traverser Corazol, ce qui nous aurait forcé à combattre et arriver affaiblis pour notre nouvelle mission.
En parlant de mission, nous avons eu besoin de quelques jours pour nous remettre de notre premier affrontement avec les forces ennemies. Beaucoup d'entre mes frères d'armes ont été tués au combat, puis réanimés par le RN. Ca fait drôle de voir ça.
Ca me fait penser que je ne comprends toujours pas pourquoi l'ennemi a laissé notre camp et est parti dans une sorte de tunnel secret caché dans la forêt. Les chefs n'ont rien voulu faire. Si ç'avait été moi, j'aurais suivi ces immondes créatures pour me venger dès que j'en aurai eu l'occasion. J'ai entendu les chefs dire que nos ennemis devaient sûrement être à la recherche d'un quelconque artefact ou autre arme spéciale. J'espère que nos ordres changeront et que nous nous mettrons à la poursuite de ces traîtres à l'humanité…
Sinon, tout va bien. J'espère que tout va bien aussi à la maison. J'espère rentrer bientôt.
Ton fils, Estueric Sett.

++++++++

L'agent du Bureau se redressa, en s'éloignant de la console. Son visage était sevère, presque imperméable.
- Dois-je donner ordre aux Eliminateurs ? demanda le contrôleur, assis devant sa console, en se retournant vers l'Agent.
- Non. Ce message est un faux. Nous n'avons aucun soldat qui s'appelle Estueric Sett. C'est simplement l'anagramme de "Test securité".
Le contrôleur resta sans voix.
- Imprimez-le et effacez-le, ordonna l'Agent Braast. Je vais prendre le message test, et faire mon rapport à la hiérarchie, comme d'habitude.
Le soldat s'exécuta, imprima le document, et effaça le courrier test.
- Je reviens, fit l'agent du Bureau du Prince en sortant de la pièce.
Braast fit semblant de se rendre sur le pont principal du destroyer, mais après quelques mètres, il s'engagea dans un autre couloir comme il y en avait tant dans le super destroyer Montana.
Il finit par arriver dans une pièce discrète, dans laquelle il y avait un transmetteur crypté, avec une sorte de clavier alphanumérique. S'asseyant, il se mit à taper rapidement sur le clavier.

ARTEFACT EN VUE. COMMANDOS ATLAS PAS AU COURANT IMPORTANCE. AGENT ES TOUJOURS INFILTRE. VOS ORDRES ?

Braast envoya ce court message, qui fut immédiatement crypté, et envoyé quelque part dans l'espace. Quelques longues minutes s'écoulèrent avant que l'étrange transmetteur ne se mette à cracher une bande de papier fine. La réponse.

ORDRE A AGENT ES : OBLIGER COMMANDOS ATLAS POURSUIVRE BLACK LEGION JUSQU'À ARTEFACT. ENSUITE ELIMINER STENARK. TERMINE.

Braast détruisit la message écrit sur la fine bande de papier, et sortit discrètement de la pièce. Arrivant au bureau de contrôle, il s'assit dans son fateuil.

- Je vous l'avait dit, fanfarrona Braast devant son collègue contrôleur pour cacher sa traîtrise. C'était un test.
Le contrôleur acquiesça du regard et retourna à ses occupations.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyLun 8 Fév - 22:35

- Alors, on fait une balade, Lieutenant ?
Madras Jensen remontait sur la colline où les Commandos Atlas attendaient leurs ordres. Il s’était absenté quelques minutes, et s’était tenu à l’écart des regards indiscrets.
- Je suis allé chier, Tasker. Si ça t’intéresse, tu peux aller voir la quiche que j’ai posé, lança agacé l’officier Stynicien.
- Fais gaffe, menaça l’Agent fédéral. C’est pas l’envie de te péter la gueule qui me manque. Fais un pas de travers et tu me trouveras sur ton chemin.
- Qu’est-ce que ça veut dire, pauvre tache ? répondit sur un ton défiant Jensen.
Le lieutenant s’approcha à quelques centimètres de l’agent du Bureau du Prince en signe de défi.
- Ne me donne pas l’occasion de me faire plaisir. Je vois les mecs qui sont pas nets à des kilomètres… et toi t’es pas net !
Jensen ricana.
- S’il y a bien un mec pas net ici, c’est pas moi. Les Commandos Atlas sont tenus par leur serment de protéger la Fédération et le Prince, et ce jusqu’à leur mort. Aucun Commando n’est un soldat « pas net ». Il n’y a que les laquais du Bureau du Prince qui font des magouilles. Garde ton venin pour quelqu’un d’autre.
Le lieutenant fit un pas de côté et retourna à son poste. Tasker se retourna vers l’officier.
- Je me fous de tes salades, Jensen. Je suis sûr que t’as quelque chose à cacher !

Quelques dizaines de mètres plus tard, Jensen arriva auprès du Capitaine, suivi de près par Tasker.
- Alors, capitaine ? Du nouveau ? demande Jensen.
- Rien de bien folichon, soupira Stenark. Les Tau que vous voyez en face ont gobé notre mensonge comme quoi nous sommes la compagnie Alpha-Delta, et que nous venons de quelque part près de Ultramar… mais le Shas machin truc n’avait pas l’air très convaincu par ce que j’ai dit… il faudra se gaffer avec eux.
- Et alors, vos ordres ? insista le Lieutenant.
- Je vous ai déjà montré la position que vous devrez tenir, alors allez-y et arrêtez de me prendre la tête Jensen ! s’impatienta-t-il.
Jensen tourna les talons, et partit sans dire un mot. Il était véxé.
Tasker s’approcha du capitaine.
- Alors Tasker ? Qu’est-ce que vous me voulez ?
- J’ai mes doutes sur le Lieutenant Jensen. Il faudrait le surveiller, je pense.
- Jensen ? Foutaises ! pouffa Stenark. C’est un chieur, certes, mais il est bon dans son travail.
- J’insiste, capitaine, continua Tasker. Mon flair me trompe rarement.
- Comme vous voulez, Agent du Bureau du Prince. Mais, notez ceci : nous sommes seuls ici, et nous ne pouvons compter sur nous-mêmes. Alors ne venez pas semer votre merde ici. Et faites en sorte de ne pas diviser les soldats.
- Bien sûr mon capitaine ! acquiesça Tasker. Mon but est de vous protéger. Faites-moi confiance.
- Allez. Je vous ai assez vu. Retournez à votre poste.
- A vos ordres Capitaine ! fit Tasker et faisant le salut militaire fédéral.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyMer 17 Fév - 13:52

De la fumée s’élevait encore de la gorge désertique. Les cadavres gisaient dispersés sur l’étroit champ de bataille, les carcasses des véhicules noircies, certaines brûlaient encore.
Les médecins de la Fédération s’affairaient à trouver des survivants à soigner ou des morts en état d’être remis sur pied grâce au RN.
Trois médecins s’occupaient du capitaine Stenark. Après quelques soins, il ouvrit les yeux. Après avoir pris une bouffée d’air, il se leva sur le brancard.
- La… la bataille… quelle en a été l’issue ? demanda-t-il inquiet.
- Ne vous en faites pas, calma un des médecins. Vos troupes ont remporté une grande victoire, mon capitaine.
- C’est bien vrai ? demanda incrédule Stenark.
- L’ennemi est tombé en nombre, et les quelques troupes qui ont survécu ont fui, mon capitaine.
- Et les hommes ?
- Les gars sont tombés avec honneur, répondit Jensen en interrompant la conversation. Nous avons des pertes, mais une partie d’entre elles sont récupérables.
La mémoire commençait à revenir à l’esprit du capitaine.
- Dites, pourquoi avez-vous mis autant de temps à arriver ?
- J’étais en train de vérifier les dégâts de nos véhicules.
- Non ! Je parlais de votre arrivée tardive sur le champ de bataille, insista Stenark.
Jensen parut soudain gêné.
- Tasker nous a retardés, mon capitaine. Je ne peux pas vous dire ce qu’il faisait, car il s’était absenté sans que nous le sachions. Sûrement pour faire une sieste, ou en griller une, allez savoir…
- Suffit ! Je vais m’en occuper moi-même. Pendant ce temps, envoyez un message crypté au Montana. Demandez-leur des chars en renfort. Pas d’hommes. Nous avons les effectifs suffisants pour l’instant.
- A vos ordres, captaine.
Jensen se raidit, faisant le salut militaire, fit demi-tour, et s’en alla exécuter les ordres.
Alors que les médecins étaient partis, David Stenark sortit de sa poche son communicateur. Il l’alluma, et un sigle disant qu’un message était arrivé s’afficha. Le capitaine ouvrit le fichier crypté, et le traducteur commença à faire son travail.

« J’ai découvert le Laboratoire Impérial. Il se trouve à quelques kilomètres au nord-ouest de Corazol. C’est une grande infrastructure souterraine, avec plusieurs niveaux, salles, etc. Malheuresement, le matériel de recherche semble avoir été déplacé. Néanmoins, et pour une raison inconnue, le personnel Impérial, et quelques prisonniers, occupent toujours le complexe souterrain. Heureusement, j’ai trouvé un plan secret des leurs installations sur Trixis. Je vais de ce pas continuer mes recherches sur les installations qui sont le plus à même de cacher ce que nous cherchons. Désirez-vous toujours que je change de cible ? Terminé. »

« Quoi ? » pensa le capitaine. « De quoi parle ce con ? »
Stenark tapa sur le minuscule clavier de son communicateur, pour répondre à son mystérieux interlocuteur.

