[Tertius Veridian] Epilogue à la campagne

Voila, voila, l'Apocalypse c'est terminée sur une victoire Tyranide, après 8h de combats intenses.

Alors petit résumé des Objectifs (histoire de mieux comprendre le texte de fin que je posterai juste après)

Tyranide:

Tirésias: abattre 150 GI --> Non atteint (79)
Thorgul: Detruire et envahire la place forte --> Non atteint (bunker toujours debout)
Klug: Ramener un specimen de labo dans un puit d'incubation --> Non atteint
Hae: Tuer 2 officiers de la garde, 1 personnage BA, et un superlourd --> CHECK!

Impériaux

Sword: Ramener un échantillon tyranide vers l'astroport --> CHECK
Ortica: Défendre la place forte --> Non atteint
Comm_Atlas: Abattre 1 hiréodule, 1 prince, et 2 créatures monstrueuses --> Non atteint (Reste le Hiérodule)
Spartan: garder en vie l'Inquisiteur pour le mettre aux arrêts --> CHECK

Objectifs standard

Tyranides 3-0 Impériaux

Donc 2 objectifs d'avances pour les tyty: Se qui amène sur le tableau de victoire de la campagne à une VICTOIRE TOTALE Tyranide

"Une nouvelle défaite pour l’Impérium, seule le Haut-commandement et quelques contingents de l’arrière garde ne purent s’échapper des griffes de la grande dévoreuse. Le secteur, lui, sombrera dans une guerre millénaire."

Epilogue de la campagne Tertius Veridian

Lors de la retraite des forces impériales d’Ellis Majoris, l’Inquisiteur Hornstein et son équipe rapprochée furent mis à l’arrêt par le 17ème Catachan suite aux preuves accumulées contre eux. Ils ne purent cependant pas arrêter les Astartes de la Deathwatch survivants qui se téléportèrent à la fin des combats.

Après que les survivants de la Flotte Impériale se soient rapatriés sur le monde-capitale du Secteur, un détachement blindé escorta l’Inquisiteur Hornstein à la Forteresse de l’Inquisition, siège de cette Sainte institution dans le secteur. Une délégation du Haut Commandement de l’Adeptus Munitorum, responsable des opérations sur Tertius Veridian, présenta alors le prisonnier devant le Maître de l’Ordo Xenos sectoriel et lui fit un exposé des faits soutenus par les différentes preuves ainsi que les témoignages accumulés.

Le Seigneur Inquisiteur Gladius écouta attentivement les officiers et prit note des points les plus importants. Il annonça alors que tout Inquisiteur doit être jugé par ses pairs et promit un procès à la hauteur des attentes du Haut Commandement, qu’il félicita de son travail remarquable. L’Inquisiteur Hornstein et son équipe furent donc faits prisonniers dans la Forteresse et des serviteurs vinrent récupérer les preuves pour le procès. Dans un souci de transparence, Sire Gladius accepta qu’un officier de liaison puisse assister à l’ensemble du procès de l’Inquisiteur déchu.

Deux semaines plus tard, l’ensemble des forces Impériales survivantes reçurent leur nouvelle mission : se lancer dans une série de contre-attaques avancées afin de tenter de soutenir les défenseurs acculés et –si l’Empereur le veut- de purger ces mondes de l’engeance xéno. Cette campagne permit à deux mondes de tenir face aux tyranides trois et six mois de plus mais furent perdus et, après dix mois d’engagement sans le moindre renfort, la force Impériale, considérablement réduite, fut anéantie à la suite du désastre de Byblos V, où l’ensemble des défenseurs de la capitale furent exterminés par les tyranides lorsque les défenses laser de la cité-ruche –mystérieusement sabotés, l’Empereur seul sait comment- n’empêchèrent plus aux xénos de pénétrer dans la ville et d’exterminer toute forme de vie, du Sous-Monde à la Spire.

Parallèlement à cette malheureuse tragédie, L’agent de liaison, resté sur le monde-capitale, mourut d’un anévrisme cérébral fulgurant (selon les légistes). Et cela juste avant que le procès de l’Inquisiteur Hornstein ne débuta. Quand aux preuves, elles disparurent dans l’incendie accidentel des archives du tribunal. Hornstein fut donc relaxé.
L’Ordo Xeno le décora pour tout son travail accomplit sur TertiusVeridian, avant de lui confier une nouvelle mission.

Peu après ces événements, le Seigneur Inquisiteur Gladius a présenté une nouvelle Banque de données très complète répertoriant différents xénotypes tyranides.