« Définissez nouvelle cible. »

Il éteignit son communicateur et le glissa dans la poche de son veston.
- Soldat, faites venir Tasker ! ordonna-t-il à l’homme le plus proche.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyJeu 18 Fév - 3:23

- Putain, Tasker ! Qu’est-ce que vous foutiez ? hurla Stenark. Vous nous avez fait perdre de précieuses minutes à mes gars et à moi !
- J’étais à la recherche de Jensen, et je l’ai trouvé en train de faire quelque chose de pas normal, se défendit Tasker.
- Quelque chose de pas normal ? Il vous cherchait pauvre con !
- Non ! Il s’était éloigné de notre position pour faire quelque chose sur son communicateur !
Le regard du capitaine changea et se remplit d’inquiétude. Il secoua la tête en fixant l’agent du Bureau du Prince, tout en prenant son communicateur dans sa poche de veston.
- Si c’est une connerie, je vous jure…
Il changea de ton. La communication venait de s’établir.
- Jensen. Venez immédiatement.
Tasker comprit qu’il allait être forcé à s’expliquer face-à-face avec le « Chieur ».
Après quelques instants d’attente, le Lieutenant Jensen arriva dans le Q.G. mobile.
- Quels sont vos ordres, capitaine ? demanda Jensen.
- Lieutenant, commença Stenark. Vous m’avez dit que Tasker était en retard. Lui dit que c’est vous le retardataire. Et qu’en plus, vous étiez en train de faire des trucs pas très nets… Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
Jensen ne parut pas surpris. Il esquissa un léger sourire au coin de sa bouche.
- Tasker ne dit pas tout. En fait, je dirais qu’il ne dit que ce qu’il croit que nous voulons entendre.
- Petit connard…. Murmura Tasker.
- Silence, Tasker ! ordonna Stenark. Continuez Lieutenant.
- En fait, j’avoue que j’étais bien à l’écart de mes hommes, en train de trafiquer mon communicateur… quoique je devrais dire SON communicateur !
Stenark fronça les sourcils. Tasker devint blanc.
- Rendez-le moi ! cria-t-il en se jetant sur lui.
Le capitaine anticipa son geste d’un centième de seconde et se mit entre les deux hommes. Il poussa l’agent fédéral en arrière, et dégaina son arme.
- Tasker, un geste de plus, et je vous bute !
Tasker, appuyé contre une des consoles du Q.G. mobile, se résigna.
- Continuez, ordonna Stenark tout en maintenant son arme sur l’agent.
- Je disais donc, je vérifiais deux trois choses sur son communicateur, que je lui avait emprunté… et j’ai trouvé des échanges de messages cryptés avec le Montana. Ce type nous espionne pour le compte du Bureau du Prince !
Jensen sortit de sa poche un communicateur. Celui de Tasker. Stenark le prit et tapota quelques commandes pour vérifier ce que le lieutenant venait de déclarer.
- Ce que vous venez de dire, Jensen, je le savais déjà.
Le lieutenant parut soudain surpris. Aurait-il manqué un épisode ?
- Le Bureau du Prince suspecte les Commandos Atlas, et plus particulièrement le Commander, de sédition, alors que tous savent que nous tous lui avons prêté allégeance. Dès lors, ils nous suivent et nous espionnent tout le temps, discutent nos ordres, nos tactiques de bataille, alors qu’ils devraient se rappeler que c’est grâce aux armées fédérales, et nous, que le Prince Arion a pu unifier tous nos mondes libres !
- Le Commander De Loren Van a un trop grand pouvoir…
- Tout comme l’Amiral Barton ! coupa Stenark. Mais personne ne remet en question son autorité à Port Bellatrix, car tout le monde sait qu’elle copie tout ce que fait le Prince Arion. Mais, est-ce que son Excellence a-t-il eu quoi que ce soit à nous redire ? Nous avons toujours respecté les fondements du Royaume de Stynica. Nous nous sommes battus sur d’innombrables mondes. Même si la population ne connaît pas l’existence des Commandos, elle connaît le nom de celui qui a mené les troupes du Prince à la victoire. Croyez-vous vraiment qu’il veuille salir le nom de notre nation ? Stynica, et la Fédération, sont ses seules priorités.
Il fit une pause, comme pour chercher à dire sa pensée de la façon la plus claire.
- Le Commander De Loren Van sait que le Prince Arion se méfie de lui. Mais, il sait aussi que ce n’est pas le Prince qui est paranoïaque, mais plutôt les quelques fonctionnaires à son service qui veulent plus de pouvoir. C’est de ceux-là que le Prince devrait se méfier.
Stenark rengaina son arme. Il se tourna vers Jensen.
- Et vous, arrêtez de faire chier le monde ! Nous sommes en guerre sur ce putain de monde, dans un putain de merdier que nous n’avons pas prévu. Nous devons trouver la centrifugeuse, tout en mettant une rouste à nos ennemis, sans éveiller les soupçons de nos alliés virtuels, et en faisant en sorte de préserver le moral de nos troupes. Mais, vos conneries vont tout foutre en l’air. Alors, rentrez dans le rang, Lieutenant, et que je ne vous entende plus jusqu’à ce que nous partions de Trixis. C’est bien clair ?
- Oui, capitaine, fit Jensen apparemment mal à l’aise.
- Et vous, Tasker, continuez à faire vos rapports à l’Amiral Barton si ça vous chante. Mais, sachez que personne ici n’est en faute. Le seul empêcheur de tourner en rond c’est vous et votre hiérarchie. Alors, je ne veux plus que vous fassiez de vagues. C’est clair ?
- C’est bien clair, capitaine, ajouta contrarié, l’agent du Bureau.
- Sortez.

Stenark sortit du Q.G. mobile, et prit un bol d’air sec.
Alors que ses deux subordonnés prenaient des chemins opposés, il vit, de l’autre côté des gorges désertiques, que les Tau’s avaient quitté le secteur.
Les Tau’s étaient partis sans demander leur reste. Ils avaient à peine transmis un message à l’officier Techno des Commandos Atlas, un soldat de race tau, appartenant aux anciens dissidents tau’s assimilés dans la Fédération. Son nom était Sav’Agior’Ma’Ruik. Mais, les soldats l’appelant Mc Savage, il décida de traduire son nom en celui de Mike Savage, un nom nettement plus fédéral.

Le soldat à la peau bleue s’approcha du capitaine. Son attitude calme contrastait avec celles de Jensen et Tasker.
- Capitaine, les Tau sont partis en nous remerciant de notre aide. Ils m’ont semblé convaincus de notre provenance dans les environs d’Ultramar. Mais, je suis un ancien tau, et je peux vous dire que si nous les rencontrons une prochaine fois, ils voudront en savoir plus sur nous.
- Bien… commenta Stenark. Je suis navré de vous faire faire quelque chose pour laquelle vous n’avez pas été formé, Lieutenant. J’espère ne pas avoir à vous redemander cela.
- Je suis toujours à vos ordres, capitaine.
- Rompez.

Alors que le tau retourna à ses occupations, le capitaine fit signe à un de ses sergents de s’approcher de lui.
- Où en est-on dans la gorge ? demanda-t-il.
- Nous avons tout passé au lance-flammes, pour éviter tout risque d’épidémie. Même sur Martia 3, les ordures ne sont pas aussi infectes que ce que j’ai vu ici.
- Alors, partons. Je vais donner ordre au Lieutenant Jensen de rassembler tout le monde.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyVen 19 Fév - 1:25

Le silence régnait sur les collines boisées au nord-est de Bagango. Le vent caressait les arbres, sous un ciel bleu parsemé de petits nuages. Pendant un instant, la guerre ne sembla pas faire rage sur cette terre.
Cette zone de l’île n’avait pas encore été ravagée par la soudaine guerre contre le Chaos. Cependant, les traces d’anciennes batailles entre impériaux et tau’s étaient encore visibles par endroits, mais la nature s’employait à les effacer ou les couvrir.
Parmi cette flore, il était facile pour un homme seul de disparaître.
Avançant à couvert, rampant même par moments, Ruder Vailani suivait à lettre les ordres donnés par son supérieur. Les différents ton de vert qui recouvraient son visage masquaient sa détermination. Ruder était un des meilleurs infiltrateurs de la division, voire même de toute la section -C- des Commandos Atlas. Il était, dans cet enfer vert, devenu végétal.
Le dernier échange de messages qu’il avait eut avec le Capitaine Stenark était fort étrange. D’abord, il lui ordonne de changer de cible, autrement dit, de ne plus rechercher la centrifugeuse, mais de rechercher la trace de la Black Legion. Puis, après il se rétracte, et demande la poursuite des recherches du CAELB.
Vailani ne comprenait plus cet imbroglio dans les ordres, et commençait à penser que le Capitaine Stenark n’était peut-être pas à la hauteur de sa mission, et que le Commander lui-même l’avait surestimé.
Ayant récité une prière apprise lors de son passage à l’Académie, il fit le vide en lui, et effaça de sa pensée cette sombre idée qui lui était passé par la tête. « Le Commander a sûrement fait le bon choix » pensa-t-il.
Alors qu’il avait presque atteint un couvert suffisamment épais pour se relever, un bruit sourd venu de loin commença à se faire entendre, et se rapprocha dangereusement de lui. Un transport léger de l’Impérium vola au-dessus de lui et se posa rapidement au fond d’un pli entre deux collines, devant une porte bétonnée qui s’enfonçait profondément sous terre, le complexe souterrain qu’il venait d’espionner.
Ruder Vailani arriva sans peine à atteindre le premier couvert, et sortit une paire de jumelles de son sac à dos. Il fit un zoom sur le vaisseau impérial.
Scrutant la piste d’atterrissage rudimentaire, il vit la porte arrière du transport s’ouvrir. Deux impériaux descendirent la rampe d’accès, et se postèrent de part et d’autre comme pour laisser passer un officier, ou autre personnage important.
Soudain, Vailani écarquilla les yeux, et se mordit la lèvre inférieure pour ne pas laisser échapper le moindre son de sa bouche. La scène qu’il était en train de voir n’était pas possible. La personne qui était descendue de ce transport ne pouvait être celle qu’il croyait voir. Et pourtant, ses yeux ne mentaient pas.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyLun 22 Fév - 14:43