L’existence du T-Tyrant ne fut quand à elle jamais officialisée, mais sur des mondes impériaux reculés, dans le Sous-Monde de cités-ruches et dans les égouts infestés de certaines villes, de nombreux genestalers, des lictors ou toute autres engeances xénos ont pu observer (avant de mourir) la silhouette d’un homme puissant, camouflant son armure énergétique sous un long manteau de cuir accompagné d’hommes de mains et d’une créature biomécanique hideuse.

Je vous mets si dessous une petite compilation de l'Intrigue de Tertius Veridian, que vous avez déjà pu lire tout au long de la campagne.

Introduction « Un space Hulk en orbite ? »

Le petit groupe de Catachan pénétra prudemment dans les sombres couloirs de la station. Une station étrangement abandonnée…

-« …Des signes de combats mais aucun cadavre… Ca, c’est pas les Orks, Colonel … »

-« Restez sur vos gardes ! Lieutenant…prenez vos hommes et partez à droite »

Les deux unités s’enfoncèrent lentement dans les profondeurs de la base…inspectant chaque salle, chaque couloir, seul le bruit de leur pas venait briser le silence de la structure métalique.

-« …Colonel ! Vous me recevez ? » Demanda le lieutenant via ça radio « Vous devriez venir jetez un cout d’œil dans la salle ouest. Y a un truc bizarre, une espèce de fosse toute gluante, remplie d’acide puant »

-« Reçu » répondit le Colonel « je passerais dans 5 minutes, on vient de trouver la salle de commandement, on finit la mission et après on s’intéressera à votre trou Lieutenant.»

En pénétrant dans la salle centrale de la station Echo, le Colonel se trouva face à l’écran Radar…Sa première réaction fut de demander à Big Head de réparer cette putain de machine. Mais lorsque la tête d’ampoule lui fit remarquer que le radar fonctionnait à 100%, il resta figé l’espace d’un instant….avant de lâcher un autre putain !

L’écran rond affichait des dizaines de milliers de points rouges clignotants à chaque passage de l’onde radar, et s’avançant lentement mais inexorablement vers son centre….vers Veridian. Les tailles des échos radars variaient du simple au centuple…l’un de ces échos était tellement gigantesque que seul la présence d’un énorme Space Hulk pouvait expliquer une telle grandeur.

-« C’est pas banal » lança le colonel « Big Head ! Envoi sans plus attendre un message d’alerte au Haut Commandement, il faut absolument avertir la Flotte avant qu’il ne soit trop tard ! »

-« Bien mon Colonel, il faudra attendre quelques minutes le temps que le système redémarre »

Le profond silence qui régnait fut soudain brisé par un cri si aigu qui pénétra le cœur du moindre soldat qui ne put s’empêcher de frissonner. Les murs raisonnèrent de pas en mouvement frappant les grilles métalliques qui tapissaient le sol de la base. Des bruits de pas sur le métal raisonnèrent partout autour des Diables de Catachans, comme si ces bruits étaient transportés par les conduits d’aérations.

Une quinzaine d’organisme Alien se jeta sur un groupe de soldat, pendant que d’autres, ressemblant à des mantes fantômes de Catachan, sortirent des canalisations pour attaquer les humains dans leur dos !

Le Colonel ordonna à toutes ces troupes de défendre coûte que coûte la salle de commandement le temps que le message soit envoyé.

*………

-Tenez-bon gaillards!!!

…………

-Ils sont partout colonel !!

-Le message est bientôt envoyé, encore quelques secondes…..Ca y’est, c’est env….

Dernière paroles du Colonel Yorn, avant réception du message d’alerte.*

« Avons-nous une idée du type d’organisme Alien ? »

« Des Tyranides, Général »

« Hum…….Avertissez la Flotte, qu’elle se prépare à les recevoir »

Fin tour 2 « Des Témoignages étranges »

Archives retrouvés dans les sous sols du Centre de donnée de l’Adeptus Administratum

« Mais je l’ai vu ! Sur la… Non ! Qu’il s’éloigne de moi. Sergent ! Aidez-moi, je. Noooon [hurlements de douleur/5s.] Mais bordel. J’ai vu un Space Hulk dans le champ d’astéroïdes, et alors ? Pourquoi me… ? Non. Pas encore. [hurlements de douleur/17s.] [le sujet tombe dans les pommes] Selon le décret sacré du Très Saint Ordre de l’Inquisition, tout égaré sera exécuté pour le bien de l’Humanité, selon Sa volonté. [détonation de bolt] »

Fin de l’enregistrement vox du FDP Müller ; base Echo, 3 semaines avant premier contact

«Je vous assure, l’écran radar était formel, il s’agissait bien d’un Space Hulk. Un gros truc comme ça en orbite de Veridian…ça ne peut être qu’un Space Hulk. Il était la haut depuis déjà un bout de temps, et personne ne faisait rien… ne disait rien, par ordre de l’Inquisiteur, qu’ils disaient ! Sauf Müller…C’est pour cela que je suis là… Pour dévoiler la vérité… »

Dernière parole du FDP Egger ; base Echo, avant qu’il ne soit condamné à mort par l’Inquisition pour Hérésie, Diffamation contre l’Empereur, et tentative de Rébellion. 2 semaines avant premier contact.