Ruder Vailani était retourné à la case départ.
La piste d'atterrissage rudimentaire n'était plus qu'à quelques dizaines de mètres de lui, mais il n'avançait plus. Une sentinelle gardait l'entrée du souterrain, à l'abri des snipers, dans un cabine de plexiglas.
Tout mouvement entre les premiers arbres et le vaisseau impérial était impossible sans se faire repérer.
Vailani se contorsiona pour prendre son fusil qu'il avait accroché dans son dos, et le pointa sur l'impérial à travers les buissons. "Je ne pourrai pas l'avoir sans alerter toute la base" se dit-il.
Il sortit de sa poche son communicateur. Il fallait contacter d'urgence le Capitaine Stenark. Après avoir tapé le code d'urgence prioritaire, il envoya le message crypté. "Echec envoi" apparut sur le petit écran.
Vailani serra les dents de rage. "Encore raté" s'énerva-t-il en son for intérieur.
C'était au moins la cinquantième fois qu'il tentait d'avertir sa hiérarchie sans succès.
Pendant un long moment, il resta là, derrière les buissons et premiers arbres au fond de la minuscule vallée. Devait-il atteindre la crète afin d'avoir une connexion ? Devait-il plutôt rester là et tenter une action ?
Il prit son sac, fouilla dans ses affaires sans savoir ce qu'il cherchait. Il cherchait l'inspiration.
Des balles, les jumelles, quelques vivres, une balise d'approche, deux grenades, des lunettes pour la vision de nuit, de la corde, une bobine de fil très fin, des détonateurs. Rien ne l'inspirait vraiment. Il passa sa main sur ses vêtements, ses poches, ses armes, son couteau, son pistolet. Rien.
Il refouilla son sac. Des gants. Des semelles. Une pièce de monnaie.
"Quoi ?"
"Non, ce n'est pas une pièce de monnaie."
Il sortit le petit objet métallique rond et plat.
"Un mouchard…" pensa-t-il en souriant. Rapidement, les idées affluèrent dans sa mémoire en cascade, et sans réfléchir, il modifiait déjà son fusil d'infiltrateur.
Le fusil d'infiltrateur était un modèle spécial par rapport à celui -standard- que portaient les Commandos Atlas. C'était un long fusil de sniper, avec une partie latérale plus épaisse, qui, une fois dépliée pouvait servir de fronde à guidage laser. Idéal pour lancer des bombes, ou autres sans faire le moindre bruit.
Ruder Vailani arma la fronde, et plaça le mouchard dessus.
Il pointa l'arme sur le vaisseau impérial, mais ne tira pas. Le garde était toujours à son poste, les yeux scrutant le paysage tout autour de son transport.
Le Commando attendit patiemment l'occasion de lancer son projectile de la façon la plus discrète, mais le soldat ennemi était d'une rigueur sans faille.
Les heures passèrent sans qu'aucune occasion ne se présente. La nuit tombait sur Trixis, offrant à Vailani l'avantage de l'obscurité. Mais, il se ravisa rapidement. Le faisceau laser du système de guidage pouvait trahir sa présence. "Il me faut agir vite !"
Soudain, le soldat impérial -dans sa cage de plexiglas- se tourna.
A ce même moment un minuscule projectile vola haut dans le ciel, et tomba sur la carlingue du vaisseau, au centre de la piste.
Quatre silhouettes sortirent du complexe impérial souterrain. Vailani dut se faire violence pour ne pas jurer. Avaient-ils entendu le bruit métallique du mouchard qui se collait à la carlingue grise du transport ?
Le soldat fédéral se coucha comme s'il avait prévu que l'ennemi l'avait démasqué.
Mais, il n'en était rien.
Les quatre silhouettes, dont il reconnaissait celle du centre montèrent la petite rampe du vaisseau dans l'obscurité naissante du crépuscule.
Le vaisseau décolla au milieu d'un nuage de poussière et s'éleva au-dessus des arbres pour disparaître après quelques secondes derrière la crête.
Ruder Vailani alluma son communicateur. Une carte de l'île s'afficha. Un point jaune se déplaçait sur la carte.
Le mouchard fonctionnait à merveille.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyDim 28 Fév - 16:12

La nuit avait plongé la forêt dans l’obscurité.
Du haut de la colline, Ruder Vailani apercevait les lumières de Bagango à quelques kilomètres au sud. Les feux de Corazol illuminaient le ciel étoilé malgré la distance.
Ruder Vailani pianotait sur son communicateur frénétiquement. Le code du traceur venait de partir. Le capitaine Stenark allait être content. « Nous serons bientôt de retour chez nous », pensa-t-il.
Il continua de taper sur son appareil. Il fallait raconter tout ce qu’il avait vu, et vite.
Soudain, un bruit métallique familier craqua dans la nuit. Un chargeur.
- Ne bouge pas, salopard, ordonna la voix qui semblait humaine.
Le commando ne fit le moindre mouvement.
- Haut les mains, en douceur.
Vailani s’exécuta. Il se leva, les mains en l’air et se retourna vers son agresseur.
Un humain.
La lueur des deux lunes de Trixis trahissait les contours de son visage. Il devait avoir une quarantaine d’années. « Pas de Juvenat » se dit Vailani.
- Qui es-tu ? demanda l’homme.
- Soldat Roberts, des Alpha-Delta, répondit Ruder.
- Alpha-Delta ? fit l’homme sur un ton incrédule. Vos copains sont à des kilomètres d’ici.
Vailani resta muet.
- Qu’est-ce que vous faites dans le coin ? insista l’homme.
- Il me semble que nous sommes dans le même camp, cher allié impérial, rétorqua le commando. Je n’ai pas le droit de vous communiquer des détails seuls connus de vos supérieurs.
- Qui me dit que vous n’êtes pas un espion ? Le chaos utilise souvent des humains tout à fait normaux pour infiltrer nos lignes de défense ?
Il pointait son fusil sur sa tête.
Un bruit de craquement de feuilles et de branches d’arbres déchira la nuit.
Un deuxième soldat impérial.
- Tu l’as trouvé, fit-il.
- Oui, voilà la source des signaux cryptés que nous avons interceptés, répondit l’autre.
- Et alors ?
- Il dit faire partie de la coalition, en mission spéciale pour le haut commandement. Qu’est-ce que tu en penses ?
- On verra tout ça à la base, en espérant que les données soient décryptées.

Au nord de Sahrani, une escadre de transports volait au-dessus des flots. Les Commandos Atlas avaient décidé de contourner l’île pour ne pas être repérés ni par un camp ni par l’autre.
Le Capitaine Stenark suivait le mouvement du point jaune sur son communicateur. Il sortait de l’île en direction du large. Soudain, le point jaune changea de cap, et termina sa course sur une petite île au nord de Masbete.
Antigua.
La distance était suffisamment faible pour pouvoir l’atteindre cette nuit encore. Mais, Stenark préférait attendre. Il fallait savoir ce qui s’y cachait là-bas avant de s’y jeter à tête baissée.
« Où est donc passé Vailani ? »
Stenark activa, par une série de codes, la balise de repérage cachée dans le sac du commando. Elle indiqua un point loin de tout.
Il s’approcha du pilote.
- Pilote ! On change de cap. Cap au sud. Coordonnées 6.1.24. En rase-mottes !
- Je confirme : 6.1.24. Changement en cours, capitaine.
L’escadron vira à droite, et descendit dangereusement vers le sol.

Le communicateur s’alluma automatiquement dans la poche droite du pantalon de Vailani.
- Tiens, on dirait que quelqu’un veut vous contacter… constata un des deux soldats. Répondez, et faites attention à ce que vous dites.
- Roberts, s’annonça Vailani au communicateur. Oui… non… tout va bien mon Colonel. Je continue ma mission comme prévu…. A vos ordres, Colonel.
Il raccrocha, et fit le geste de mettre son communicateur dans sa poche.
- Non, non, donnez-moi ça, ordonna le deuxième soldat. Suivez-nous !
Les soldats obligèrent le commando à redescendre dans la vallée.
- Peut-être que sous une centaine de mètres de terre vous serez plus bavard.

Stenark remit son communicateur dans sa poche.
« Mon flair ne m’a pas trompé. »
- Jensen, Tasker, nous avons un grave problème de sécurité, fit Stenark par le communicateur de son transport aérien. Mon agent sur place a été fait prisonnier. Détachez quelques hommes de votre peloton. Nous allons à sa recherche.
Les vaisseaux rasaient les arbres et les collines à grande vitesse dans l’obscurité de la nuit trixienne.
- Nous arrivons capitaine, annonça le pilote. Nous allons nous poser.
Après quelques longues minutes, l’escadron en entier se posa au fond d’une vallée plongée dans le noir.
Les hommes sortirent des vaisseaux, leurs armes pointées dans toutes les directions.
Jensen rejoignit Stenark et Tasker après quelques secondes, suivi d’une dizaine de soldats.
- Lunettes de vision de nuit ! ordonna Stenark à voix basse.