Début Tour 3 « Un Bunker Inquisitorial bien mystérieux »

13^ème régiment ; compagnie Alpha

Document interne

A : Capitaine Veir, commandant de compagnie

De : Lieutenant Kermal, chef du deuxième peloton

Pensée du jour : Nous forgerons dans la fournaise des batailles la volonté de fer d’une race nouvelle.

Mon capitaine,

Il me paraît nécessaire de vous faire parvenir le procès-verbal que le sergent Reuss a rempli après sa mission de patrouille sur le champ de bataille de hier. Ses découvertes doivent je pense remonter jusqu’au commandant de régiment.

« Patrouille E2145, retour à 2224. Plus aucune présence xéno dans le secteur est. Mais le soldat Rackham a vu quelque chose d’étrange. On a trouvé l’entrée ouverte d’un bunker camouflé dont l’intérieur était plein de cogitateurs, d’appareils de vision thermique et nocturnes, d’installations pix et vox semblant appartenir à l’inquisition. On a trouvé aux abords du complexe un xénotype genestealer mort et des taches de sang, probablement humain.»

Je n’ai jamais entendu parler de telles installations, mais ces observations confirment celles du pilote de la Walkyrie lors de l’engagement désastreux d’hier. Peut-être que le régiment a plus d’informations de la par du Haut Commandement ? De mon côté j’ai envoyé une nouvelle patrouille chargé d’explorer ce bunker. Nous attendons son retour pour vous transmettre plus d’informations, terminé.

FIN du Tour 3 « Projet T-Tyran opérationnel »

Citation:

Rapport de reconnaissance numéro 512
Objectif : Bunker non répertorié, secteur sud de Valavan
Particularité : Présence établie des saintes forces inquisitoriales
Effectif du détachement : 55 soldats des FDP du 2e régiment de Véridian
Ordre de mission : Recherche et récupération de renseignement
Bilan de mission : En attente, un survivant, pronostique vital critique

L’infirmerie du poste de commandement des FDP était en effervescence, les derniers combats contre les envahisseurs xénos produisaient un flux ininterrompu de blessé. Les médecins allaient et venaient les mains pleines de sang et l’air dépités. Le quart des hommes que l’on amenait ici ne passaient même pas sur le billard, les trois quart des chanceux qu’on opérait ne survivaient pas.
Les blessures affligées par ces créatures semblaient ne pas pouvoir guérir, la gangrène menaçait toute entaille ou écorchure… Sans parler des simples mutilations telles que bras en moins, trou de griffe dans l’abdomen… Rien qu’un médecin, même militaire ne pourrait être prêt à gérer.

Au fond d’un couloir de plastacier, une porte close, gardée par deux soldats lourdement armés renfermait pour tant un homme qui pourrait être sauvé. Mais plutôt dans la matinée, une femme, habillée de noire et escortée de ces soldats sans expression derrière leur lourde visière avait verrouillé l’endroit. L’homme, un sergent récupéré la veille par une patrouille, était dans un coma profond. Des brûlures et des hématomes indiquaient surement qu’il avait perdu connaissance suite à une forte explosion, mais très vite plus aucun contact ne fut autorisé. Seul information, la plaque d’identification avait été récupérée, elle indiquait qu’il s’agissait du sergent Ranek du 2e régiment des FDP.

Dans la salle isolée, le corps inerte mais toujours vivant du sergent gisait sur une table d’autopsie. Autour de lui se trouvaient trois soldats des troupes de choc de l’inquisition et une femme en tenue noire. Cette dernière se tenait à la tête de la table, les mains posée sur les tempes du soldat comateux. Elle était une psyker de l’inquisition, elle avait été envoyée pour sonder l’esprit du soldat pour en retirer tous les souvenirs de la mission de reconnaissance 512.

Soudain elle bascula sa tête en arrière, les yeux retournés dans leurs orbites, bouche ouverte. Elle avait établi le lien avec l’hôte, plus qu’à retirer les informations.

Puis elle commença à bredouiller quelques mots… Bunker… Inquisition… Combats… Tyranides… Humains… Puis elle se calma et sembla reprendre difficilement ses esprits. Elle s’écarta du blessé et entrepris la rédaction d’un rapport. Derrière elle, un des soldats s’empara d’une seringue de morphine et la planta dans le sac de solution saline reliée par intraveineuse à Ranek. Peu après, le moniteur cardiaque fit quelque à-coup puis s’éteignit, laissant un long et monotone « bip » raisonner dans la pièce.

Sur un data pad, la psyker commençait à retranscrire ce qu’elle avait pu capter lors du lien mental et ceci telle que le sergent aurait pu le raconter.

Le bunker inconnu était étrangement bien camouflé, les occupants s’étaient donné bien du mal à dissimuler cet endroit et ce qu’il pouvait contenir. Après avoir établi un périmètre de sécurité autour de l’entrée nous sommes entrés en formation serrée. Nous avions tous amené un lance-flammes et chaque escouade de commandement avait des armes spéciale. Fuseur, plasma et lance-flammes lourd étaient de la partie. Je dois dire que j’étais rassuré de savoir que nous avions cet arsenal avec nous. En fin de colonne, une escouade d’appuis feu, armée de lance-missiles, nous suivait sans trop savoir ce qu’elle faisait là. Les couloirs étaient bien trop étroits et sinueux pour utiliser à bon escient leurs armes…
[15 minutes de déplacement, retranscription non relevante, suite de blague, calambours et insultes entre soldats]
Nous sommes alors arrivés au deuxième niveau, les auspex indiquaient cinquante mètre sous la terre. Les lieux étaient déserts, une sale odeur se faisait sentir, mais rien de semblait en être la source. Une suite de salle de repos, salle d’entraînement et de réfectoires se succédaient. Une porte blindée donnait sur un niveau inférieur.
[5 minutes inutiles au présent rapport]
Nous arrivâmes alors dans une sorte de dépôt. Une vaste salle assez grande pour y loger trois baneblade et tout autant en hauteur! Le premier être vivant fut aperçu dans ce hangar, un mouvement quasi imperceptible dans la pénombre. Les gars étaient à cran et très vite les premiers tirs furent partis. L’inspection des lieux nous appris qu’en fait nous avions exterminé une nuée de rats qui se délectaient d’un cadavre humain. L’homme n’était plus du tout reconnaissable, mais il semblait à tout prix vouloir actionner un levier de commande, un inscription indiquait « ouverture sas ». Le chef de patrouille ordonna d’ouvrir le sas en question, tout en nous préparant à trouver quelque chose d’horrible de l’autre côté. Il n’en fut rien…

La lourde porte blindée s’ouvrit en nous laissant découvrir une cascade d’eau, ouvrant le bunker sur un étroit mais profond canyon. Nous comprîmes alors que nous nous trouvions sur une plateforme d’atterrissage pour véhicule antigrave. Voilà comment les opérations pouvaient être menées dans ce bunker sans éveiller de soupçons, les radars ne pouvaient pas observer l’intérieur du canyon.

Le lieutenant nous rappela vite à l’ordre et nous fit reprendre la progression. La section suivante du bunker se séparait en deux, d’un côté vers le poste de commandement et de l’autre vers les générateurs. Le groupe de reconnaissance se divisa en deux. Le lieutenant pris une section et les lance missile et partis sur les générateurs. Le sergent Kathan dirigea l’autre groupe vers le poste de commandement avec mon escouade et les deux autres restantes.

Nous progressâmes assez rapidement dans un long couloir droit, lorsque nous entendîmes des coup de laser sur notre droite. Le groupe du lieutenant avait ouvert le feu.

En ouvrant la porte de la première salle des générateurs, les hommes tombèrent sur une nuée de vorace xeno. Les hommes avaient vite réagi et ouvert le feu, éliminant un bon tiers des bestioles lors de la première salve. Toutes fois cela ne sembla pas ralentir le moins du monde le reste des xenos.
Pris de panique, les lance-missile firent feu à la sous munition, mais leurs missiles touchèrent les murs déversant un déluge de shrapnel sur leurs propres hommes. Puis les voraces lancèrent l’assaut… Mais le lieutenant repris le contrôle de ses homme et ordonna de tenir la ligne, un déluge de tir précis finit l’assaut aussi vite qu’il avait commencé.

Le lieutenant pris contact avec nous et nous expliqua le type d’ennemi que nous allions rencontrer. Malheureusement, les voraces n’étaient pas détectables par les auspex. Seul cinq signaux lointains étaient mesurables sans aucune indentification possible.