La petite troupe s’enfonça dans la nuit.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptySam 13 Mar - 22:42

Les murs de béton lissés grossièrement se suivaient dans un dédale de couloirs et de coursives humides et plongées dans une semi obscurité, interrompue tous les vingt mètres par des lampes bioluminescentes. Des bruits, des cris, résonnaient de temps en temps des tréfonds des entrailles de la terre percée de part et d’autre par les interminables tunnels du complexe impérial.
Dans la pénombre, seules parmi cette absence inquiétante de vie, en apparence seulement, six ombres aux formes humaines glissaient à la recherche de leur destin.
Trouver Vailani.
Alors qu’ils arrivaient à un croisement entre deux couloirs, la petite escouade s’arrêta sous une lampe, laissant apparaître les visages graves des hommes.
Stenark avait les traits tirés. Son voyage aérien n’avait pas été assez long pour qu’il puisse se reposer un peu. L’inquiétude de perdre Vailani était tout aussi forte que celle de se retrouver dans une grave situation face à ses alliés de fortune.
Les six soldats se tenaient accroupis autour du capitaine, leur fusil dans les mains, prêts à tirer. Tous portaient des viseurs multifonctions intégrés sur leurs casques, des bombes et des grenades pendant à leur ceinture, et portant sur leur dos des sacs remplis de suffisamment d’armes et de munitions pour être capable d’affronter n’importe qu’elle menace, et ce, le temps qu’il faudrait.
Jensen s’approcha du capitaine.
- Capitaine, si cette île est un véritable trou à rats, qui nous dit que nous n’allons pas tomber sur la Black Legion ? demanda-t-il en chuchotant.
Stenark lui lança un regard désapprobateur. Le lieu et le moment étaient mal choisis pour débattre d’un tel sujet. Il examina l’écran de son communicateur. Quelques minutes auparavant, il avait pris une photo du plan des trois premiers niveaux du complexe qui en comptait cinq.
« C’est une petite installation » se dit-il.
Il évalua sa position avec exactitude. Ses hommes tentaient de voir quelque chose sur l’écran, sans se faire remarquer.
« Si j’étais un tordu Impérial, je mettrais les prisonniers ici, et les salles d’interrogatoire seraient là, pas trop loin, pour qu’ils puissent entendre les cris des autres détenus. »
Il leva la tête, et observa ses hommes d’un rapide gauche-droite du regard. Son expérience et son expertise avaient été un des moteurs de son ascension chez les Commandos Atlas. Les cours de l’Académie étaient un ancien souvenir, mais lui gardait chacun des enseignements dans son cœur, comme s’il s’agissait d’un recueil de poèmes, ou autre œuvre d’art.
Il savait ce qu’il devait faire, et il savait qu’il avait raison.
Il leva l’index et le majeur et les pointa vers ses yeux. « Regardez-moi et écoutez » voulait-il dire avec ses mains sans prononcer le moindre mot.
« Nous sommes ici » fil-il avec ses mains en montrant leur position sur la carte sur l’écran de son communicateur.
« Nous sommes au troisième niveau. Les cellules sont là au fond. Elles sont entourées de couloirs sécurisés. Je pense que ça veut dire qu’il doit y avoir soit des caméras, soit des gardes. Je pense plutôt à des caméras. Un seul couloir donne l’accès. Il faudra le garder pour pouvoir entrer et sortir. Cette pièce doit être le centre de contrôle. Il faudra le prendre d’assaut pour éviter de se faire repérer par les caméras. Couteaux énergétiques et silencieux obligatoires ! »
Malgré le fait qu’il ne parlait pas, ses hommes étaient concentrés sur ses gestes.
« Valey, et Sol, vous vous tiendrez à la sortie du couloir, sur le couloir perpendiculaire, l’un face au sud et l’autre face au nord. » Les deux soldats acquiescèrent.
« Tasker et Mallaz, vous prenez le centre de contrôle d’assaut comme je vous l’ai dit avant. » Tasker sortit son couteau énergétique en signe d’accord. Mallaz le regarda avec un regard mêlé d’approbation et d’angoisse.
« Jensen et moi nous allons trouver notre homme. Nous devrons fouiller toutes les cellules pour le retrouver. Cela risque de prendre quelques minutes. Nous essaierons de faire le moins de bruit possible. »
Stenark fit signe aux soldats de se lever. Valey se plaça devant lui, et ils se mirent à avancer dans la semi pénombre.

Ils arrivèrent quelques instants plus tard à un croisement entre deux couloirs.
« On y est » pensa Stenark.
Il fit signe à Tasker et Mallaz d’avancer. Ils étaient couverts par Valey et Sol. Tasker passa en premier et se faufila dans le couloir de droite. Une porte blindée se dressait devant eux.
Tasker sortit un mini-scanner de la poche gauche de son pantalon, et le posa silencieusement contre la porte. Sur l’écran du scanner, Tasker vit ce qui se trouvait de l’autre côté de la porte. Des ordinateurs, des écrans de contrôle, deux impériaux.
« Stenark est trop fort. » se dit-il, se surprenant lui-même par la pensée qui venait de traverser son esprit.
Il fit signe à Mallaz. Celui-ci sortit une boule de pâte de son sac à dos et forma un long spaghetti qu’il posa sur le cadre de la porte. Du plastique. Il finit son installation en posant une sorte de mousse sur le plastique afin d’atténuer le bruit de l’explosion.
Après avoir planté un minuscule détonateur, Tasker et Mallaz retournèrent auprès des leurs, à couvert. Tasker appuya sur le bouton, et la charge explosa. Le bruit de l’explosion fut en partie étouffé. Il fallait faire vite.
Tasker et Mallaz s’élancèrent vers la porte. Celle-ci tomba au sol, mais sa chute fut ralentie par un coussin gonflable posé sur le couloir par les Commandos. La fumée rendait tout trouble, sauf pour les Commandos, équipés des leurs viseurs. Les impériaux se relevaient à peine, étourdis par le souffle de la détonation. Mallaz brûla le premier impérial entre les deux yeux d’un tir ajusté de pistolaser. Tasker se jeta sur le deuxième et lui planta son couteau dans le dos au niveau du cœur. Le soldat ennemi n’eut ni le temps ni suffisamment d’air pour appeler à l’aide. Il expira en voyant son frère d’armes mort affalé sur le sol froid de la salle de contrôle.
Voyant l’affaire réglée, Stenark s’élança comme une furie vers le fond du couloir qui se prolongeait face à lui vers les cellules. Jensen le suivait de près, l’arme au poing.
Arrivé au bout du couloir, celui-ci se séparait en deux. Un couloir allait vers la gauche, l’autre vers la droite. Faisant signe à Jensen, Stenark partit à gauche, alors que Jensen s’engageait sur celui de droite. Chaque couloir faisait un coude vers le nord. Stenark n’y trouva qu’un couloir sans portes, sans cellules donc. Il continua jusqu’au bout de celui-ci. Il tournait vers la droite.
- Jensen ? chuchota-t-il.
Le couloir était rectangulaire. Jensen aurait dû le rejoindre à cet endroit.
Le capitaine s’avançait jusqu’au dernier virage du rectangle. Il jeta un rapide coup d’œil.
Jensen.
Cinq portes blindées se succédaient sur la droite de ce couloir. Jensen tentait d’observer les occupants des cellules par les judas. Après avoir inspecté la troisième, il vit Stenark s’approcher de lui. Il lui fit signe de ne pas faire de bruit. Stenark inspecta les deux autres.
Rien.
La dernière était vide. Stenark tenta d’ouvrir la porte. Elle était ouverte !
Jensen entra et jeta un regard rapide dans la cellule, suivi de près par le capitaine. Tout semblait normal pour ce genre d’endroit. Soudain, Stenark eut le regard attiré par une inscription sur un mur.
Un triangle.
« Le signe des Commandos ! Vailani est passé par ici » explosa intérieurement Stenark.
Faisant signe à Jensen de le suivre, le capitaine sortit sans perdre une seconde de la cellule, et courut vers les autres soldats. Ceux-ci étaient restés à leurs postes. Rien n’avait bougé.
« Pas de mouvements ? » demanda-t-il en faisant des signes de la main.
Les hommes hochèrent la tête négativement.
Tasker sortit de la salle de contrôle.
En le voyant arriver, Jensen le dévisagea avec insistance, tout en secouant son poing droit frénétiquement de haut en bas. Son sourire narquois laissait bien comprendre ce qu’il sous-entendait.
- Petit con ! ne put réprimer Tasker à voix basse, en le voyant.
Stenark lui fit les gros yeux.
Puis, balayant d’un regard ce différend, Stenark sortit son communicateur et réexamina la carte.
« S’il n’est pas là-bas, il est là. »
Comme un seul homme, la petite escouade se déplaça dans un silence absolu vers une pièce sombre, un couloir plus loin. A mesure que la cible se rapprochait, un son familier devint audible.
Des voix humaines.
Stenark leva le poing.
« On y est. »
Il jeta un dernier coup d’œil sur la carte sur l’écran de son communicateur.
« Dès qu’on le libère, il nous faudra sortir d’ici en moins d’une minute, sinon ce sera impossible… » pensa-t-il.
La silhouette d’une porte finit par sortir de l’obscurité.
Il donna ordre à ses soldats de se placer de part et d’autre de celle-ci, ce qu’ils firent dans une procession militaire réglée au millimètre. Tasker posa à nouveau son scanner sur la porte. Ce qu’il vit le glaça.
Un homme était posé sur une table penchée à nonante degrés vers l’avant. Son torse était dénudé, et deux autres hommes, les bourreaux, plaçaient sur lui ce qui paraissait être les capteurs d’un électrocardiographe. La réalité était tout autre. Il s’agissait du rituel préparatif avant une séance de torture. Tasker fit signe à Stenark pour lui montrer où se trouvaient les ennemis.
« Deux au centre, non armés. Un à côté de la porte. »
Mallaz plaça une petite boîte sur la serrure, et Stenark actionna la charge. La petite explosion fit fondre la serrure, et la porte fut ouverte instantanément par Jensen.
Tasker s’engouffra par la porte et, se jetant au sol, mitrailla le garde posté à côté de la porte. Le garde s’affala au sol comme une poupée de chiffon.
Jensen, suivi du capitaine se jetèrent sur les deux bourreaux sans jeter le moindre regard au commando torturé au centre. Après quelques courtes secondes, Stenark maîtrisa son ennemi, et lui brisa les cervicales en lui tordant le cou.
De son côté, Jensen avait plus de mal. L’impérial se débattait tout en tentant d’appuyer un bouton sur un appareil relié aux câbles branchés sur Vailani. Jensen ceintura son adversaire. Celui-ci donnait des coups de pieds pour se dégager tout en tendant ses mains vers le bouton. Le lieutenant, rassemblant ses forces, le tira vers lui, alors que les soldats étaient affairés à débrancher le commando au plus. Voyant cela, l’Impérial se retourna et décocha un crochet à Jensen qui tomba en arrière sur le sol en béton. Le bourreau sauta en avant pour appuyer sur le bouton, et envoya une courte mais puissante décharge sur Vailani, alors que les autres soldats furent jetés au sol par l’onde de choc.
L’impérial tomba sur le sol comme une masse, un trou béant entre les deux yeux.
Tasker se releva, rengaina son pistolet, et repris son fusil laser en main.
Les soldats se relevèrent et libérèrent Vailani.
Son corps fumait comme les roches d’un volcan. Les soldats l’habillèrent d’une tunique bleu gris sur laquelle étaient branchés de minuscules appareils médicaux tels qu’un défibrillateur, et un appareil d’assistance respiratoire.
- Il faut partir d’ici sans perdre de temps, ordonna Stenark. Ils nous ont sûrement repérés maintenant.
A peine avait-il fini de dire cela, que le communicateur d’un des impériaux morts sonna.
- Putain ! Foutons le camp d’ici ! s’exclama Tasker.
Le petit groupe partit vers la sortie. Tasker et Stenark ouvrant la voie, Jensen et Mallaz portant le corps meurtri de Vailani.
Deux couloirs plus tard, des bruits se firent entendre.
- Par là ! fit Stenark. Les six hommes suivirent le capitaine et s’engagèrent dans une coursive perpendiculaire à celle où ils se trouvaient. Ils se plaquèrent contre le mur, alors que les soldats ennemis passèrent en courant sans les remarquer.
D’un signe énergique, Stenark ordonna à ses hommes de repartir. Ils se levèrent comme un seul homme, et arrivèrent à l’escalier qui menait au deuxième niveau, le niveau de sortie.
Soudain, une rafale de tirs laser entoura le petit groupe en un instant, prenant toute l’équipe au dépourvu. Valey s’effondra, mort. Jensen et Mallaz se jetèrent au sol tout en tentant de ménager Vailani. Tasker et Sol mitraillèrent le fond du couloir d’où provenaient les tirs ennemis.
Le capitaine Stenark se pencha vers le corps de Valey et lui retira tout ce qui était susceptible de révéler son appartenance aux Commandos Atlas.
Dans le couloir, l’échange de tirs faisait rage.
- Capitaine, il faut y aller ! hurla Jensen, le dos courbé sous le poids de Vailani, alors qu’il montait les premières marches de l’escalier menant au deuxième niveau.
Stenark se leva d’un bond et rejoignit ses hommes. Mallaz et Tasker l’attendaient au bas de l’escalier. Dès que le capitaine monta les premières marches, Mallaz sortit une grenade et la lança au fond du couloir, suivi dans son geste par Tasker. Quelques secondes après, deux détonations secouèrent les murs en béton. Les tirs cessèrent.
Les soldats arrivèrent au second niveau.
« La sortie est proche. »
Sol sortit de l’escalier en premier, suivi par Tasker, Jensen, Vailani, et Mallaz. Stenark fermait la marche.
« Maintenant à droite, puis au fond et à gauche. Puis après, tout droit et on est dehors. »
Sol et Tasker coururent dans le couloir à droite suivi du capitaine Stenark.