La reconnaissance continua, nous arrivâmes devant la porte du PC lorsque l’auspex se mit à siffler. Nous avions atteint la distance d’identification et deux problèmes arrivaient… Deux escouades de 10 stealers fonçaient sur nous en tenaille. Nous nous sommes alors mis en position pour les accueillir. La première escouade se lança sur les stealer en leur infligeant relativement peu de dégâts, et très vite celle-ci se fit anéantir. Avec mon escouade, nous fonçâmes sur l’ennemi, couvrant notre avancée par un déluge de tirs. Deux ou trois créatures tombèrent sous les tirs mais très vite nous fîmes au corps-à-corps. Sans même comprendre ce qui nous était arrivé, nous avions gagné le combat. L’ennemi faisait volte-face et fuyait dans les couloirs. Je me souviens relever le soldat Oper qui était grièvement blessé et lui dire que nous avions mis en déroute une escouade de stealer. Voilà qui allait faire de lui un héros à notre retour au camp… Mais deux minutes plus tard, il s’effondra pour ne jamais se réveiller.
Puis l’auspex sembla se dérégler, un brouillage rapide noirci l’image puis elle revint, mais deux nouveaux signaux étaient apparus. Des Lictors nous avaient allégrement laissé passer pour nous surprendre à revers. Deux de ces créatures quasi invisibles se trouvaient maintenant dans nos rangs.
Le lieutenant annonça que le Lictor apparut derrière lui était en joue et que son heure était venue. Mais de notre côté, le monstre avait déjà tiré ses dars empoisonnés avant que nous ne réagissions. Nous perdîmes trois hommes dans la pleine confusion, mais nous avions maintenant l’initiative. Oui, il avait réussi à nous surprendre, mais la fuite de ses semblable nous laissa toute oisiveté a l’aligne avec toutes nos armes. Si bien qu’il se retrouva sous un déluge de feu. Une quinzaine de fusils laser tirèrent à pleine cadence, ne laissant qu’un amas de chaire noircie là où se trouvait le Lictor.
Puis nous entendîmes le bruit reconnaissable parmi tant de lance-plasma ionisant l’atmosphère environnante. L’escouade du lieutenant avait fait feu. Toutes fois seules quelques blessures furent faites et le lictor se rua sur l’escouade de commandement, mais la configuration des couloirs lui était défavorable. Les cinq homme le mirent en joue et l’envoyèrent ad patres avant même le premier coup de griffe. Ainsi nous nous retrouvâmes à 25 hommes contre le dernier groupe de stealer. Mais alors que nous allions progresser sur eux, la porte de l’armurerie fut ouverte et une nouvelle vague de voraces nous tomba dessus. L’escouade du sergent Kathan était en première ligne et ne put rien faire. Vite débordés ils succombèrent… Mais comme nous l’avait enseigné le code militaire, nous avions déjà préparé la salve de contre charge. Oui nous perdîmes cinq valeureux hommes cette fois-ci, mais ils nous avaient permis d’aligner et d’exterminer leur assaillant tel le tir au pigeon du stand de tir. Ce fut le tour des stealers restants, malgré un apprentissage rigoureux de nos tactique et une parfaite formation permettant d’éviter nos lance-flammes, ils périrent non sans emmener avec eux certains des nôtres…

Le lieutenant nous demanda alors de se regrouper. L’effectif du groupe de reco n’était plus que d’une vingtaine d’hommes. Progressant par couvert mutuels, nous arrivâmes à une salle d’où émanait un fort signal énergétique, quelle ne fut pas notre surprise en y entrant et en découvrant deux peaux-verte enfermés dans des cages énergétique. Après s’être concerté, nous décidâmes de mettre fin à l’hérésie que représentaient leur présence. Neutralisant les champs de rétention un à un, les orks n’eurent aucune chance et furent exécuté sans sommation.

Le lieutenant nous indiquait alors que seule deux pièces étaient encore non explorées, mais l’accès à la zone des laboratoires, selon les inscriptions murale, était bloqué. Une porte anti explosion nous barrant la voie. Les servants de plasma avaient bien tenté de faire sauter tout cela, mais rien n’y faisait. Il fallait se résoudre et continuer sur notre lancée vers la dernière salle.

Alors même que le lieutenant s’approcha de la porte, une voix robotique se fit entendre.
« Identification, les scanners indiquent une forme de vie humanoïde ? »
Le lieutenant s’identifia par son grade et incorporation, puis nous attendîmes une dizaine de seconde avant d’entendre la porte se déverrouiller et s’ouvrir. De l’autre côté se trouvaient cinq soldats des troupes de chocs de l’inquisition, ainsi qu’un space marine, le schéma de couleur de son armure ne laissa aucun doute, la deathwatch…

Le lieutenant esquissa un sourire, s’apprêtant à saluer nos compagnons lorsque les space marine ordonna à ses homme d’ouvrir le feu.
« Soldats, les dessins de l’ordo ne doivent en aucun cas être découverts. Nous attendions des renforts, mais il semble qu’ils ne viendront jamais ! Pour Terra achevez-les ! »
Nos hommes de tête tombèrent sous les tirs de fusils radian et des bolts trouèrent le crâne de l’homme juste devant moi. Par reflexes, nous ripostèrent… Le facteur nombre était de notre côté, le groupe de l’inquisition, serré dans la pièce où ils se trouvaient n’avaient aucune chance. En une seule phase de tir, nous ajoutâmes les cadavres de ces escrocs de l’inquisition au lourd tribut de la mission.
Le space marine laissa échapper alors une sorte de digicard, laissant libre passage pour finir notre exploration des lieux. Repartant sur nos pas, les auspex se remirent à siffler à tout va ! Une nouvelle vague xeno venait de pénétrer la zone. Elle arrivait par là d’où nous venions et coupait toute retraite. Les servant de lance missile les mirent en joue, profitant de la longueur du couloir central pour tirer leurs missiles, mais rien n’y faisait, à part couper une des pattes à un de ces monstres, ils avançaient. Les cris de douleur des six hommes de l’escouade d’appuis résonnent encore dans ma tête. Toutes fois, par un mouvement de tenaille, nous alignèrent les xenos en feu croisé, ne leur laissant aucune chance. Mais voilà, encore six hommes de perdus… Finalement ce n’était qu’à dix que nous approchâmes de l’ultime salle des laboratoires.

La digicard du space marine ouvrit effectivement le sas, et nous purent alors découvrir la raison de toute cette mission. Devant nous se trouvaient une salle remplie de cellules tubulaires, pleine de liquide dans lequel flottaient des créatures indéfinissables… Certaines ressemblant à des hommes auxquels on aurait greffé des organes xeno, dans d’autres on pouvait voir l’inverse, une tête d’humain trônait au sommet d’un corps de xeno. Mais au fond de la pièce, siégeait une cellule vide, le verre avait éclaté et laissé sortir la créature qui y vivait… Les informations que nous avons pu récolter ne nous apprîmes que le nom donné à la chose en liberté. Le T-Tyrant ! Mais alors même que nous allions rebrousser chemin pour rendre compte de ce que nous venions de voir, la bête sorti de la pénombre. Une créature massive, caparaçonnée et équipée de membres griffus bien trop effrayants pour être décrits.

Dans un mouvement de fuite, nous sortîmes de la salle, mais elle nous avait rattrapé et anéantis le reste de la première escouade. Nous remarquâmes tout de même que son fort blindage lui imposait un mouvement plus lent que la normale. Utilisant cet avantage, nous nous lancèrent dans une partie de chat et la souris dans les couloirs du complexe. Nous ne pouvions partir en laissant cette chose en liberté, mais il semblait que nous ne pouvions la tuer…
[Le sergent Ranek fait mention d’une course poursuite et d’une fusillade durant près de dix minutes. La créature ne semblant pas ressentir les blessures qu’ils lui infligeaient]
Soudain, la lumière s’eteignit et une éclérage rotatif orange se mit en route. Une voix au haut-parleur pris alors le dessus sur le vacarme de tirs.
« Selon l’ordre bêta-47, le projet T-Tyrant a pénétré la zone hors de contrôle et les mesures de sécurité y relative sont entrée en vigueur. Veuillez regagner la zone d’évacuation… Auto destruction du complexe dans une minute. 59 secondes. 58 secondes. …»

Laissant à son sort la bête, le lieutenant nous ordonna de rejoindre la sortie. Le risque de laisser échapper la créature devint moins important que de ramener au QG les informations sur le complexe. Nous courions aussi vite que possible, mais le compte-à-rebours s’égrainait plus vite que notre fuite. Arrivé au hangar des antigraves, le chiffre fatidique de « zéro » fut atteint et la dernière chose que je me souviens, c’est me voir traverser la chute d’eau camouflant l’entrée et tomber vers le fond du canyon…

[La connexion psychique avec le sergent Ranek se termine ici. Plus aucun souvenir n’existent après la chute. Le rapport indique qu’une patrouille fluviale a repêché le sergent environ dix kilomètres en aval du canyon, il était déjà dans un coma profond.

Fin de retranscription !]

La psyker confia le datapad à un de ses hommes et ordonna le repli immédiat. Le corps du sergent gisait maintenant seul dans la pièce, définitivement endormi.