A l’arrière, Vailani semblait reprendre ses esprits, mais était toujours incapable de marcher seul. Jensen le traînait péniblement, couvert par Mallaz.
- Plus vite, Lieutenant ! s’impatienta Mallaz. Nous les avons tué, mais d’autres sont déjà en train de nous arriver dessus !
Jensen transpirait à grosses gouttes.
- Si tu crois que je glande, pauvre con… marmonna-t-il.
Les deux soldats avançaient lentement.

A l’angle du couloir, Stenark et Tasker observaient la sortie du complexe au bout du couloir. L’agent du Bureau regarda en arrière et vit les trois soldats avancer lentement vers leur position.
- Ils sont trop lents… s’inquiéta Tasker.
Soudain, une petite déflagration résonna au fond du couloir.
- Fumigènes ! cria une voix familière.
Une fumée épaisse remplit en quelques secondes et fit disparaître les trois soldats restés à l’arrière. Des traits de lumière sortirent du néant, au milieu de cris venant du fond du couloir.
Après quelques longues minutes, Mallaz apparut et courut vers le capitaine, alors que celui-ci pointait toujours son fusil vers la fumée.
L’intensité des tirs s’était affaiblie, la fumée disparaissait peu à peu.
Le communicateur de Stenark sonna.
- L’escadron est là ! s’exclama-t-il en lisant le message sur son communicateur. Il faut foncer vers nos transports tout de suite !
- Et nos gars ? demanda Tasker.
- Nous ne les laissons pas tomber, assura le capitaine. Sol, sortez d’ici et faites venir des renforts !
- A vos ordres capitaine !
Sol courut vers la sortie.

Stenark et Tasker se retournèrent et plongèrent dans la zone de tir, à la recherche de Jensen et Vailani. Soudain, ils trouvèrent les deux hommes couchés sur le sol, près du mur à mi-distance entre l’escalier et l’angle du couloir. Jensen gardait son pistolet à la main. D’une main, il tirait sur les impériaux. De l’autre, il tentait de réanimer Vailani. Tasker lança une bombe à fusion au loin dans la coursive. L’explosion provoqua une série de cris. Et puis vint le silence.
- Comment va notre homme ? s’inquiéta Stenark.
- Je crois qu’il est mort, répondit, essoufflé, Jensen. Je suis blessé au bras, fit-il en montrant une brûlure qui avait percé son bras.
Tasker examina son bras, alors que Stenark auscultait Vailani.
- Il est mort, remarqua le capitaine.
Les deux autres soldats figèrent leurs regards sur le corps inerte du commando.
- Quoi ? fit incrédule, Tasker. Amenez le RN ! On va le sauver !
- Non. Il a été touché à la tête par un coup de lance-plasma. Et le RN ne fait que réparer, pas recréer… regretta Stenark. Partons d’ici, ordonna-t-il en fouillant les affaires de Vailani.
Il prit le sac du Commando d’infiltration, les affaires qu’il avait encore sur lui, et partit en direction de la sortie, sous couvert de Tasker, alors que les soldats arrivés en renforts couraient à leur rencontre.
Arrivés à la sortie du bunker, Jensen respira un grand coup.
- Ca fait du bien de respirer l’air pur. Ras-le-bol de ce genre de cloaque !
- Ben maintenant, tu sais ce que ça fait de passer après toi aux chiottes… lui lança Tasker par-dessus l’épaule.
Jensen sourit. C’était la première fois que Tasker lui lançait une vanne.
« Intéressant. »
Stenark reprit peu à peu ses esprits. Il venait de perdre son agent sur le terrain, et se demandait quel en serait l’impact sur la mission qu’il devait accomplir.
Soudain, un soldat accourut vers Stenark.
- Mon capitaine. Un des pilotes a reçu un appel à l’aide des troupes locales. Pita est encerclée. Nous devons aider la population à évacuer la ville sans quoi ce sera un carnage !
Stenark respira un grand coup.
- Allons-y, fit-il en regardant ses hommes, ainsi que Tasker et Jensen. Faisons le nécessaire afin que notre réelle identité ne soit révélée. Notre mission n’est pas encore terminée. En avant !
Les hommes montèrent à bord des transports aériens.
Les vaisseaux décollèrent dans les premières lueurs de l’aube, et quittèrent la quiétude de la forêt en direction du blocus de Pita.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyLun 22 Mar - 15:28