Citation:

A quelques centaine de kilomètre de là, dans un bureau de commandement.
L’Inquisiteur Syrus Hornstein attendait anxieusement les résultats de l’opération au bunker. Plongé dans ses pensées, il ne remarqua que tardivement le verre d’amassec que lui tendait Markus, son savant. Au coin de la pièce, le capitaine Toladus de la Deathwatch, engoncé dans son armure énergétique, semblait parfaitement détendu compte tenu de la situation. Alors que les deux hommes buvaient sans mot dire, le magos Ærtos entra vivement dans la pièce un dossier à la main.
- C’est terminé, Inquisiteur. L’opération est un succès complet ! Je vous annonce enfin que le T-Tyrant est engageable.
En disant ces mots, le technoprêtre tendit le dossier à l’Inquisiteur qui se décrispait enfin alors que cette opération longue de plusieurs mois prenait fin à ce moment. Hornstein ouvrit la pochette et prit connaissance des conclusions tandis que Markus passa derrière lui afin de lire par-dessus son épaule.
- Rendons grâce à Sa volonté, Markus. On n’aurait pu s’attendre à un meilleur bilan. Cette arme est incroyable !
- En effet Syrus, ton projet est un réel pas en avant, concéda le savant. Et vous dites que les prochains Tyrants seront prêts dans un mois ?
Ærtos acquiesça de la tête quand Toladus le coupa :
- Quelles sont les pertes ? Questionna-t-il d’un ton grave.
- Un groupe de reconnaissance des FDP est mort dans ce bunker, capitaine. On parle aussi d’un survivant : le sergent Ranek a été retrouvé dans le coma.
- Si peu ?! S’exclama l’Inquisiteur apparemment satisfait. Moi qui avais tablé sur une compagnie… Décidemment, vous êtes annonciateur de bonnes nouvelles Magos.
Le capitaine Toladus, le visage renfrogné, reprit alors la parole.
- Simples dommages collatéraux. Je parlais de nos hommes à nous. Avons-nous des morts ?
- Une équipe, oui. Les FDP sont arrivées trop tôt, annonça Markus le rapport entre les mains. Bravo s’est fait prendre en tenaille par les xénos et les gardes.
- Nous honorerons les hommes morts pour le Trône, annonça solennellement Hornstein, mais il reste encore beaucoup à faire. Markus, l’équipe accompagnant ta psyker a bien fait son boulot ? Ce sergent ne nous causera pas de problèmes ?
- Aucun, vous pouvez en être sûr !
- Quand à vous, Magos, essayez d’accélérer le processus des T-Tyrants, j’en veux un pour mon prochain engagement.
Les deux hommes acquiescèrent et sortirent du bureau afin de vaquer à leurs occupations tandis que l’Inquisiteur et l’Astartes commencèrent à discuter des nouvelles possibilités stratégiques liées au T-Tyrant.

FIN du tour 4 « Révélations »

L’officier de garde terminait toujours son inspection des postes en passant devant le bureau de monseigneur l’Inquisiteur Hornstein. Le lieutenant Hibar était habitué à une porte close, même lorsque l’Inquisiteur l’occupait, mais dès qu’il vit l’entrée béante, il se décida très vite à contrôler la pièce, étant donné l’importance significative qu’elle représente. Il entra donc et scruta la zone en passant par les divans et la bouteille presque vide d’amassec, par la petite bibliothèque pleine de dossiers fermés à clé et enfin le bureau lui-même, propre et bien rangé. Bien rangé à l’exception d’une lettre ayant sûrement glissé entre le meuble et le mur. Etonné, Hibar se baissa pour la ramasser et la lut :

Ayant accusé réception de votre dernier rapport, je tiens à vous féliciter des résultats obtenus dans le cadre du Projet. La mise au point du T-Tyrant fut nettement plus rapide que les prévisions de mes savants tandis que les observations sur le terrain sont de précieuses informations pour le futur.

Le choix de la planète sur lequel c’est porté votre jugement semble être le bon.

Cependant, je tiens à vous rappeler la situation précaire de Tertius Veridian et vous recommande d’en terminer au plus vite avant que la marée tyranide ait tout réduit en cendres. C’est pourquoi la phase deux doit être lancée au plus vite ; il est primordial que vous ayez effectué l’aller-retour jusqu’à Salem tout en ayant suffisamment de temps pour les tests car cette phase est, je vous le rappelle, la base même du Projet Paria.

Je suis impatient de recevoir un dossier complet et pointu sur le fonctionnement et la création du T-Tyrant et j’attends de plus vos premières observations sur le terrain de l’artefact nécrontyr.

Dans l’attente de votre prochaine correspondance, je vous adresse, Syrus, mes salutations les meilleures et je prie l’Empereur de la réussite de notre Projet.

R. H. G l a d i u s

Le lieutenant Hibar dût la relire une deuxième fois, puis une troisième, mais ne comprit toujours pas ce que cela représentait. Mais peut-être que le capitaine comprendrait lui, se dit-il.

Fin du tour 6

Dernière pièce : L’ultime preuve

Les 5 soldats fuyaient pour leurs vies, aux travers des sombres couloirs de la forteresse inquisitoriale. Des tirs et des hurlements se faisaient entendre d’au-delà de leurs couloirs. A la radio : des ordres très clairs du colonel: il fallait garder position, et repousser les Xenos. Celui qui semblait être le sergent des 5 soldats éteignit sa radio en le traitant d’illuminé ; après tout, les Tyranides arrivaient de partout, et la seule chose encore à faire était de sauver le maximum de document, et de fuir.