Cela faisait quelques minutes que les transports s'étaient posés sur les quais du port de Pita, quand les premiers bombardement résonnèrent sur les hauteurs de la ville.
Les Commandos Atlas déployaient leurs forces comme à l'accoutumée, mais avaient reçu ordre du Commandement Interarmées de rester en retrait pour l'instant.
Madras Jensen, profita de ce moment de répit pour s'éloigner de ses frères d'armes. Les rues étaient défoncées, les bâtiments étaient presque tous en ruines, que ce soit partiellement ou complètement. Marcher au milieu des gravats, des poutres en acier, sous les facades d'immeubles déchirés par les explosions et les incendies était risqué.
Mais, le Lieutenant Jensen aimait jouer les acrobates sur ce genre de terrain pas si inconnu pour lui. Il se rappella la bataille finale sur Badron, au milieu des ruines de la zone portuaire, et la remontée par la grande autoroute jusqu'au feu d'artifice final, dans le périphérie de la capitale.
Il en était convaincu. Si le combat venait dans ces ruines, il s'y sentirait l'aise.
Il s'arrêta au milieu d'un bâtiment détruit. Seuls les murs étaient restés debout. Les étages, le toit, tout avait disparu, et s'était transformé en une pile de gravats et de cailloux informes. Il s'assit sur un gros morceau de béton, et sortit son communicateur. Il respira un grand coup, comme si le silence et la solitude étaient des privilèges rares sur Trixis.
Soudain, un bruit craqua derrière lui parmi les ruines.
Jensen aurait dû sursauter, mais il n'en fut rien. Il savait qui venait dans son dos.
- Les ruines de Pita vous souhaitent la bienvenue, Monsieur Tasker ! Ou devrais-je dire, "les oreilles de la nation" ? Ou bien, "l'espion de Sa Majesté" ? Ou encore, "le petit rapporteur à son maî-maître" ? ricana Jensen.
- Ta gueule, Jensen ! Tu n'es qu'un petit branleur…
Jensen se retourna tout en restant assis, et fit face à l'Agent du Bureau du Prince.
- Quelle répartie ! ironisa Jensen. Si tu cherches la bagarre, tu vas pas être déçu.
- Tu ferais mieux de la fermer ! coupa Tasker. C'est pas l'envie qui me manque de te défoncer la gueule.
Il s'avança vers le Lieutenant d'un pas décidé. Celui-ci se leva d'un bond, prêt à en découdre, en position de combat.
- Houlàlà ! rigola Tasker en faisant des gestes féminisés. Le grand Lieutenant nous montre ses capacités de Commando.
- Ta gueule et viens ! s'impatienta Jensen. Si tu n'oses pas t'approcher, dégage d'ici !
Cette dernière phrase sonna comme un détonateur dans le cerveau de Tasker. Il bondit par-dessus les cailloux et morceaux de béton, et sauta sur Jensen.
Jensen s'écarta, et monta précipitamment sur un petit talus sur sa gauche.
- T'as peur ? aboya Tasker.
Tasker suivit l'officier. Jensen donna un coup de pied, que Tasker para avec son bras gauche. Jensen donna à nouveau un coup de pied, et Tasker para son coup de nouveau avec son bras, mais le saisit, et le prenant par la jambe droite, il le jeta à terre.
Tasker profita que Jensen était au sol pour se jeter sur lui, mais celui-ci le repoussa en le poussant avec ses jambes sur son torse. Tasker vola en arrière et tomba sur le dos.
Se relevant rapidement, Tasker eut à peine le temps de voir Jensen fondre sur lui. Le lieutenant lui asséna un crochet du droit, alors qu'il lui donna un coup de poing dans le ventre. Les deux soldats se jetèrent dans une interminable mêlée. Les coups pleuvaient, et le sang commençait à sortir des visages des deux combattants.
Après quelques intenses minutes de pugilat, Tasker, la lèvre inférieure en sang, saisit Jensen par le col de son uniforme. Celui-ci fit de même, le sang coulant de son nez. Les deux soldats levèrent leur poing droit comme pour donner l'estocade.
- Tu te bats pas comme une fillette, Tasker ! conceda, essouflé, Jensen.
- T'es pas mal non plus, toi aussi ! répondit Tasker.
- Alors, affaire reglée ? demanda Tasker.
- Affaire reglée, acquiesça Jensen.
Les deux soldats se séparèrent, et s'assirent face-à-face. Les respirations étaient fortes et rapides.
- Qu'est-ce que tu faisais avec ton communicateur ? demanda Tasker.
- Si je te le dis, soit tu me tues, soit je te tue. C'est aussi simple que ça.
A peine avait-il dit cela, que les deux hommes dégainèrent leur pistolet, et le pointèrent l'un sur l'autre.
- Je te l'avais dit, Tasker. C'est toi ou moi.
- Bordel, Jensen, dans quel merdier tu t'es foutu ?
- C'est plutôt à toi de me le dire, rétorqua Jensen. Le Bureau du Prince se demande pour qui tu travailles, et quelle est ta mission ici.
- Joli réplique mon cher Madras. Je connais cette stratégie de déstabilisation. Je l'ai apprise il y a déjà bien longtemps. Tu devrais plutôt me dire pour qui TU travailles, TOI ! Normalement, ce n'est pas le travail d'un lieutenant des Commandos Atlas de communiquer avec je-ne-sais-qui. Alors, qu'est-ce que tu fais ici, et pour le compte de qui ?
- Le compte de qui ?
Jensen ricana.
- Toi d'abord ! continua de ricaner Jensen.
- Non ! Toi d'abord ! menaça Tasker avec son arme. C'est mon travail de me comporter comme cela, alors que rien n'explique ce que tu fais !
Jensen resta muet l'espace d'un instant le regard fixé sur Tasker.
- C'est le Prince Arion en personne qui m'a demandé de te surveiller. Il semble qu'une taupe est en train de faire des ravages dans vos services, et comme il n'y a pas plus loyal que les Commandos Atlas pour ce genre de mission, le Prince est venu vers moi.
- Conneries ! pesta Tasker. Je suis au service du Prince depuis plus longtemps que toi ! Va chier avec tes accusations de merde ! Tu veux voir mes communications avec Stynica ?
Jensen souffla.
- Rien de bien intéressant, de toute façon. T'as dû tout effacer, sûrement.
Soudain, une voix au loin appela les deux hommes.
Jensen et Tasker se regardèrent longuement.
- Il va falloir reprendre cette conversation plus tard, Tasker. Il y a des choses qui ne sont pas normales.
- Je prouverai que tu trafiques quelque chose de pas net, Jensen. Nous en reparlerons.
Les deux hommes rengainèrent leurs armes et se levèrent en direction de la colonne de blindés de la Fédération.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyMar 23 Mar - 2:00

Stenark pianotait frénétiquement sur le communicateur de Ruder Vailani. Les informations, et les nombreux messages, dont certains ne venaient pas de lui, le surprenaient d’une façon qui dépassait tout ce qu’il avait connu.
« Qu’est-ce que c’est que tout ce bordel ? » pensa-t-il inquiet.
Les informations défilaient sous ses yeux. L’inquiétude le gagnait. Quelqu’un avait pris contact avec Vailani, et s’était fait passer pour lui.
Il était évident que quelqu’un trahissait la Fédération, mais qui ? Et pour le compte de qui ?
Stenark continuait de farfouiller dans tous les dossiers, et sous-dossiers, répertoires, et autres du communicateur. Les documents étaient légion, mais un d’entre eux attira son attention. Un fichier vidéo enregistré le soir précédent.
Le dernier fichier créé par Ruder Vailani.
Appuyant sur une suite de boutons, et lançant une commande, la vidéo démarra.
La vidéo semblait avoir été tournée au milieu d’une forêt. L’objectif était centré sur ce qui paraissait être une piste de terre. Soudain, un aéronef, venu de nulle part, atterrit sur la piste. Le vaisseau était un modèle impérial de transport de personnel, une navette officielle, parfois utilisée par les officiers impériaux, d’autres fois par l’Inquisition. La porte arrière s’ouvre, une rampe se déploie et son extrémité se pose sur le sol. Deux soldats impériaux sortent par la porte arrière du vaisseau, suivis par un homme….
Stenark écarquilla les yeux.
- Non ! Pas lui ! laissa-t-il échapper.
Ce qui semblait être un homme en armure rouge sortit du vaisseau. Mais, ce n’était pas un homme. C’était un Eldar !
« Putain de merde ! » jura-t-il en son intérieur.
L’Eldar entra dans un tunnel, suivi des deux soldats impériaux. Le tunnel qu’il avait emprunté quelques heures auparavant.
Stenark entra dans une rage noire.
Il éteignit le communicateur, le glissa dans une de ses poches, et sortit du Q.G. mobile.

En descendant les trois marches, il vit arriver Tasker et Jensen, leurs visages marqués. Faisant un geste de la main, il les fit venir vers lui.
- C’est quoi ça ? demanda-t-il en montrant leurs contusions sur leurs visages.
- Ca quoi ? demanda Jensen feignant la surprise.
Stenark leva les sourcils, étonné, et se tourna vers Tasker en faisant un signe interrogatif de la tête.
- Je ne vois pas ce que vous voulez dire, capitaine, répondit Tasker.
Le capitaine porta ses mains sur ses hanches, et respira profondément.
- Foutez-moi le camp d’ici et rejoignez vos troupes ! lâcha-t-il, le ton grave.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyMar 23 Mar - 2:00

La colonne de blindés de Commandos était toujours stationnée dans les premières rues de la ville encerclée et en ruines de Pita. Le bruit incessant des combats s’était approché depuis maintenant deux heures. Les explosions faisaient trembler le sol.
Les derniers civils couraient vers le port, tenu encore par une poignée de soldats impériaux, et auquel quelques bateaux entaient encore amarrés.
Au milieu de la rue jonchée de gravats, de briques, et de corps sans vie, les soldats montaient la garde en surveillant les arrières du front. Les Tau’s avaient été désignés par le Commandement Interarmées pour tenir les premières lignes, et jusqu’à ce moment, ils s’étaient montrés à la hauteur de leur mission.
Un tau habillé de l’uniforme bleu gris des Commandos Atlas s’approcha du Capitaine Stenark. Son visage bleu ne trahissait aucune de ses émotions. Pourtant, il paraissait inquiet.
- Alors, Mac, quelles sont les nouvelles ?
- Capitaine, le Commandeur O’Kauyon’Shi m’a fait vous dire qu’il a les plus grandes difficultés à tenir la ligne de défense face au Chaos, et que l’évacuation doit terminer au plus vite.
- Nous avons bientôt terminé. Dites-leur qu’ils peuvent effectuer leurs mouvements de retraite.
Mc Savage retourna d’où il était arrivé.
Stenark quitta son poste près d’un des chars et s’engagea dans une avenue qui partait à angle droit à la droite de leur position. Là, plusieurs soldats s’affairaient sur de vieilles carcasses de chars ayant subi des avaries mécaniques.
- Colozzini ? appela Stenark.
Un des soldats sortit la tête d’un des chars.
- Oui, mon capitaine !
Il se raidit et salua militairement son supérieur.
- Est-ce que les chars sont opérationnels ?
- Tout à fait mon capitaine ! répondit le soldat fièrement.
- Vous avez fait du bon travail, reconnut l’officier fédéral.
Il jeta un regard sur les machines. De près, ces chars ne ressemblaient à rien, mais de loin, ils pouvaient bien ressembler à quelque chose, et pria pour que son plan fonctionne.
- Ok les gars, je vous laisse deux minutes pour terminer les derniers détails, et on y va.
Colozzini sortit du char et sauta derrière le capitaine.
- Mon capitaine, on devrait encore leur passer une deuxième couche de peinture, suggéra-t-il.
Stenark se retourna vers lui, et posa sa main sur son épaule.
- C’est, soit ça marche, soit ça ne marche pas. On n’a plus le temps d’attendre. C’est très bien comme ça, déjà.
Stenark retourna à son poste, alors que les soldats affairés sur les chars quittaient les lieux et retournaient à leurs escouades.

Arrivé à son Q.G. mobile, Stenark fit appeler Tasker et Jensen.
Les deux subordonnés ne tardèrent pas à arriver.
- Jensen, où en sont les préparatifs d’évacuation ? demanda d’entrée le capitaine.
Il parut pris par surprise, mais se ravisa aussitôt.
- L’évacuation a déjà commencé. Les chars lourds sont déjà en train d’être chargés sur les transports. Les chars légers sont en train de quitter leurs postes…
Une secousse interrompit sa phrase.
- … ainsi que le Quartier Général mobile, comme vous venez de le sentir maintenant.
Stenark reprima un léger sourire.
- J’ai ordonné à mes troupes de couvrir le retrait tant que nous n’aurons pas chargé tout le matériel lourd.
- Bien, lieutenant. Et vous Tasker ?
- J’ai détaché quelques soldats pour couvrir la colonne sur l’avenue. Ils seront dans les transports en cinq minutes dès que vous en donnerez l’ordre.
- Ce ne sera pas nécessaire, Tasker. Faites-les revenir.
Tasker parut surpris.
Stenark alluma la table stratégique au centre de la droite du Q.G.mobile. Un plan militaire de la ville de Pita et de ses environs apparut instantanément.
- Nous sommes ici, montra Stenark du doigt.
Une avenue descendait jusqu’au port en forme de demi arc de cercle. Elle terminait sur la grande place d’où les docks s’élançaient sur la mer.
- Les forces du Chaos sont là, selon les derniers rapports, continua le capitaine en montrant les premiers quartiers au sud et à l’est de la ville. Leurs troupes sont en train de procéder à un mouvement en tenaille.
- Mais, ils ne font rien sur le flanc ouest, remarqua Tasker.
- Parce que c’est une ruse de leur part, expliqua Stenark. Ce flanc est laissé sans surveillance -apparemment- mais ce n’est pas le cas. Ils n’attendent que ça, que nous tombions dans leur piège. Mais, nous n’allons pas passer par là. La zone alliée est trop loin, les routes sont en trop mauvais état, et il est hors de question de tenter une percée par là. Stratégiquement parlant, c’est la mort.
- Mais alors les chars que nous avons remis en marche… demanda Jensen.
- Ils vont nous servir de diversion.
Tasker et Jensen échangèrent un regard.
- Je vous ai dit il y a deux secondes que les forces du Chaos essaient de nous forcer à quitter la ville par l’ouest, car ils redoutent une bataille urbaine. A courte portée, leurs unités seraient à égalité avec celles des alliés, chose qu’ils ne souhaitent pas. Donc, leur but est de nous faire croire que la route de l’ouest est dégagée tout en postant de nombreuses unités de combat rapproché sur un front de plusieurs kilomètres entre Pita et la zone alliée.
- En jouant sur cette tactique, le Chaos espère nous coincer en terrain dégagé, réfléchit Tasker.
- Et c’est ce qu’on va faire ! lança, enthousiaste, Stenark. Les chars que nous avons réparés, vont donc nous servir de diversion. Nous avons installé sur chacun d’entre un système de guidage automatique. Une carte de la région a été implanté dans leur mémoire centrale, et un parcours défini, celui dont nous venons de parler, a été programmé. Ces chars vides vont foncer vers l’ouest, et nous permettre de quitter le port sans souffrir le moindre dégât.
- Génial ! salua Jensen.
- Je ne dirai pas mieux, reconnut Tasker.
Une secousse ébranla le Quartier Général mobile.
- Ah, nous devons être arrivés à la zone d’embarquement, remarqua Jensen. Nous devons quitter ce véhicule et rejoindre nos transports.
Les trois soldats sortirent de la roulotte.
Le vent s’était levé, et avec lui des odeurs nauséabondes arrivaient en même temps que les premiers tau’s.
Stenark aperçut Colozzini et les quelques soldats avec qui le jeune soldat avait transformé les chars. Il s’approcha de celui-ci.
- Colozzini, cria Stenark. Vous pouvez démarrer les véhicules.
Le soldat à la peau noire sortit un petit boîtier avec un unique bouton dessus.
- Un seul bouton ? remarqua avec étonnement Stenark.
- Pas de désamorçage, fit avec ironie Colozzini.

Quelque part dans la ville, une colonne de chars vides, aux couleurs des Commandos Atlas, descendit une avenue. Après quelques minutes de route, et après avoir dépassé les derniers bâtiments de la ville, la colonne continua son trajet funèbre dans la campagne trixienne.
Soudain, une rafale de tirs arrosa les flancs des chars. Puis, une deuxième rafale. Suivie d’un obus. Puis, deux.
Puis, ce fut le Chaos.
Pendant ce temps, le dernier Tau embarqua sur son transport, le dernier bateau impérial quitta le port, et les Commandos Atlas disparurent à nouveau.
Les pertes civiles et alliées avaient été importantes, mais l’essentiel de leur force était encore intact. Désormais, l’alliance n’avait plus le droit à l’erreur.

Dans son transport, Stenark revoyait les images du fichier vidéo qu’il avait trouvé sur le communicateur de Vailani. Dès cet instant, il n’avait plus qu’une idée en tête : débusquer cet Eldar.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyLun 5 Avr - 19:50

Stenark tenait dans sa main le communicateur de son agent infiltré Vailani, le regard perdu au loin sur le sol rocailleux du désert de Cayo.
Les Commandos Atlas étaient revenus là où ils avaient laissé leur matériel lourd auparavant, aux abords de la petite ville de Cayo.
La poussière était soulevée par le vent chaud qui descendait de la région montagneuse, elle-même balayée par les vents froids du nord qui se réchauffaient rapidement en arrivant sur l’île. Des papiers volaient dans les petits tourbillons, quelques oiseaux cherchaient leur nourriture du jour, et pas un bruit ne brisait l’harmonie ambiante.
La ville était déserte.
Les premiers convois humanitaires avaient déplacé les habitants du sud de Sahrani, ainsi que les quelques rescapés venant de l’est, et les avaient évacué vers le plus proche continent au sud.
Stenark était assis sur une carcasse de voiture, dévorée par la rouille, juste à la sortie nord-est de la ville. Il scrutait un avenir aussi sombre qu’incertain. Qui allait venir ? Il manquait d’informations. La quatrième flotte n’avait plus donné de signe de vie depuis quelques jours, et il était hors de question de les obliger à révéler leur position en envoyant un message de détresse.
L’espace d’un instant, il ferma ses yeux, et revit cet Eldar à l’armure rouge, descendre du véhicule impérial. Ses pas, ses mouvements se répétaient à l’infini.
« Est-ce bien lui ? »
- Capitaine, nous vous cherchions partout ! s’exclama Jensen. Ses émotions semblaient varier entre l’agacement et le soulagement.
Stenark sursauta. Il ne l’avait pas entendu arriver.
- Putain ! Jensen ! hurla à bout de souffle Stenark. Vous êtes vraiment obligé de faire chier tout le monde ?
- Non mon capitaine, répondit il. Seulement, l’ennemi, sauf votre respect, continua-t-il avec une pointe d’ironie.
- Non, qu’il a dit… marmonna-t-il. J’arrive.
Stenark se leva, et suivit Jensen à l’intérieur de la ville.