Les couloirs défilaient, interminablement, tel un labyrinthe, mais le petit groupe savait exactement ou ils devaient se rendre. C’est après une 10aine de virages à angle droit et des centaines de mètres de couloirs, à plus de 100 pieds de profondeurs, qu’enfin ils arrivèrent dans une immense salle : La salle des Archives. Toutes les archives de Veridian se tenaient devant eux, des millions de dossiers empilés sur plus de 20 mètres de haut. Le sergent ordonna à ces 4 hommes de prendre le maximum de dossier, en commençant par les plus récents.

Dans une boîte, le plus jeune des 4, « le bleu » comme ils l’appelèrent, n’y trouva pas de papier, mais plutôt une sphère de la taille de son poings qui irradiait d’une énergie obscure. Le sergent, étonné de la trouvaille, reconnut l’objet étrange… une grenade vortex : « Garde là, ceci nous sera certainement utile en temps voulu » lui dit-il.

Après avoir remplit leur sac de différent dossier plus ou moins top secret concernant Veridian, ils firent demi-tour. Et dans une course effrénée, ils gagnèrent l’extérieur par une sortie secrète donnant dans les bois, loin des combats perdus pour le complexe de l’Inquisition.

« On n’est pas loin du point de rendez-vous. Mon pote devrait nous y attendre avec une Walkyrie et nous sortir de là. » S’exclama le sergent.

Les 5 soldats se mirent en route, et c’est seulement après quelques minutes de marches qu’ils atteignirent la clairière, ou y était posé en son centre un vaisseau impérial. Voila les derniers 100 mètres qui les séparaient de la fin de leur cauchemar. « On y va les gars….Allez, allez, allez !!!! » cria le sergent, tous se mirent aussitôt à courir en direction du vaisseau, mais à mi-chemin, des créatures ailées apparurent au dessus des cimes des sapins, et plongèrent sur les 5 fuyards. Le bolter lourd de la Walkirye se mit à tirer pour couvrir la fuite des infortunés, abattant un…puis deux pygargues. Mais les monstres parvint tout de même sur les 2 trainards du groupe, tuant l’un deux d’un cout de dard, et emportant dans les airs le « bleu » qui ne pu s’empêcher de lâcher un cri effroyable…. Et c’est dans le ciel grisonnant qu’il disparut, lui, son cri, les guerriers ailés….ainsi que la grenade vortex.

Le lendemain, les 3 soldats survivants se penchèrent sur les dossiers.

Au milieu de centaines de feuilles administratives inutiles, 1 lettre leur a attiré l’attention….1 lettre inquiétante….datée de 6 mois avant la guerre Tyranique… écrit de la main de l’Inquisiteur lui-même, et destiné au Capitaine de la Deathwatch….Une lettre qu’ils s’empressèrent à remettre au Haut-Commandement.

Capitaine Toladus,

Nous avons enfin localisé le Space Hulk, et j’ai reçut l’aval de mes supérieurs. Le projet « Paria » peut enfin débuter. Je m’occupe d’obtenir le silence des soldats de la base Echo. Quand à vous, prenez vos meilleurs Marines, ainsi qu’une escouade de mes troupes de chocs. Allez sur ce Space Hulk, capturez une poignée d’organisme genestealer et déposez les sur la planète…leur lien synaptique unique fera le reste.

Selon mes estimations, les tyranides seront dans l’orbite de Tertius Veridian dans 6 mois tout au plus ; et le T-Tyrant sera prêt, lui, dans 14 mois, si je me fie à mes Xenobiologiste.

Mes ordres sont claires, ne me décevez pas, tout le projet « Paria » réside sur votre réussite.

Que l’empereur vous protège.

Seigneur Inquisiteur

Hornstein

Citation :: Ils ne purent cependant pas arrêter les Astartes de la Deathwatch survivants qui se téléportèrent à la fin des combats.

Fake, ils ont tous étés digérés Wink

J'ai tout relu et bien c'était bien sympa !

oui, je suis d'accord!

J'ai pu "perdre" un peu de temps au boulot pour ça donc c'est déjà une bonne chose Embarassed

Mais enplus c'est super sympa comme fil rouge de campagne.

Un petit bémol, on sent que celui qui ecrit est le joueur de l'inquisition. Y a des raccourcis et autre flou qui avantagent soudain l'inquisiteur. Mais c'est inévitable a mon avis.

Bravo et merci pour avoir compilé tout ça sur le fofo cheers

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