La ville était morte. Les vitres étaient devenues opaques à cause de la poussière. Celui-ci commençait à investir la ville à mesure que le temps passait.
Les seuls signes de vie étaient ceux des Commandos. Et encore, ils étaient limités au strict minimum. Personne n’avait aucune idée de la position ennemie, et de leur capacité de renseignement. Il était donc primordial de se rendre invisible.
Les deux officiers longeaient l’artère principale de la petite ville, en slalomant les divers déchets qui jonchaient le trottoir. Une odeur de mort commençait à se lever des diverses maisons et habitations à côté desquelles ils marchaient.
« Le Chaos doit être en train de s’approcher. »
Ils finirent par atteindre un bâtiment dont l’entrée s’avançait sur le trottoir, comme une sorte de sas, mais sans être préssurisé.
Le canon d’un fusil sortit par une fenêtre dont les volets étaient presque fermés.
- Donnez-moi le mot de passe !
- « Général Sténica ! » répondit Jensen.
La porte s’ouvrit, et les deux hommes s’engouffrèrent dans l’obscurité du bâtiment. Après quelques secondes, et avoir descendu un escalier, ils arrivèrent dans leur Quartier Général.
La cave du bâtiment investi avait été transformée en Quartier Général fixe, et cela dans le plus grand secret. L’utilité du Q.G. mobile aurait dès lors pu sembler inexistante pour certains commandants, mais Stenark ne le voyait pas comme ça. Il aimait disposer des informations sur le champ de bataille, et bénéficier sur ses arrières d’un diagnostique réfléchi, sans être soumis au stress causé par la bataille.
Au milieu de la pièce, une table tactique était installée. Cette table était équipée d’un projecteur holographique en trois dimensions, le minimum du standard. Des ordinateurs tapissaient les murs de la pièce, celle-ci divisée en plusieurs sections par des tableaux électroniques donnant des informations stratégiques en temps réel.
- Capitaine, voici la carte stratégique de toute la zone, depuis Corazol jusqu’à San Peregrino, et même l’astroport de Paraiso.
- Merci soldat, fit Stenark.
- J’ai reçu des informations provenant des impériaux nous indiquant que des troupes ennemies traverseraient en ce moment Corazol, et quelles viendraient dans notre direction, indiqua Jensen.
- Je savais que ça sentait la mort, marmonna le capitaine.
Jensen et les autres soldats regardèrent Stenark avec inquiétude.
- Qu’allons-nous faire, capitaine ? demande Jensen.
- Il est clair que le Chaos cherche à tout détruire, et ils ne font aucune distinction entre nous et leurs autres cibles sur Sahrani. Maintenant, nous avons un atout décisif.
Il pointa un point sur la carte juste à côté de l’endroit ou se trouvait Cayo.
- Le champ de pétrole du Plato de Cayo !
- Du pétrole ? Jensen n’en croyait pas ses oreilles. Que voulez qu’on en ait à faire du pétrole. Tous nos véhicules fonctionnent aux piles nucléaires. Il n’y a que les lance-flammes qui pompent un peu de pétrole, et encore… le prométhéum fait plus de ravages !
- Oui je sais ! coupa agacé Stenark. Mais le Chaos n’est pas structuré comme nous. Lors de notre premier affrontement, ils sont venus sur nous et sont repartis tout aussi vite. Depuis, cela fait trois mois et demi que le Chaos traverse cette île en long et en large. Je suis convaincu qu’ils n’ont plus de carburant, et qu’ils jouent contre la montre.
- Ou alors, ils n’en ont rien à cirer, et ils veulent couper l’approvisionnement des troupes locales de l’Imperium, continua Tasker.
Stenark acquiesça d’un mouvement de la tête.
- Alors, quels sont vos ordres, capitaine ? insista Jensen.
- Il nous faut attirer le Chaos vers le champ de pétrole, afin d’éviter de les voir arriver ici, et dès qu’ils seront à une certaine distance, il nous faudra faire sauter les puits de pétrole, en espérant que nous détruirons quelques ennemis en même temps.
- C’est un excellent plan, remarqua Tasker. Mais comment les attirer sans souffrir de pertes ?
- Nous placerons nos unités au milieu du champ. Ils n’oseront pas nous tirer dessus. Un obus, une balle de bolter pourrait tout faire exploser, et ils se retrouveraient à sec !
- C’est risqué ! pouffa Jensen.
- Je sais que c’est risqué ! s’impatienta Stenark. C’est pour cela que je ne placerai que quelques unités sur place. Les autres couvriront les flancs, voire les arrières, et pourront être déployées rapidement si besoin est. De plus, je vais ordonner de déployer des leurres. Dans un des containers que nous avons laissés en ville, nous avons des chars gonflables, et des armes lourdes.
- Des chars gonflables ? sourit Jensen.
- Un avis à partager, Lieutenant ? demanda Stenark non sans sous-entendre une certaine mise en garde.
- Non mon Capitaine.
- Bien ! Alors, exécution !
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyMar 6 Avr - 21:07

L’horizon dansait au loin au gré de la, laissant miroiter les mouvements de l’air entre le sol et les premiers nuages. La chaleur augmentait la sensation de lourdeur déjà présente dans l’ambiance de cette fin d’après-midi sur le désert de Cayo.
Seuls les derricks se dressaient inexorablement au-dessus du sol rocailleux. Les rares signes de végétation avaient disparu depuis des décennies, laissant le Plato de Cayo vierge de toute flore et de toute faune.
Au milieu de ces totems voués au dieu pétrole, les Commandos Atlas finissaient de creuser les quelques tranchées nécessaires au bon déroulement du plan du Capitaine. Leur nombre était limité. Le but était secondaire, mais néanmoins urgent pour la suite des opérations.
Alors que les derniers rayons du soleil trixien disparaissaient derrière les lointaines collines de l’est, Tasker profita d’un moment de répit pour jeter un coup d’œil sur une casemate qui se trouvait à l’ouest du champ de pétrole.
Laissant son véhicule derrière lui, il ouvrit lentement la porte blindée du bunker. Une odeur de renfermé s’échappa immédiatement du petit bâtiment alors qu’une vague d’air chaud envahit le petit espace aux épais murs. La pièce était plongée dans l’obscurité, et le crépuscule qui descendait sur Sahrani rendait l’ombre encore plus opaque.
- Tiens ! Ce cher Anders est venu pour jouer le deuxième acte ! fit une voix venue du fond des ténèbres.
Tasker sursauta, portant sa main droite sur la crosse de son pistolet. Puis, instantanément, il reconnut la voix.
Jensen.
- T’es vraiment un chieur, Jensen ! lui lança en retour, Tasker. Sort de ta cachette, poule mouillée !
Un bruit ressemblant au clic d’un bouton sonna légèrement, et la lumière fit apparaître le Lieutenant ainsi que le mobilier du bunker. A la lumière de la lampe, le blockhaus parut soudain plus exigu que Tasker ne put l’imaginer auparavant.
Jensen était à moitié assis sur un bureau, alors que l’Agent du Bureau se trouvait au milieu de la pièce.
- Alors, tu me cherches, Jensen ? Ca ne t’a pas suffi la dérouillée que je t’ai mis l’autre jour ? fanfarrona Tasker.
Jensen déboutonna la lanière de sécurité du holster où était inséré son pistoplasma, et porta sa main sur sa cuisse.
« Tu vois ? Je suis prêt à toute éventualité ! » faisait-il comprendre à Tasker en se tenant ainsi.
- Il est indéniable qu’il y a un traître parmi nous, Jensen.
- Je ne te le fais pas dire, cher sbire du Prince… mais qui ?
Jensen laissait sa main parcourir le bureau aléatoirement, et finit par prendre une pièce de monnaie. L’ancienne monnaie de Trixis, à l’éffigie du Roi, pourtant disparu depuis au moins une centaine d’années. Le lieutenant ne regarda pas les détails du petit disque métallique, et se mit à le passer entre ses doigts sans y prêter attention.
Tasker resta figé, regardant le Lieutenant, assis de façon désinvolte sur le vieux meuble. La scène à laquelle il assistait lui sembla surréaliste l’espace d’un instant.
- Je ne suis pas un traître ! protesta Tasker.
- Je le sais, répondit calmement Jensen.
Tasker fut surpris.
- Moi non plus d’ailleurs, continua Jensen sur le même ton. Je fais partie des Commandos depuis plusieurs années, et rien ne me rend plus fier que de servir la Fédération.
- Alors qui, Jensen ? Qui nous plante un couteau dans le dos depuis le moment où nous sommes arrivés sur cette planète ?
Jensen mit la pièce dans sa poche, et lança un regard empreint de gravité à Tasker.
- Je n’en sais rien, mais quelque chose m’a troublé hier quand j’ai dit au Capitaine que le Chaos était en train de venir dans notre direction. J’ai trouvé bizarre qu’il ne soit pas surpris…
- Le Capitaine Stenark ? fit incrédule Tasker. Vous n’y pensez pas ?
- Les plus grandes tromperies sont celles qui sont les plus difficiles à croire.
« Jensen est trop con. » Tasker ne croyait pas un mot de ce qui se disait.
Pourtant, une étrange sensation s’empara de lui. Est-ce que cet abruti de Jensen pouvait avoir raison au sujet du capitaine ?
Le Chaos s’immisçait insidieusement, lentement, dans le cœur des soldats, Tasker le sentait, et soudain il sentit une légère panique l’envahir.
Revenir en haut Aller en bas
Comm_Atlas
Commandant en chef d'armée
Commandant en chef d'armée
Comm_Atlas


Nombre de messages : 2996
Age : 49
J'habite à: : Romont
Je joue à: : Infinity
Mes armées sont: : PanOcéanie

Date d'inscription : 15/08/2007

Profil du joueur
Lieu: chez les dzozets
Jeux actifs: Couture, macramé, poterie
Fréquence de jeu: Moins de 1x par mois

Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas EmptyLun 26 Avr - 13:02

- Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Anders Tasker scrutait l'horizon avec ses jumelles, alors que le crépuscule tombait sur le désert rocailleux de Cayo.
Le vent balayait l'odeur de cendre qui entourait encore le champ pétrolifère. Trois colonnes de fumée s'élevaient dans le ciel orangé que quelques nuages traversaient.
Au fond du double tube, et au milieu de la pénombre, une silhouette massive, imposante, faisait face à l'ouest, assombrie par la lumière venant derrière elle, le coucher de soleil se transformant en nuit étoilée.
Face à elle, une autre silhouette, plus petite plus frêle.
Plus humaine.
Tasker observait attentivement la scène tout en comptant le nombre des victimes de la bataille qui venait de se terminer. Soixante-sept. Tous irrécupérables. Pas de RN aujourd'hui. Et tous les véhicules étaient hors service. Tous sauf une sentinelle. Mais le pilote avait été tué, comme attiré hors de sa machine.
Tout ceci était bien étrange.
Le vent tiède caressait son visage. Il observait toujours.
"Si c'est toi, mon gars, tu vas déguster" pensa Tasker.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Chroniques des Commandos Atlas Empty
MessageSujet: Re: Chroniques des Commandos Atlas   Chroniques des Commandos Atlas Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Chroniques des Commandos Atlas
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Commandos Atlas
» Commandos Atlas - Lexique
» [750 pts] Patrouille Commandos Atlas
» Chroniques du 2e FDP

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Aronis :: Les jeux :: Le jeu de figurine :: Organisation des rencontres :: Campagnes :: Campagne 2009-2010 :: Le Grand Livre des Chroniques-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser